Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome I

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Le prince Mychkine est un être fondamentalement bon, mais sa bonté confine à la naïveté et à l'idiotie, même s'il est capable d'analyses psychologiques très fines. Après avoir passé sa jeunesse en Suisse dans un sanatorium pour soigner son épilepsie (maladie dont était également atteint Dostoïevski) doublée d'une sorte d'autisme, il retourne en Russie pour pénétrer les cercles fermés de la société russe. Lors de la soirée d'anniversaire de Nastassia Filippovna, le prince Mychkine voit un jeune bourgeois, Parfen Semenovitch Rogojine arriver ivre et offrir une forte somme d'argent à la jeune femme pour qu'elle le suive. Le prince perçoit le désespoir de Nastasia Philippovna, en tombe maladivement amoureux, et lui propose de l'épouser. Après avoir accepté son offre, elle s'enfuit pourtant avec Rogojine. Constatant leur rivalité, Rogojine tente de tuer le prince mais ce dernier est paradoxalement sauvé par une crise d'épilepsie qui le fait s'écrouler juste avant le meurtre… Ayant créé des liens auprès de la famille Epantchine, il fait la connaissance d'une société petersbourgeoise mêlant des bourgeois, des ivrognes, des anciens militaires et des fonctionnaires fielleux. Se trouvant du jour au lendemain à la tête d'une grande fortune, il avive la curiosité de la société pétersbourgeoise et vient s'installer dans un lieu de villégiature couru, le village de Pavlovsk…

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– J’ai là-bas, dit Hippolyte, en s’efforçant de relever la tête, un frère et des sœurs, pauvres petits innocents… Elle les pervertira! Vous, vous êtes une sainte,… vous êtes une enfant vous-même, sauvez-les! Arrachez-les à cette… elle… c’est une honte… Oh! venez-leur en aide, secourez-les; Dieu vous le rendra au centuple; faites-le pour l’amour de Dieu, pour l’amour du Christ!

– Décidez-vous à dire ce que nous devons faire maintenant, Ivan Fiodorovitch! s’écria avec colère Elisabeth Prokofievna. Ayez la bonté de sortir de votre majestueux silence. Si vous ne prenez pas une résolution, sachez que je passerai toute la nuit ici. J’en ai assez de subir votre bon plaisir et votre tyrannie!

Elle parlait avec exaltation et emportement; il lui fallait une réponse immédiate. Dans des conjonctures semblables, les assistants, même s’ils sont nombreux, gardent généralement le silence et se tiennent sur une curiosité passive; ils évitent de se déclarer, quittes à énoncer leur opinion longtemps après. Parmi les personnes présentes, il y en avait qui seraient bien restées là jusqu’au matin sans proférer un seul mot; c’était le cas de Barbe Ardalionovna, qui s’était tenue à l’écart durant toute la soirée, sans desserrer les dents, mais extrêmement attentive – sans doute avait-elle ses raisons – à tout ce qui se disait.

– Ma chère amie, déclara le général, mon avis est qu’une garde-malade serait ici plus utile que toute votre agitation. Et il serait désirable qu’un homme sobre et de confiance passe ici la nuit. En tout cas il faut demander au prince de donner des ordres… et laisser tout de suite le malade se reposer. Demain on pourra de nouveau s’en occuper.

– Il va être minuit; nous partons. Vient-il avec nous ou reste-t-il chez vous? demanda Doktorenko au prince sur un ton acerbe.

– Si vous le voulez, vous pouvez rester auprès de lui, dit le prince. Il y a assez de place.

– Excellence, fit à l’improviste M. Keller en interpellant le général avec emphase, s’il faut un homme de confiance pour passer la nuit, je me sacrifierai volontiers pour mon ami… c’est une telle âme! Il y a longtemps, Excellence, que je le considère comme un grand homme! Mon éducation, certes, a été manquée; mais lui, quand il critique, ce sont des perles, des perles qui sortent de sa bouche, Excellence!

Le général se détourna avec un geste accablé.

– Je serai enchanté qu’il reste; assurément il lui est difficile de repartir, fit le prince en réponse aux questions lancinantes d’Elisabeth Prokofievna.

– Tu dors, je crois? Si tu ne veux pas t’en charger, mon ami, je le transporterai chez moi. Ah! mon Dieu! lui-même tient à peine sur ses jambes! Serais-tu malade, prince?

Elisabeth Prokofievna s’était attendue l’après-midi à trouver le prince sur son lit de mort. En le voyant sur pied, elle s’était exagéré son rétablissement. Sa crise récente, les souvenirs poignants qui s’y rattachaient, la fatigue et les émotions de cette soirée, d’abord au sujet du «fils de Pavlistchev», ensuite à propos d’Hippolyte, tout cela avait exacerbé l’émotivité maladive du prince au point de le mettre dans un état voisin de la fièvre. En outre, un nouveau souci, une nouvelle appréhension même, se lisait maintenant dans ses yeux: il regardait Hippolyte avec inquiétude, comme s’il s’attendait encore à une autre explosion de sa part.

