Victor Hugo - Les Misérables Tome III – Marius
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- Название:Les Misérables Tome III – Marius
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– Prenez ceci. Rentrez chez vous. Cachez-vous dans votre chambre. Qu’on vous croie sorti. Ils sont chargés. Chacun de deux balles. Vous observerez, il y a un trou au mur, comme vous me l’avez dit. Les gens viendront. Laissez-les aller un peu. Quand vous jugerez la chose à point, et qu’il sera temps de l’arrêter, vous tirerez un coup de pistolet. Pas trop tôt. Le reste me regarde. Un coup de pistolet en l’air, au plafond, n’importe où. Surtout pas trop tôt. Attendez qu’il y ait commencement d’exécution, vous êtes avocat, vous savez ce que c’est.
Marius prit les pistolets et les mit dans la poche de côté de son habit.
– Cela fait une bosse comme cela, cela se voit, dit l’inspecteur. Mettez-les plutôt dans vos goussets.
Marius cacha les pistolets dans ses goussets.
– Maintenant, poursuivit l’inspecteur, il n’y a plus une minute à perdre pour personne. Quelle heure est-il? Deux heures et demie. C’est pour sept heures?
– Six heures, dit Marius.
– J’ai le temps, reprit l’inspecteur, mais je n’ai que le temps. N’oubliez rien de ce que je vous ai dit. Pan. Un coup de pistolet.
– Soyez tranquille, répondit Marius.
Et comme Marius mettait la main au loquet de la porte pour sortir l’inspecteur lui cria:
– À propos, si vous aviez besoin de moi d’ici-là, venez ou envoyez ici. Vous feriez demander l’inspecteur Javert.
Chapitre XV Jondrette fait son emplette
Quelques instants après, vers trois heures, Courfeyrac passait par aventure rue Mouffetard en compagnie de Bossuet. La neige redoublait et emplissait l’espace. Bossuet était en train de dire à Courfeyrac:
– À voir tomber tous ces flocons de neige, on dirait qu’il y a au ciel une peste de papillons blancs. – Tout à coup, Bossuet aperçut Marius qui remontait la rue vers la barrière et avait un air particulier.
– Tiens! s’exclama Bossuet. Marius!
– Je l’ai vu, dit Courfeyrac. Ne lui parlons pas.
– Pourquoi?
– Il est occupé.
– À quoi?
– Tu ne vois donc pas la mine qu’il a?
– Quelle mine?
– Il a l’air de quelqu’un qui suit quelqu’un.
– C’est vrai, dit Bossuet.
– Vois donc les yeux qu’il fait! reprit Courfeyrac.
– Mais qui diable suit-il?
– Quelque mimi-goton-bonnet-fleuri! il est amoureux.
– Mais, observa Bossuet, c’est que je ne vois pas de mimi, ni de goton, ni de bonnet-fleuri dans la rue. Il n’y a pas une femme.
Courfeyrac regarda, et s’écria:
– Il suit un homme!
Un homme en effet, coiffé d’une casquette, et dont on distinguait la barbe grise quoiqu’on ne le vît que de dos, marchait à une vingtaine de pas en avant de Marius.
Cet homme était vêtu d’une redingote toute neuve trop grande pour lui et d’un épouvantable pantalon en loques tout noirci par la boue.
Bossuet éclata de rire.
– Qu’est-ce que c’est que cet homme-là?
– Ça? reprit Courfeyrac, c’est un poète. Les poètes portent assez volontiers des pantalons de marchands de peaux de lapin et des redingotes de pairs de France.
– Voyons où va Marius, fit Bossuet, voyons où va cet homme, suivons-les, hein?
– Bossuet! s’écria Courfeyrac, aigle de Meaux! vous êtes une prodigieuse brute. Suivre un homme qui suit un homme!
Ils rebroussèrent chemin.
Marius en effet avait vu passer Jondrette rue Mouffetard, et l’épiait.
Jondrette allait devant lui sans se douter qu’il y eût déjà un regard qui le tenait.
