Mikhaïl Lermontov - Un Héros De Notre Temps – Le Démon

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Un Héros De Notre Temps – Le Démon: краткое содержание, описание и аннотация

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Un héros de notre temps est constitué de cinq récits. Dans le premier texte, Béla, un vieil officier, Maximitch, conte les aventures de Petchorin qui enleva Béla, la fille d'un prince tartare. Dans le second texte, le narrateur et Maximitch croisent Petchorin en route vers la Perse. C'est l'occasion pour le narrateur de récupérer des extraits du journal tenu par Petchorin. Ayant appris la mort de Pétchorin, le narrateur publie ces extraits qui constituent les trois textes suivants: Taman, une histoire de contrebandiers, La Princesse Marie, dans lequelle le héros séduit deux femmes, ce qui le conduit à se battre en duel, et enfin Le Fataliste, où le héros s'interroge sur la force de la destinée.
Le Démon est l'histoire du démon qui, survolant le Caucase, s'éprend d'une jeune fille, Tamara, qui attend son fiancé. Celui-ci n'arrivera jamais. Tamara se réfugie ans un monastère, mais le démon la poursuit, et sa vision hante les pensées de la jeune fille.

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– Allons, que t’importe?…» Mais au moins l’hôtesse s’est-elle montrée?

– Aujourd’hui, pendant votre absence, il est venu une vieille femme et sa fille.

– Quelle fille? puisqu’elle n’en a pas.

– Ah! Dieu seul sait si c’est sa fille; mais tenez, la vieille est assise là-bas dans la cabane.

J’entrai dans la masure. Le poêle était tout grand allumé et sur ce poêle cuisait un dîner assez succulent pour de pauvres gens. La vieille, à toutes mes questions, répondit qu’elle était sourde et qu’elle n’entendait pas. Que faire avec elle? Je revins vers l’aveugle qui était assis devant le poêle et entretenait le feu avec des broussailles.

– Te voilà, aveugle du diable! lui dis-je en le prenant par l’oreille. Dis-moi où cette nuit tu as traîné ce paquet?

Mais soudain mon aveugle se mit à pleurer, à pousser des cris et à se lamenter:

– Où je suis allé?

– N’es-tu pas allé quelque part avec un paquet?

– Quel paquet?…

Cette fois la vieille entendit et se mit à grogner:

«En voilà des inventions sur ce pauvre estropié. Pourquoi lui en voulez-vous? que vous a-t-il fait?»

Tout cela m’agaçait et je sortis, décidé à avoir la clef de cette énigme.

Je m’enveloppai dans mon manteau et m’assis contre la cloison, sur une pierre. Devant moi s’étendait la mer encore agitée par la tempête de la nuit; son bruit monotone, semblable au murmure d’une ville endormie, me rappela mes années passées dans le Nord, où se trouve notre froide capitale. Plongé dans ces souvenirs, je m’oubliai… Une heure environ s’écoula ainsi, peut-être davantage. Soudain, quelque chose de semblable à un chant frappa mon oreille; c’était effectivement une chanson que disait une fraîche voix de femme. Mais d’où venait-elle? Je me mets à écouter avec soin; c’était un chant mélodieux, tantôt lent et triste, tantôt rapide et animé. Je regarde et je ne vois personne autour de moi. J’écoute de nouveau; les sons semblaient venir du ciel; alors je levai les yeux. Sur le toit de la cabane, j’aperçus une jeune fille en manteau rayé, les cheveux dénoués au vent, une véritable ondine. De sa main elle protégeait ses yeux contre les rayons du soleil et regardait attentivement au loin; tantôt riant et se parlant à elle-même, tantôt reprenant de nouveau sa chanson.

Je me souviens de ce chant mot à mot:

Libres comme la volonté,
Dans la mer verte,
Vont tous les navires
Aux voiles blanches.

Parmi ces navires,
Ma nacelle
Ma nacelle est sans voiles;
Et n’a que deux rames.

L’ouragan commence à souffler;
Les vieux navires
S’enlèvent sur les avirons
Et se dispersent sur la mer.

Moi je me mets
À saluer profondément la mer:
En lui disant: méchante mer!
Respecte ma nacelle.

Ma nacelle porte
Des objets précieux;
Et au milieu des ombres de la nuit
Une tête hardie la conduit.

Involontairement, il me vint à l’idée que pendant la nuit j’avais entendu cette même voix. Je réfléchis un moment, et lorsque je regardai de nouveau vers le toit, la jeune fille n’y était plus. Tout à coup elle passa près de moi en chantant autre chose et en faisant claquer ses doigts; puis elle courut auprès de la vieille avec laquelle elle engagea une discussion, La vieille était furieuse, mais la jeune fille riait aux éclats. Soudain je vois mon ondine reprendre sa course et ses bonds, se placer devant moi, s’arrêter et me regarder fixement dans les yeux, comme si ma présence l’étonnait; puis elle se retourna négligemment et regagna doucement le port. Mais cela ne finit pas là: Tout le jour elle rôda autour de mon logement, ne cessant un seul instant de bondir et de chanter. C’était un être étrange! sur son visage on ne lisait aucun indice de folie; ses yeux, au contraire, s’arrêtaient sur moi avec une vive pénétration, me paraissaient doués d’une puissance magnétique, et à chaque fois semblaient attendre de moi une interrogation. Mais lorsque j’essayais de lui parler elle s’enfuyait en souriant malignement.

