Mikhaïl Lermontov - Un Héros De Notre Temps – Le Démon

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Un Héros De Notre Temps – Le Démon: краткое содержание, описание и аннотация

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Un héros de notre temps est constitué de cinq récits. Dans le premier texte, Béla, un vieil officier, Maximitch, conte les aventures de Petchorin qui enleva Béla, la fille d'un prince tartare. Dans le second texte, le narrateur et Maximitch croisent Petchorin en route vers la Perse. C'est l'occasion pour le narrateur de récupérer des extraits du journal tenu par Petchorin. Ayant appris la mort de Pétchorin, le narrateur publie ces extraits qui constituent les trois textes suivants: Taman, une histoire de contrebandiers, La Princesse Marie, dans lequelle le héros séduit deux femmes, ce qui le conduit à se battre en duel, et enfin Le Fataliste, où le héros s'interroge sur la force de la destinée.
Le Démon est l'histoire du démon qui, survolant le Caucase, s'éprend d'une jeune fille, Tamara, qui attend son fiancé. Celui-ci n'arrivera jamais. Tamara se réfugie ans un monastère, mais le démon la poursuit, et sa vision hante les pensées de la jeune fille.

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«Cette nuit, quand tout dormira, viens sur le rivage!»

Et d’un bond elle sauta hors de la chambre. Dans le vestibule elle renversa sur le parquet la théière et la bougie.

«Quel démon, que cette folle,» cria mon cosaque en se retournant sur la paille, essayant de réchauffer les restes du thé.

Alors seulement je revins à moi.

Vers deux heures, lors que tout se tut dans le port, j’éveillai mon cosaque et lui dis:

– Si je tire un coup de pistolet, accours sur le rivage.

Il ouvrit les yeux et me répondit machinalement:

– J’entends votre seigneurie.

Je passai mes pistolets à ma ceinture et sortis. Elle m’attendait sur la berge. Son vêtement était plus que léger; un fichu entourait sa taille souple.

– Marches derrière moi,» me dit-elle en me prenant par la main, et nous nous mîmes à descendre. Je ne comprends pas comment je ne me cassai pas le cou. En bas, nous tournâmes à droite et nous prîmes ce même chemin sur lequel j’avais, la veille, suivi l’aveugle. La lune n’était pas encore levée et deux petites étoiles seulement brillaient dans la voûte sombre comme des lanternes de phare, les ondes roulaient en cadence l’une après l’autre et en murmurant soulevaient à peine une barque amarrée au rivage.

«Entrons dans la barque» me dit mon guide.

J’hésitais, car je suis peu amateur des promenades sentimentales sur la mer, mais il n’était plus temps de refuser. Elle sauta dans la barque et moi derrière elle. Je n’étais pas revenu à moi que déjà nous nagions.

«Que signifie cela? lui demandai-je d’un ton furieux.

– Cela signifie, répondit-elle en m’asseyant sur un banc et entourant ma taille de ses mains; cela signifie que je t’aime.»

Sa joue touchait la mienne et je sentis sur mon visage son haleine ardente. Soudain j’entends tomber à l’eau quelque chose; je porte la main à ma ceinture, plus de pistolets! Oh! à ce moment un effrayant soupçon traversa mon esprit; le sang me monta à la tête. Je regardai en arrière; nous étions à cent mètres environ du bord et je ne savais pas nager. Je voulus me débarrasser d’elle; mais elle, comme un chat, s’accrocha à mes vêtements, et d’un choc violent faillit me jeter à la mer. La barque balançait, pourtant je parvins à me redresser, et alors commença entre nous une lutte désespérée. La fureur me donnait des forces, mais je remarquai bientôt que je le cédais en agilité à mon adversaire…

– Que me veux-tu? lui criai-je en serrant fortement sa petite main.

Ses doigts craquèrent, elle ne poussa pas un cri; cette nature de serpent endura cette torture.

– Tu vois, dit-elle, tu iras faire des rapports sur nous!»

Et, avec une force surnaturelle, elle me jeta sur le bord. Enlacés par la ceinture, nous tombâmes et penchions sur l’eau; ses cheveux touchaient la mer, le moment était décisif. M’appuyant alors sur mon genou, je la saisis d’une main par les cheveux, de l’autre à la gorge; elle lâcha mes vêtements et d’un seul coup je la lançai au milieu des flots.

Il faisait sombre; sa tête parut deux fois au milieu de l’écume des vagues, et puis, je ne vis plus rien…

Dans le fond de la barque, je trouvai la moitié d’une vieille rame. Et après de longs efforts je pus regagner le bord. En suivant le rivage jusqu’à la masure j’observai malgré moi les lieux où la veille, l’aveugle était venu attendre le navigateur nocturne. La lune glissait déjà dans les cieux et il me sembla que j’apercevais quelque chose de blanc assis sur le rivage; je m’approchai doucement, stimulé par la curiosité, et me couchai entre les herbes; avançant ensuite la tête, je pus bien voir des rochers tout ce qui se faisait en bas, et sans m’en étonner beaucoup, je me réjouis de reconnaître ma petite ondine. Elle exprimait l’onde amère de ses longs cheveux; sa chemise humide dessinait sa taille souple et sa gorge protubérante. Bientôt une barque se montra au loin; elle aborda rapidement, et comme la veille un homme en sortit en costume tartare; il avait les cheveux coupés à la cosaque et au cuir de sa ceinture pendait un grand couteau.