Soudain Hippolyte se leva affreusement pâle; son visage décomposé exprimait une honte effroyable, accablante, qui se manifestait surtout dans le regard haineux et apeuré qu’il promenait sur l’assistance et dans le sourire égaré et sournois qui crispait ses lèvres frémissantes. Puis il baissa les yeux et, avec le même sourire, il se traîna d’un pas chancelant vers Bourdovski et Doktorenko qui l’attendaient à l’issue de la terrasse; il allait partir avec eux.

– Voilà justement ce que je redoutais! s’écria le prince. Cela devait arriver.

Hippolyte se tourna brusquement vers lui dans un accès de fureur qui fit palpiter tous les traits de son visage.

– Ah! c’est ce que vous redoutiez! «Cela devait arriver», dites-vous! Eh bien! sachez que, s’il est ici un homme que je haïsse, – hurla-t-il d’une voix perçante dont les sifflements s’accompagnaient de jets de salive, – (je vous hais tous, tous!) cet homme, c’est vous! vous, âme de jésuite, âme mielleuse, idiot, millionnaire bienfaisant; je vous hais plus que tous et tout au monde! Il y a longtemps que je vous ai deviné et que j’ai commencé à vous haïr; du jour où j’ai entendu parler de vous, je vous ai exécré du plus profond de mon âme… C’est vous qui m’avez attiré dans ce piège! C’est vous qui avez déchaîné en moi cet accès! Vous avez poussé un moribond à se couvrir de honte; c’est vous, oui! vous, qui êtes responsable de ma bassesse et de ma pusillanimité! Je vous aurais tué si j’avais dû continuer de vivre. Je n’ai que faire de vos bienfaits; je n’en veux recevoir de personne; vous m’entendez, de personne! J’ai eu un accès de délire; vous n’avez pas le droit de triompher de cela!… Je vous maudis tous une fois pour toutes.

Il resta à court de souffle.

– Il a eu honte d’avoir pleuré! murmura Lébédev à Elisabeth Prokofievna. «Cela devait arriver!» Quel homme que le prince! il a lu au fond de son âme…

Mais Elisabeth Prokofievna ne daigna pas le regarder. Elle était campée fièrement et, la tête rejetée en arrière, dévisageait «ces gens de rien» avec une curiosité méprisante. Lorsque Hippolyte eut fini de parler, le général esquissa un haussement d’épaules; elle le toisa alors, d’un air courroucé, des pieds à la tête, comme pour lui demander compte de ce mouvement, puis elle se tourna aussitôt vers le prince.

– Merci, prince, ami excentrique de notre maison, merci pour l’agréable soirée dont nous vous sommes tous redevables. Je présume que vous êtes maintenant dans la joie à l’idée d’avoir réussi à nous associer, nous aussi, à vos folies… En voilà assez! cher ami; merci du moins de nous avoir donné une occasion de vous bien connaître!…

Avec des gestes de dépit elle se mit à arranger sa mantille en attendant le départ de «ces gens-là». Sur ces entrefaites un fiacre vint les prendre, amené par le fils de Lébédev, le collégien, que Doktorenko avait envoyé un quart d’heure auparavant chercher un véhicule. Le général crut aussitôt devoir ajouter un petit mot aux paroles que sa femme venait de prononcer:

– Le fait est, prince, que, moi-même, je ne m’attendais pas… après tout… après toutes nos relations d’amitié,… puis enfin, Elisabeth Prokofievna…

– Voyons, comment peut-on le traiter ainsi! s’écria Adélaïde, qui s’approcha avec empressement du prince et lui tendit la main.

Il lui sourit d’un air égaré. Soudain un chuchotement précipité lui fit à l’oreille une sensation de brûlure; c’était Aglaé qui lui murmurait:

– Si vous ne mettez pas à l’instant ces vilaines gens dehors, je vous haïrai toute ma vie, toute ma vie, et vous seul!

Elle paraissait hors d’elle-même, mais se détourna avant que le prince eût eu le temps de la regarder. Au reste il n’y avait plus personne à mettre à la porte: tant bien que mal, on était arrivé à caser le malade dans la voiture et celle-ci venait de partir.

– Est-ce que cela va durer encore longtemps, Ivan Fiodorovitch? Qu’en pensez-vous? Aurai-je encore longtemps à subir ces malfaisants garnements?

– Mais, ma chère amie,… moi je suis naturellement disposé… et le prince…

Ivan Fiodorovitch tendit tout de même la main au prince puis, sans laisser à celui-ci le temps de la lui serrer, il se précipita derrière Elisabeth Prokofievna qui descendait les marches de la terrasse en manifestant bruyamment sa colère. Adélaïde, son fiancé et Alexandra firent au prince des adieux d’une sincère cordialité. Eugène Pavlovitch était avec eux; c’était le seul qui fût de bonne humeur.

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