Victor Hugo - Les Misérables Tome III – Marius

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Les Misérables Tome III – Marius: краткое содержание, описание и аннотация

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Apparaissent deux nouveaux personnages: Gavroche, fils de Thénardier, qui incarne le gamin de Paris, et Marius Pontmercy, fils du colonel de Waterloo. Marius rejoint un groupe d'étudiants républicains…

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Quand elle sortit, il n’eut qu’une pensée, la suivre, s’attacher à sa trace, ne la quitter que sachant où elle demeurait, ne pas la reperdre au moins après l’avoir si miraculeusement retrouvée! Il sauta à bas de la commode et prit son chapeau. Comme il mettait la main au pêne de la serrure et allait sortir, une réflexion l’arrêta. Le corridor était long, l’escalier roide, le Jondrette bavard, M. Leblanc n’était sans doute pas encore remonté en voiture; si, en se retournant dans le corridor, ou dans l’escalier, ou sur le seuil, il l’apercevait lui, Marius, dans cette maison, évidemment il s’alarmerait et trouverait moyen de lui échapper de nouveau, et ce serait encore une fois fini. Que faire? Attendre un peu? mais pendant cette attente, la voiture pouvait partir Marius était perplexe. Enfin il se risqua, et sortit de sa chambre.

Il n’y avait plus personne dans le corridor. Il courut à l’escalier. Il n’y avait personne dans l’escalier. Il descendit en hâte, et il arriva sur le boulevard à temps pour voir un fiacre tourner le coin de la rue du Petit-Banquier et rentrer dans Paris.

Marius se précipita dans cette direction. Parvenu à l’angle du boulevard, il revit le fiacre qui descendait rapidement la rue Mouffetard; le fiacre était déjà très loin, aucun moyen de le rejoindre; quoi? courir après? impossible; et d’ailleurs de la voiture on remarquerait certainement un individu courant à toutes jambes à la poursuite du fiacre, et le père le reconnaîtrait. En ce moment, hasard inouï et merveilleux, Marius aperçut un cabriolet de régie qui passait à vide sur le boulevard. Il n’y avait qu’un parti à prendre, monter dans ce cabriolet, et suivre le fiacre. Cela était sûr, efficace et sans danger.

Marius fit signe au cocher d’arrêter, et lui cria:

– À l’heure!

Marius était sans cravate, il avait son vieil habit de travail auquel des boutons manquaient, sa chemise était déchirée à l’un des plis de la poitrine.

Le cocher s’arrêta, cligna de l’œil et étendit vers Marius sa main gauche en frottant doucement son index avec son pouce.

– Quoi? dit Marius.

– Payez d’avance, dit le cocher.

Marius se souvint qu’il n’avait sur lui que seize sous.

– Combien? demanda-t-il.

– Quarante sous.

– Je payerai en revenant.

Le cocher, pour toute réponse, siffla l’air de La Palisse et fouetta son cheval.

Marius regarda le cabriolet s’éloigner d’un air égaré. Pour vingt-quatre sous qui lui manquaient, il perdait sa joie, son bonheur, son amour! il retombait dans la nuit! il avait vu et il redevenait aveugle! il songea amèrement et, il faut bien le dire, avec un regret profond, aux cinq francs qu’il avait donnés le matin même à cette misérable fille. S’il avait eu ces cinq francs, il était sauvé, il renaissait, il sortait des limbes et des ténèbres, il sortait de l’isolement, du spleen, du veuvage; il renouait le fil noir de sa destinée à ce beau fil d’or qui venait de flotter devant ses yeux et de se casser encore une fois. Il rentra dans la masure désespéré.

Il aurait pu se dire que M. Leblanc avait promis de revenir le soir, et qu’il n’y aurait qu’à s’y mieux prendre cette fois pour le suivre; mais dans sa contemplation, c’est à peine s’il avait entendu.

Au moment de monter l’escalier, il aperçut de l’autre côté du boulevard, le long du mur désert de la rue de la Barrière des Gobelins, Jondrette enveloppé du pardessus du «philanthrope», qui parlait à un de ces hommes de mine inquiétante qu’on est convenu d’appeler rôdeurs de barrières ; gens à figures équivoques, à monologues suspects, qui ont un air de mauvaise pensée, et qui dorment assez habituellement de jour, ce qui fait supposer qu’ils travaillent la nuit.