– Ianko! lui dit-elle, tout est perdu! Puis leur conversation se prolongea, mais si bas, que je ne pouvais rien entendre…

– Mais où est l’aveugle? dit enfin Ianko, en élevant la voix.

– Je l’ai envoyé à la maison, répondit-elle.

Au bout d’un moment l’aveugle parut portant sur son dos un sac qu’ils placèrent dans la barque.

– Écoute-moi, l’aveugle, dit Ianko, garde bien la maison… tu sais? là sont de riches marchandises… Dis à… (je n’entendis pas le nom) que je ne puis plus le servir; les affaires vont mal, il ne me verra plus, il y a du danger maintenant; j’irai chercher du travail ailleurs, et il ne retrouvera pas un hardi marin comme moi. Oui, dis-lui que s’il avait mieux payé mes peines, Ianko ne l’aurait pas abandonné; mais mon chemin est partout où souffle le vent et gronde la mer… Après un peu de silence, Ianko continua: Elle viendra avec moi, elle ne peut rester ici. Mais dis à la vieille que son heure est venue et qu’elle doit faire place aux autres… elle ne nous reverra jamais.

– Et moi, que deviendrai-je? dit l’aveugle d’une voix plaintive.

– Que veux-tu que je fasse de toi? fut sa réponse.

Cependant mon ondine sauta dans la barque et fit un signe à son compagnon; celui-ci plaça quelque chose dans la main de l’aveugle et ajouta:

– Allons, achète-toi des pains d’épices.

– Tu ne me donnes que cela? dit l’aveugle.

– Tiens! voilà encore; et quelque monnaie résonna en tombant sur la pierre.

L’aveugle ne la prit pas.

Ianko sauta dans la barque; le vent soufflait de la rive, ils étendirent une petite voile et voguèrent rapidement. Longtemps la lune éclaira au milieu des ondes obscures leur blanche voile. L’aveugle était toujours assis sur le rivage et j’entendais comme des sanglots; il pleurait effectivement, et longtemps, longtemps… j’en eus l’âme navrée. Aussi pourquoi avait-il plu à la destinée de me jeter au milieu de ce cercle paisible d’honnêtes contrebandiers !… Comme une pierre qui tombe dans une source à l’onde polie, j’étais venu troubler leur tranquillité et comme la pierre j’avais failli aller au fond.

Je retournai à la maison. Dans le vestibule, la bougie presque consumée pétillait dans une écuelle de bois, et malgré mes ordres, mon cosaque dormait d’un profond sommeil tenant son fusil entre ses mains. Je le laissai dormir, et prenant la bougie, j’entrai dans la cabane; hélas! ma cassette, mon sabre à la monture d’argent et mon poignard turc, – présents précieux, tout avait disparu. Je devinai alors quels effets traînait ce maudit aveugle. J’éveillai mon cosaque assez rudement. Je le gourmandai, me fâchai, mais il n’y avait rien à faire! N’aurais-je pas été ridicule en effet, d’aller me plaindre à l’autorité, d’avoir été volé par un enfant aveugle et d’avoir failli être noyé par une jeune fille de dix-huit ans? Heureusement, je vis la possibilité de partir le matin même et je quittai Taman. Ce que devinrent la vieille et le pauvre aveugle, je l’ignore; mais pour un officier en mission, quelle bizarre aventure, gaie et triste en même temps!

II LA PRINCESSE MARIE

11 Mai 18…

Je suis arrivé hier à Piatigorsk et j’ai loué un logement à l’extrémité de la ville, qui est un lieu très élevé, situé au pied du Machouk [13]. Par les temps d’orage, les nuages descendent jusque sur mon toit. Aujourd’hui, à cinq heures du matin, quand j’ai ouvert ma fenêtre, ma chambre s’est remplie du parfum des fleurs, qui garnissent, tout autour, de modestes haies: Les branches des cerisiers en fleur semblent regarder par ma croisée et le vent quelquefois, jonche de leurs blancs pétales ma table à écrire. J’ai une vue admirable de trois côtés: Au couchant, les cinq coupoles du Bechtou, teintes d’un bleu sombre et semblables aux derniers nuages d’un orage dissipé; au nord le Machouk, qui s’élève pareil au chapeau fourré d’un Persan et me cache toute cette partie de l’horizon; à l’orient le panorama est plus gai: En bas, devant moi, fourmille la petite ville, neuve, éclatante de propreté; j’entends le murmure de ses fontaines salutaires et celui de sa foule polyglotte. Plus loin les montagnes s’amoncèlent en amphithéâtre, de plus en plus bleues et sombres, puis à l’extrémité de l’horizon s’étend la ligne argentée des sommets qui commencent au Kazbek et finissent aux deux pointes de l’Elborous. Qu’il est gai de vivre dans un tel lieu! Aussi de molles sensations remplissent tout mon être. L’air est pur et doux comme un baiser de jeune fille, le soleil chaud, le ciel bleu. Que faut-il de plus, ce me semble? Pourquoi existe-t-il des passions, des désirs, des regrets? Mais il est temps, et je vais à la fontaine Élisabeth, où, dit-on, se rassemble toute la bonne société des eaux…

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