Victor Hugo - Les Misérables Tome III – Marius
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[6] Il s’étonne peu, s’effraye encore moins, chansonne les superstitions, dégonfle les exagérations, blague les mystères, tire la langue aux revenants, dépoétise les échasses, introduit la caricature dans les grossissements épiques. Ce n’est pas qu’il est prosaïque; loin de là; mais il remplace la vision solennelle par la fantasmagorie farce. Si Adamastor [6] lui apparaissait, le gamin dirait: Tiens! Croquemitaine!
Géant, héros des Lusiades de Camoëns.
[7] De quelle argile est-il fait? de la première fange venue. Une poignée de boue, un souffle, et voilà Adam. Il suffît qu’un dieu passe. Un dieu a toujours passé sur le gamin. La fortune travaille à ce petit être. Par ce mot la fortune, nous entendons un peu l’aventure. Ce pygmée pétri à même dans la grosse terre commune, ignorant, illettré, ahuri, vulgaire, populacier, sera-ce un ionien ou un béotien? Attendez, currit rota [7] , l’esprit de Paris, ce démon qui crée les enfants du hasard et les hommes du destin, au rebours du potier latin, fait de la cruche une amphore.
Adaptation d'Horace ( Art poétique , 21-22): «L'amphore est commencée; le tour du potier tourne ; pourquoi en sort-il une cruche?»
[8]Êpître (I, 10) d'Horace – Quintus Horatius Flaccus, qui commence ainsi: «À Fuscus, amoureux de la ville, je dis bonjour, moi qui aime la campagne.» Ce vers, « Urbis amatorem Fuscum salvere jubemus, ruris amatores » avait déjà été noté et adapté par Hugo dans ses carnets en 1838 – voir éd. J. Massin, t. V, p. 903.
[9]Voir la note 1 du livre II, 4 où Hugo se nommait «promeneur solitaire». La définition donnée plus loin (p. 602) du «rôdeur de barrière» assimile l'auteur à l'escarpe.
[10]C'est là que fut fusillé Lahorie en 1812, comme tous ceux que le Conseil de guerre condamnait à mort.
[11]En 1834, Claude Gueux dit: «Rien ne pouvait faire que cet ancien gamin des rues n'eût point par moments l'odeur des ruisseaux de Paris.» En fait, Hugo avait déjà utilisé ce mot dans Notre-Dame de Paris , en 1831 (II, 6) et Delacroix, dans son tableau «La Liberté guidant le peuple» avait fixé son image la même année. Le mot n'était plus si scandaleux. Toutefois, si elle est vraie, une anecdote pourrait justifier cette impression. C'est en 1836, lors du voyage en Normandie où Juliette et Célestin Nanteuil accompagnaient Hugo. Les voyageurs auraient rencontré sur l'impériale d'une diligence un digne «membre de la Société archéologique de Rouen» qui, ne reconnaissant pas V. Hugo, se serait lancé dans une virulente condamnation de Claude Gueux : «Enfin, Madame, excusez-moi, tenez, je vais vous le dire: il a osé écrire le mot gamin . Voilà où en est la littérature française.» (G. Rivet, Victor Hugo chez lui , 1885.)
[12]Sanson: le bourreau – la même famille fut titulaire de cette charge de 1688 à 1847. L 'abbé Montés: aumônier des prisons sous la Restauration et la Monarchie de juillet
[13]Plusieurs noms de cette liste de condamnés à mort hantent l'œuvre de Hugo depuis Le Dernier Jour d'un condamné . Dautun est déjà présent en I, 3, 1 et Castaing I, 3, 3. Lacenaire et son complice Avril furent particulièrement célèbres: Balzac se souvient d'eux dans Splendeurs et Misères des courtisanes et il est l'un des héros éponymes du crime dans Châtiments .
[14]Un caricaturiste du journal Le Charivari – Philippon – avait rendu célèbre la déformation en poire des traits du roi dont les pièces nouvellement frappées portaient l'effigie. Comme le napoléon – frappé sous l'Empire, le louis vaut 20 F soit de 75 à 150 Euros.
[15]La tradition lycéenne n'a pas encore tout à fait oublié le sens classique donné au vers d' Athalie : «Le peuple saint en foule inondait les portiques». Observant les huguenots sortant du temple un dimanche, Hugo avait déjà noté dans un carnet de 1840: «Je croyais qu'en Allemagne il était interdit d'inonder les portiques .» ( Le Tas de pierres , éd. J. Massin, t. VI, p. 1140.) Voir aussi Notre-Dame de Paris (VII, 7).
