Victor Hugo - Les Misérables Tome III – Marius

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Les Misérables Tome III – Marius: краткое содержание, описание и аннотация

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Apparaissent deux nouveaux personnages: Gavroche, fils de Thénardier, qui incarne le gamin de Paris, et Marius Pontmercy, fils du colonel de Waterloo. Marius rejoint un groupe d'étudiants républicains…

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Il était grave et brusque. Son regard parcourait rapidement tous les recoins du galetas.

On eût dit un général qui fait les derniers préparatifs au moment où la bataille va commencer.

La mère, qui n’avait pas encore dit un mot, se souleva et demanda d’une voix lente et sourde et dont les paroles semblaient sortir comme figées:

– Chéri, qu’est-ce que tu veux faire?

– Mets-toi au lit répondit l’homme.

L’intonation n’admettait pas de délibération. La mère obéit et se jeta lourdement sur un des grabats.

Cependant on entendait un sanglot dans un coin.

– Qu’est-ce que c’est? cria le père.

La fille cadette, sans sortir de l’ombre où elle s’était blottie, montra son poing ensanglanté. En brisant la vitre elle s’était blessée; elle s’en était allée près du grabat de sa mère, et elle pleurait silencieusement.

Ce fut le tour de la mère de se redresser et de crier:

– Tu vois bien! les bêtises que tu fais! en cassant ton carreau, elle s’est coupée!

– Tant mieux! dit l’homme, c’était prévu.

– Comment? tant mieux? reprit la femme.

– Paix! répliqua le père, je supprime la liberté de la presse.

Puis, déchirant la chemise de femme qu’il avait sur le corps, il fit un lambeau de toile dont il enveloppa vivement le poignet sanglant de la petite.

Cela fait, son œil s’abaissa sur la chemise déchirée avec satisfaction.

– Et la chemise aussi, dit-il. Tout cela a bon air.

Une bise glacée sifflait à la vitre et entrait dans la chambre. La brume du dehors y pénétrait et s’y dilatait comme une ouate blanchâtre vaguement démêlée par des doigts invisibles. À travers le carreau cassé, on voyait tomber la neige. Le froid promis la veille par le soleil de la Chandeleur était en effet venu.

Le père promena un coup d’œil autour de lui comme pour s’assurer qu’il n’avait rien oublié. Il prit une vieille pelle et répandit de la cendre sur les tisons mouillés de façon à les cacher complètement.

Puis se relevant et s’adossant à la cheminée:

– Maintenant, dit-il, nous pouvons recevoir le philanthrope.

Chapitre VIII Le rayon dans le bouge

La grande fille s’approcha et posa sa main sur celle de son père.

– Tâte comme j’ai froid, dit-elle.

– Bah! répondit le père, j’ai bien plus froid que cela.

La mère cria impétueusement:

– Tu as toujours tout mieux que les autres, toi! même le mal.

– À bas! dit l’homme.

La mère, regardée d’une certaine façon, se tut.

Il y eut dans le bouge un moment de silence. La fille aînée décrottait d’un air insouciant le bas de sa mante, la jeune sœur continuait de sangloter; la mère lui avait pris la tête dans ses deux mains et la couvrait de baisers en lui disant tout bas:

– Mon trésor, je t’en prie, ce ne sera rien, ne pleure pas, tu vas fâcher ton père.

– Non! cria le père, au contraire! sanglote! sanglote! cela fait bien.

Puis, revenant à l’aînée:

– Ah çà, mais! il n’arrive pas! S’il allait ne pas venir! j’aurais éteint mon feu, défoncé ma chaise, déchiré ma chemise et cassé mon carreau pour rien!

– Et blessé la petite! murmura la mère.