Ces deux hommes, causant immobiles sous la neige qui tombait par tourbillons, faisaient un groupe qu’un sergent de ville eût à coup sûr observé, mais que Marius remarqua à peine.

Cependant, quelle que fût sa préoccupation douloureuse, il ne put s’empêcher de se dire que ce rôdeur de barrières à qui Jondrette parlait ressemblait à un certain Panchaud, dit Printanier, dit Bigrenaille, que Courfeyrac lui avait montré une fois et qui passait dans le quartier pour un promeneur nocturne assez dangereux. On a vu, dans le livre précédent, le nom de cet homme. Ce Panchaud, dit Printanier, dit Bigrenaille, a figuré plus tard dans plusieurs procès criminels et est devenu depuis un coquin célèbre. Il n’était encore alors qu’un fameux coquin. Aujourd’hui il est à l’état de tradition parmi les bandits et les escarpes. Il faisait école vers la fin du dernier règne. Et le soir, à la nuit tombante, à l’heure où les groupes se forment et se parlent bas, on en causait à la Force dans la fosse-aux-lions. On pouvait même, dans cette prison, précisément à l’endroit où passait sous le chemin de ronde ce canal des latrines qui servit à la fuite inouïe en plein jour de trente détenus en 1843, on pouvait, au-dessus de la date de ces latrines, lire son nom, PANCHAUD, audacieusement gravé par lui sur le mur de ronde dans une de ses tentatives d’évasion. En 1832, la police le surveillait déjà, mais il n’avait pas encore sérieusement débuté.

Chapitre XI Offres de service de la misère à la douleur

Marius monta l’escalier de la masure à pas lents; à l’instant où il allait rentrer dans sa cellule, il aperçut derrière lui dans le corridor la Jondrette aînée qui le suivait. Cette fille lui fut odieuse à voir, c’était elle qui avait ses cinq francs, il était trop tard pour les lui redemander, le cabriolet n’était plus là, le fiacre était bien loin. D’ailleurs elle ne les lui rendrait pas. Quant à la questionner sur la demeure des gens qui étaient venus tout à l’heure, cela était inutile, il était évident qu’elle ne la savait point, puisque la lettre signée Fabantou était adressée au monsieur bienfaisant de l’église Saint-Jacques-du-Haut-Pas .

Marius entra dans sa chambre et poussa sa porte derrière lui.

Elle ne se ferma pas; il se retourna et vit une main qui retenait la porte entr’ouverte.

– Qu’est-ce que c’est? demanda-t-il, qui est là?

C’était la fille Jondrette.

– C’est vous? reprit Marius presque durement, toujours vous donc! Que me voulez-vous?

Elle semblait pensive et ne regardait pas. Elle n’avait plus son assurance du matin. Elle n’était pas entrée et se tenait dans l’ombre du corridor, où Marius l’apercevait par la porte entre-bâillée.

– Ah çà, répondrez-vous? fit Marius. Qu’est-ce que vous me voulez?

Elle leva sur lui son œil morne où une espèce de clarté semblait s’allumer vaguement, et lui dit:

– Monsieur Marius, vous avez l’air triste. Qu’est-ce que vous avez?

– Moi! dit Marius.

– Oui, vous.

– Je n’ai rien.

– Si!

– Non.

– Je vous dis que si!

– Laissez-moi tranquille!

Marius poussa de nouveau la porte, elle continua de la retenir.

– Tenez, dit-elle, vous avez tort. Quoique vous ne soyez pas riche, vous avez été bon ce matin. Soyez-le encore à présent. Vous m’avez donné de quoi manger, dites-moi maintenant ce que vous avez. Vous avez du chagrin, cela se voit. Je ne voudrais pas que vous eussiez du chagrin. Qu’est-ce qu’il faut faire pour cela? Puis-je servir à quelque chose? Employez-moi. Je ne vous demande pas vos secrets, vous n’aurez pas besoin de me dire, mais enfin je peux être utile. Je peux bien vous aider, puisque j’aide mon père. Quand il faut porter des lettres, aller dans les maisons, demander de porte en porte, trouver une adresse, suivre quelqu’un, moi je sers à ça. Eh bien, vous pouvez bien me dire ce que vous avez, j’irai parler aux personnes. Quelquefois quelqu’un qui parle aux personnes, ça suffit pour qu’on sache les choses, et tout s’arrange. Servez-vous de moi.

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