[16]Célèbre «miracle» napolitain qui liquéfie trois fois par an le sang du saint conservé dans une ampoule. Le clergé local ayant annoncé que la présence des armées de Bonaparte faisait obstacle au miracle, le général Championnet s'employa à faire obéir saint Janvier.
[17]Le jeune Barra combattait aux côté des Bleus en Vendée. Prisonnier, il cria «Vive la République!» au lieu du «Vive le Roi!» exigé et tomba sous les balles. Il avait treize ans et c'était en 1793. Une statue de David d'Angers avait célébré, en 1839, cet héroïsme. Le rappel de ce nom programme ici la mort de Gavroche.
[18]Ce mot de l'Évangile, déjà cité, en français, pour Champmathieu (I, 7, 9), assimile Paris à la fois au Christ et à l'humanité tout entière.
[19]«Qui est-ce qui, alors que je me hâte, me prend par mon manteau?» (Plaute, Épidique ).
[20]«Contre les Grecques, nous avons le Tibre; boire le Tibre, c'est oublier l'insurrection.» Le Tibre est ici assimilé au Léthé, fleuve des enfers grecs dont l'eau procure l'oubli.
[21]Horace, Satires , I, 8, traduit par Hugo en 1818 sous le titre Priape :
Un long bruit, par la peur chassé de ma vessie.
S'échappe avec effort, sous ma cuisse durcie;
Le bois s'en fend. Alors, oh! si vous aviez vu
Fuir le couple tremblant, à ce bruit imprévu,
Tomber les fausses dents, la chaudière sonore,
Oui, vous en auriez ri comme j'en ris encore!
[22]Virgile parisien, Hugo a effectivement assidûment hanté ce cabaret, comme en témoignent le vers d'À propos d'Horace :
«Les vagues violons de la mère Saguet […].»
ainsi que le Victor Hugo raconté … (ouv. cit., p. 417 et suiv.) qui, confirmant la présence de Charles et David, y ajoutait Devéria et Boulanger. Ce sera, nous le verrons, un des lieux fréquentés par Grantaire – voir note 15 en III, 4, 1.
[23]Nom donné aux paillasses grotesques en raison du ruban rouge qui nouait la queue de leur perruque.
[24]Sur John Brown, voir Actes et Paroles II , Pendant l'exil (volume Politique ) ainsi que, plus loin, la note 29 en V, 1.
[25]« Fex urbis »: «boue de la ville» (Cicéron, Ad Att ., I, 16, 11). L'intestin de Léviathan (V, 2) développera cette image. Mob : populace. Tout ce passage sera repris et amplifie dans William Shakespeare , II, 5, Les esprits et les masses : «[…] la grosse bête à mille têtes est là, la Mob de Burke, la Plebs de Tite-Live, la Fex urbis de Cicéron, elle caresse le beau, elle lui sourit avec la grâce d'une femme, elle est très finement littéraire; rien n'égale les délicatesses de ce monstre.»
[26]Ce programme aussi sera développé dans William Shakespeare (II, 5, 1): «C'est pourquoi les poètes sont les premiers éducateurs du peuple. […] C'est pourquoi il faut traduire, commenter, publier, imprimer, réimprimer, clicher, stéréotyper, distribuer, crier, expliquer, réciter, répandre, donner à tous, donner à bon marché, donner au prix de revient, donner pour rien, tous les poètes, tous les philosophes, tous les penseurs, tous les producteurs de grandeur d'âme.»
[27]La fayousse: jeu d'adresse avec des pièces de monnaie, comme la «pigoche» en III, 1, 5. On rétribuait les gamins pour gratter et nettoyer les ruisseaux; l'opération leur offrait aussi l'aubaine d'un sou perdu.
[28]Hugo l'avait d'abord appelé Chavroche. Le nom, un moment envisagé, de Grimebodin explique peut-être le passage de Chavroche à Gavroche. Sont à prendre aussi en considération, comme origine possible, le terme de «gavache», francisation de gavacho , mot espagnol méprisant à l'égard des Français (malpropre) dont le féminin gavacha signifie «fille publique». Hugo pouvait avoir entendu tous ces mots lors de ses voyages en Espagne. Il existe aussi un «gavauche», terme de marine désignant, selon Larousse, un état de désordre dans l'arrimage et le gréement. Sur ce nom et sur le personnage, voir, outre l'article déjà cité d'A. Ubersfeld, celui de J. Seebacher: «Le tombeau de Gavroche ou Magnitudo parvuli » dans Lire LES MISERABLES, ouv. cit.
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