– Savez-vous, reprit le père, qu’il fait un froid de chien dans ce galetas du diable? Si cet homme ne venait pas! Oh! voilà! il se fait attendre! il se dit: Eh bien! ils m’attendront! ils sont là pour cela! – Oh! je les hais, et comme je les étranglerais avec jubilation, joie, enthousiasme et satisfaction, ces riches! tous ces riches! ces prétendus hommes charitables, qui font les conflits, qui vont à la messe, qui donnent dans la prêtraille, prêchi, prêcha, dans les calottes, et qui se croient au-dessus de nous, et qui viennent nous humilier, et nous apporter des vêtements! comme ils disent! des nippes qui ne valent pas quatre sous, et du pain! Ce n’est pas cela que je veux, tas de canailles! c’est de l’argent! Ah! de l’argent! jamais! parce qu’ils disent que nous l’irions boire, et que nous sommes des ivrognes et des fainéants Et eux! qu’est-ce qu’ils sont donc, et qu’est-ce qu’ils ont été dans leur temps? des voleurs! ils ne se seraient pas enrichis sans cela! Oh! l’on devrait prendre la société par les quatre coins de la nappe et tout jeter en l’air! tout se casserait, c’est possible, mais au moins personne n’aurait rien, ce serait cela de gagné! – Mais qu’est-ce qu’il fait donc, ton mufle de monsieur bienfaisant? viendra-t-il! L’animal a peut-être oublié l’adresse! Gageons que cette vieille bête…

En ce moment on frappa un léger coup à la porte; l’homme s’y précipita et l’ouvrit en s’écriant avec des salutations profondes et des sourires d’adoration:

– Entrez, monsieur! daignez entrer, mon respectable bienfaiteur, ainsi que votre charmante demoiselle.

Un homme d’un âge mûr et une jeune fille parurent sur le seuil du galetas.

Marius n’avait pas quitté sa place. Ce qu’il éprouva en ce moment échappe à la langue humaine.

C’était Elle.

Quiconque a aimé sait tous les sens rayonnants que contiennent les quatre lettres de ce mot: Elle.

C’était bien elle. C’est à peine si Marius la distinguait à travers la vapeur lumineuse qui s’était subitement répandue sur ses yeux. C’était ce doux être absent, cet astre qui lui avait lui pendant six mois, c’était cette prunelle, ce front, cette bouche, ce beau visage évanoui qui avait fait la nuit en s’en allant. La vision s’était éclipsée, elle reparaissait!

Elle reparaissait dans cette ombre, dans ce galetas, dans ce bouge difforme, dans cette horreur!

Marius frémissait éperdument. Quoi! c’était elle! les palpitations de son cœur lui troublaient la vue. Il se sentait prêt à fondre en larmes. Quoi! il la revoyait enfin après l’avoir cherchée si longtemps! il lui semblait qu’il avait perdu son âme et qu’il venait de la retrouver.

Elle était toujours la même, un peu pâle seulement; sa délicate figure s’encadrait dans un chapeau de velours violet, sa taille se dérobait sous une pelisse de satin noir. On entrevoyait sous sa longue robe son petit pied serré dans un brodequin de soie.

Elle était toujours accompagnée de M. Leblanc.

Elle avait fait quelques pas dans la chambre et avait déposé un assez gros paquet sur la table.

La Jondrette aînée s’était retirée derrière la porte et regardait d’un œil sombre ce chapeau de velours, cette mante de soie, et ce charmant visage heureux.

Chapitre IX Jondrette pleure presque

Le taudis était tellement obscur que les gens qui venaient du dehors éprouvaient en y pénétrant un effet d’entrée de cave. Les deux nouveaux venus avancèrent donc avec une certaine hésitation, distinguant à peine des formes vagues autour d’eux, tandis qu’ils étaient parfaitement vus et examinés par les yeux des habitants du galetas, accoutumés à ce crépuscule.

M. Leblanc s’approcha avec son regard bon et triste, et dit au père Jondrette:

– Monsieur, vous trouverez dans ce paquet des hardes neuves, des bas et des couvertures de laine.

– Notre angélique bienfaiteur nous comble, dit Jondrette en s’inclinant jusqu’à terre. – Puis, se penchant à l’oreille de sa fille aînée, pendant que les deux visiteurs examinaient cet intérieur lamentable, il ajouta bas et rapidement:

– Hein? qu’est-ce que je disais? des nippes! pas d’argent. Ils sont tous les mêmes! À propos, comment la lettre à cette vieille ganache était-elle signée?

– Fabantou, répondit la fille.

– L’artiste dramatique, bon!

Bien en prit à Jondrette, car en ce moment-là même M. Leblanc se retournait vers lui, et lui disait de cet air de quelqu’un qui cherche le nom:

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