Victor Hugo - Les Misérables Tome III – Marius
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- Название:Les Misérables Tome III – Marius
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Il fit le tour du bouge et ajouta:
– Comme les autres.
– Qu’est-ce que tu veux dire? demanda la femme.
Il secoua la tête, cligna de l’œil et haussa la voix comme un physicien de carrefour qui va faire une démonstration:
– Ce que je veux dire? écoute!
– Chut! grommela la Jondrette, pas si haut! si ce sont des affaires qu’il ne faut pas qu’on entende.
– Bah! qui ça? le voisin? je l’ai vu sortir tout à l’heure. D’ailleurs est-ce qu’il entend, ce grand bêta? Et puis je te dis que je l’ai vu sortir.
Cependant, par une sorte d’instinct, Jondrette baissa la voix, pas assez pourtant pour que ses paroles échappassent à Marius. Une circonstance favorable, et qui avait permis à Marius de ne rien perdre de cette conversation, c’est que la neige tombée assourdissait le bruit des voitures sur le boulevard.
Voici ce que Marius entendit:
– Écoute bien. Il est pris, le crésus! C’est tout comme. C’est déjà fait. Tout est arrangé. J’ai vu des gens. Il viendra ce soir à six heures. Apporter ses soixante francs, canaille! As-tu vu comme je vous ai débagoulé ça, mes soixante francs, mon propriétaire, mon 4 février! ce n’est seulement pas un terme! était-ce bête! Il viendra donc à six heures! c’est l’heure où le voisin est allé dîner. La mère Burgon lave la vaisselle en ville. Il n’y a personne dans la maison. Le voisin ne rentre jamais avant onze heures. Les petites feront le guet. Tu nous aideras. Il s’exécutera.
– Et s’il ne s’exécute pas? demanda la femme.
Jondrette fit un geste sinistre et dit:
– Nous l’exécuterons.
Et il éclata de rire.
C’était la première fois que Marius le voyait rire. Ce rire était froid et doux, et faisait frissonner.
Jondrette ouvrit un placard près de la cheminée et en tira une vieille casquette qu’il mit sur sa tête après l’avoir brossée avec sa manche.
– Maintenant, fit-il, je sors. J’ai encore des gens à voir. Des bons. Tu verras comme ça va marcher. Je serai dehors le moins longtemps possible. C’est un beau coup à jouer. Garde la maison.
Et, les deux poings dans les deux goussets de son pantalon, il resta un moment pensif, puis s’écria:
– Sais-tu qu’il est tout de même bien heureux qu’il ne m’ait pas reconnu, lui! S’il m’avait reconnu de son côté, il ne serait pas revenu. Il nous échappait! C’est ma barbe qui m’a sauvé! ma barbiche romantique! ma jolie petite barbiche romantique!
Et il se remit à rire.
Il alla à la fenêtre. La neige tombait toujours et rayait le gris du ciel.
– Quel chien de temps! dit-il.
Puis croisant la redingote:
– La pelure est trop large. – C’est égal, ajouta-t-il, il a diablement bien fait de me la laisser, le vieux coquin! Sans cela je n’aurais pas pu sortir et tout aurait encore manqué! À quoi les choses tiennent pourtant!
Et, enfonçant la casquette sur ses yeux, il sortit.
À peine avait-il eu le temps de faire quelques pas dehors que la porte se rouvrit et que son profil fauve et intelligent reparut par l’ouverture.
– J’oubliais, dit-il. Tu auras un réchaud de charbon.
Et il jeta dans le tablier de sa femme la pièce de cinq francs que lui avait laissée le «philanthrope».
– Un réchaud de charbon? demanda la femme.
– Oui.
– Combien de boisseaux?
– Deux bons.
– Cela fera trente sous. Avec le reste j’achèterai de quoi dîner.
– Diable, non.
– Pourquoi?
– Ne va pas dépenser la pièce-cent-sous.
– Pourquoi?
– Parce que j’aurai quelque chose à acheter de mon côté.
– Quoi?
– Quelque chose.
– Combien te faudra-t-il?