Décidément je n’avais jamais vu une pareille femme. Elle était loin d’être belle; mais j’ai aussi mes préjugés sur le compte de la beauté; il y avait chez elle beaucoup de race. La race, chez les femmes comme chez les chevaux, est une chose importante; cette découverte appartient à la jeune France. Elle (la race et non la jeune France) se fait remarquer en grande partie par l’allure, les mains et les pieds; habituellement le nez l’indique aussi beaucoup. Un nez régulier est plus rare en Russie que les petits pieds. Ma chanteuse ne paraissait pas avoir plus de dix-huit ans. Sa taille était d’une souplesse extraordinaire, et, chose qui lui était particulière, sa tête penchait naturellement; ses longs cheveux blonds avaient le chatoiement de l’or et voltigeaient sur la peau hâlée de son cou et de ses épaules; son nez était surtout régulier. Tout cela m’avait séduit, et quoique dans ses regards peu francs je lusse un je ne sais quoi de sauvage et de suspect, la puissance de mes préjugés était telle que son nez régulier me rendit fou. Je m’imaginai que j’avais trouvé la Mignon de Gœthe, cette création fantasque de son imagination allemande. Et effectivement il y avait entre elles beaucoup de ressemblance. C’étaient les mêmes passages brusques d’une grande agitation à une complète immobilité, et le même langage énigmatique, les mêmes bonds, les mêmes chansons étranges…

Vers le soir, je l’arrêtai près de la porte et j’eus avec elle la conversation suivante:

– Dis-moi, ma belle, que faisais-tu aujourd’hui sur le toit?

– Mais, j’examinais d’où soufflait le vent.

– Pourquoi cela?

– D’où vient le vent vient le bonheur.

– Comment! est-ce qu’en chantant tu appelais le bonheur? Mais si, contre ton attente, tu gagnais le malheur, en chantant?

– Où l’on chante l’on est heureux. Où ne sera pas le mieux sera le pire, et de là au bien il n’y a pas loin.

– Qui t’a appris cette chanson?

– Personne ne me l’a apprise. Je chante ce que j’imagine. Entendre quelqu’un, c’est l’écouter; si l’on ne veut pas l’entendre, il ne faut pas l’écouter.

– Mais comment t’appelle-t-on, ma chanteuse?

– Celui qui m’a baptisée le sait.

– Mais qui t’a baptisée.

– Pourquoi le saurais-je?

– Quelle dissimulée! Ah! mais, voilà, je sais quelque chose sur toi (elle ne changea pas de visage et ne remua pas même les lèvres, comme si cela ne la regardait pas.) Je sais que la nuit passée tu es allée sur le rivage.

Et je lui racontai sérieusement tout ce que j’avais vu la nuit, pensant la troubler. Elle se mit à rire à gorge déployée.

– Vous avez vu beaucoup et vous savez bien peu; mais ce que vous savez mettez-le sous clef [12].

– Et si, par exemple, je m’imaginais d’aller le raconter au gouverneur?» lui dis-je en me faisant une mine sérieuse et prenant un air sévère.

Elle bondit en chantant et s’enfuit comme l’oiseau effrayé s’échappe d’un buisson; mes dernières paroles l’avaient effarouchée. Je n’en soupçonnai point alors l’importance, et j’eus occasion de m’en repentir plus tard.

Cependant, la nuit était venue; j’ordonnai à mon cosaque de mettre au feu ma théière de campagne; j’allumai une bougie, m’assis près de la table et me mis à fumer ma pipe. J’achevais ma deuxième tasse de thé lorsque tout à coup la porte s’ouvrit, un léger bruit de vêtement se fit entendre derrière moi; je tressaillis et me retournai. C’était elle, mon ondine! Elle s’assit devant moi doucement et en silence, et dirigea sur moi ses yeux profonds. Je ne sais pourquoi ce regard me parut admirablement tendre. Il me rappela un de ces regards qui, dans les années passées, m’avaient absolument poussé à jouer ma vie. Elle semblait attendre une question, mais je me taisais, plein d’un trouble inexprimable. Son visage était couvert d’une sombre pâleur, signe de l’agitation de son âme; sa main errait sans but sur la table, et je remarquai qu’elle tremblait légèrement; son sein se gonflait et elle paraissait retenir sa respiration. Cette scène commençait à m’agacer et je m’apprêtais à rompre le silence d’une façon banale en lui présentant une tasse de thé, lorsque soudain elle s’élança, entoura mon cou de ses bras et déposa sur mes lèvres un baiser humide et brûlant. Un nuage passa sur mes yeux, ma tête s’enflamma et je la serrai dans mes bras avec toute la force et la passion de la jeunesse; mais elle glissa comme une couleuvre entre mes bras et me dit à l’oreille:

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