Il quitta la rue Mouffetard, et Marius le vit entrer dans une des plus affreuses bicoques de la rue Gracieuse, il y resta un quart d’heure environ, puis revint rue Mouffetard. Il s’arrêta chez un quincaillier qu’il y avait à cette époque au coin de la rue Pierre-Lombard, et, quelques minutes après, Marius le vit sortir de la boutique, tenant à la main un grand ciseau à froid emmanché de bois blanc qu’il cacha sous sa redingote. À la hauteur de la rue du Petit-Gentilly, il tourna à gauche et gagna rapidement la rue du Petit-Banquier. Le jour tombait, la neige qui avait cessé un moment venait de recommencer. Marius s’embusqua au coin même de la rue du Petit-Banquier qui était déserte comme toujours, et il n’y suivit pas Jondrette. Bien lui en prit, car, parvenu près du mur bas où Marius avait entendu parler l’homme chevelu et l’homme barbu, Jondrette se retourna, s’assura que personne ne le suivait et ne le voyait, puis enjamba le mur, et disparut.
Le terrain vague que ce mur bordait communiquait avec l’arrière-cour d’un ancien loueur de voitures mal famé qui avait fait faillite et qui avait encore quelques vieux berlingots sous des hangars.
Marius pensa qu’il était sage de profiter de l’absence de Jondrette pour rentrer; d’ailleurs l’heure avançait; tous les soirs mame Burgon, en partant pour aller laver la vaisselle en ville, avait coutume de fermer la porte de la maison qui était toujours close à la brune; Marius avait donné sa clef à l’inspecteur de police; il était donc important qu’il se hâtât.
Le soir était venu; la nuit était à peu près fermée; il n’y avait plus, sur l’horizon et dans l’immensité, qu’un point éclairé par le soleil, c’était la lune.
Elle se levait rouge derrière le dôme bas de la Salpêtrière.
Marius regagna à grands pas le n° 50-52. La porte était encore ouverte quand il arriva. Il monta l’escalier sur la pointe du pied et se glissa le long du mur du corridor jusqu’à sa chambre. Ce corridor, on s’en souvient, était bordé des deux côtés de galetas en ce moment tous à louer et vides. Mame Burgon en laissait habituellement les portes ouvertes. En passant devant une de ces portes, Marius crut apercevoir dans la cellule inhabitée quatre têtes d’hommes immobiles que blanchissait vaguement un reste de jour tombant par une lucarne. Marius ne chercha pas à voir, ne voulant pas être vu. Il parvint à rentrer dans sa chambre sans être aperçu et sans bruit. Il était temps. Un moment après, il entendit mame Burgon qui s’en allait et la porte de la maison qui se fermait.
Chapitre XVI Où l’on retrouvera la chanson sur un air anglais à la mode en 1832
Marius s’assit sur son lit. Il pouvait être cinq heures et demie. Une demi-heure seulement le séparait de ce qui allait arriver. Il entendait battre ses artères comme on entend le battement d’une montre dans l’obscurité. Il songeait à cette double marche qui se faisait en ce moment dans les ténèbres, le crime s’avançant d’un côté, la justice venant de l’autre. Il n’avait pas peur, mais il ne pouvait penser sans un certain tressaillement aux choses qui allaient se passer. Comme à tous ceux que vient assaillir soudainement une aventure surprenante, cette journée entière lui faisait l’effet d’un rêve, et, pour ne point se croire en proie à un cauchemar, il avait besoin de sentir dans ses goussets le froid des deux pistolets d’acier.
Il ne neigeait plus; la lune, de plus en plus claire, se dégageait des brumes, et sa lueur mêlée au reflet blanc de la neige tombée donnait à la chambre un aspect crépusculaire.
Il y avait de la lumière dans le taudis Jondrette. Marius voyait le trou de la cloison briller d’une clarté rouge qui lui paraissait sanglante.
Il était réel que cette clarté ne pouvait guère être produite par une chandelle. Du reste, aucun mouvement chez les Jondrette, personne n’y bougeait, personne n’y parlait, pas un souffle, le silence y était glacial et profond, et sans cette lumière on se fût cru à côté d’un sépulcre.
Marius ôta doucement ses bottes et les poussa sous son lit.
Quelques minutes s’écoulèrent. Marius entendit la porte d’en bas tourner sur ses gonds, un pas lourd et rapide monta l’escalier et parcourut le corridor, le loquet du bouge se souleva avec bruit; c’était Jondrette qui rentrait.
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