– Où y a-t-il un quincaillier par ici?
– Rue Mouffetard.
– Ah oui, au coin d’une rue, je vois la boutique.
– Mais dis-moi donc combien il te faudra pour ce que tu as à acheter?
– Cinquante sous-trois francs.
– Il ne restera pas gras pour le dîner.
– Aujourd’hui il ne s’agit pas de manger. Il y a mieux à faire.
– Ça suffit, mon bijou.
Sur ce mot de sa femme, Jondrette referma la porte, et cette fois Marius entendit son pas s’éloigner dans le corridor de la masure et descendre rapidement l’escalier.
Une heure sonnait en cet instant à Saint-Médard.
Chapitre XIII Solus cum solo, in loco remoto, non cogitabuntur orare pater noster [130]
Marius, tout songeur qu’il était, était, nous l’avons dit, une nature ferme et énergique. Les habitudes de recueillement solitaire, en développant en lui la sympathie et la compassion, avaient diminué peut-être la faculté de s’irriter, mais laissé intacte la faculté de s’indigner; il avait la bienveillance d’un brahme et la sévérité d’un juge; il avait pitié d’un crapaud, mais il écrasait une vipère. Or, c’était dans un trou de vipères que son regard venait de plonger; c’était un nid de monstres qu’il avait sous les yeux.
– Il faut mettre le pied sur ces misérables, dit-il.
Aucune des énigmes qu’il espérait voir dissiper ne s’était éclaircie; au contraire, toutes s’étaient épaissies peut-être; il ne savait rien de plus sur la belle enfant du Luxembourg et sur l’homme qu’il appelait M. Leblanc, sinon que Jondrette les connaissait. À travers les paroles ténébreuses qui avaient été dites, il n’entrevoyait distinctement qu’une chose, c’est qu’un guet-apens se préparait, un guet-apens obscur, mais terrible; c’est qu’ils couraient tous les deux un grand danger, elle probablement, son père à coup sûr; c’est qu’il fallait les sauver; c’est qu’il fallait déjouer les combinaisons hideuses des Jondrette et rompre la toile de ces araignées.
Il observa un moment la Jondrette. Elle avait tiré d’un coin un vieux fourneau de tôle et elle fouillait dans des ferrailles.
Il descendit de la commode le plus doucement qu’il put et en ayant soin de ne faire aucun bruit.
Dans son effroi de ce qui s’apprêtait et dans l’horreur dont les Jondrette l’avaient pénétré, il sentait une sorte de joie à l’idée qu’il lui serait peut-être donné de rendre un tel service à celle qu’il aimait.
Mais comment faire? Avertir les personnes menacées? où les trouver? Il ne savait pas leur adresse. Elles avaient reparu un instant à ses yeux, puis elles s’étaient replongées dans les immenses profondeurs de Paris. Attendre M. Leblanc à la porte le soir à six heures, au moment où il arriverait, et le prévenir du piège? Mais Jondrette et ses gens le verraient guetter, le lieu était désert, ils seraient plus forts que lui, ils trouveraient moyen de le saisir ou de l’éloigner, et celui que Marius voulait sauver serait perdu. Une heure venait de sonner, le guet-apens devait s’accomplir à six heures. Marius avait cinq heures devant lui.
Il n’y avait qu’une chose à faire.
Il mit son habit passable, se noua un foulard au cou, prit son chapeau, et sortit, sans faire plus de bruit que s’il eût marché sur de la mousse avec des pieds nus.
D’ailleurs la Jondrette continuait de fourgonner dans ses ferrailles.
Une fois hors de la maison, il gagna la rue du Petit-Banquier.
Il était vers le milieu de cette rue près d’un mur très bas qu’on peut enjamber à de certains endroits et qui donne dans un terrain vague, il marchait lentement, préoccupé qu’il était, la neige assourdissait ses pas; tout à coup il entendit des voix qui parlaient tout près de lui. Il tourna la tête, la rue était déserte, il n’y avait personne, c’était en plein jour, et cependant il entendait distinctement des voix.
Il eut l’idée de regarder par-dessus le mur qu’il côtoyait.
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