Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome I

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Le prince Mychkine est un être fondamentalement bon, mais sa bonté confine à la naïveté et à l'idiotie, même s'il est capable d'analyses psychologiques très fines. Après avoir passé sa jeunesse en Suisse dans un sanatorium pour soigner son épilepsie (maladie dont était également atteint Dostoïevski) doublée d'une sorte d'autisme, il retourne en Russie pour pénétrer les cercles fermés de la société russe. Lors de la soirée d'anniversaire de Nastassia Filippovna, le prince Mychkine voit un jeune bourgeois, Parfen Semenovitch Rogojine arriver ivre et offrir une forte somme d'argent à la jeune femme pour qu'elle le suive. Le prince perçoit le désespoir de Nastasia Philippovna, en tombe maladivement amoureux, et lui propose de l'épouser. Après avoir accepté son offre, elle s'enfuit pourtant avec Rogojine. Constatant leur rivalité, Rogojine tente de tuer le prince mais ce dernier est paradoxalement sauvé par une crise d'épilepsie qui le fait s'écrouler juste avant le meurtre… Ayant créé des liens auprès de la famille Epantchine, il fait la connaissance d'une société petersbourgeoise mêlant des bourgeois, des ivrognes, des anciens militaires et des fonctionnaires fielleux. Se trouvant du jour au lendemain à la tête d'une grande fortune, il avive la curiosité de la société pétersbourgeoise et vient s'installer dans un lieu de villégiature couru, le village de Pavlovsk…

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– L’incident baroque d’hier – laissa échapper Gania – était sans aucun doute prémédité et ne saurait être retenu à sa charge. Pour trouver à redire à sa conduite il faut chercher la petite bête ou recourir à la calomnie; ce qui, d’ailleurs, ne tardera pas.

Il s’attendait à ce que le prince lui demandât pour quelle raison il regardait l’incident de la veille comme prémédité, et aussi pourquoi on ne tarderait pas à recourir à la calomnie.

Mais le prince ne posa aucune question sur ces deux points.

Gania fournit ensuite des renseignements détaillés sur le compte d’Eugène Pavlovitch, sans que le prince l’eût davantage interrogé; c’était d’autant plus étrange que ce sujet intervenait sans rime ni raison dans la conversation. Selon lui, Eugène Pavlovitch n’avait pas été en relation auparavant avec Nastasie Philippovna; même actuellement, c’était à peine s’il la connaissait pour lui avoir été présenté trois ou quatre jours plus tôt à la promenade. Et il était douteux qu’il fût allé chez elle, même une fois et en compagnie d’autres personnes.

Pour ce qui est des traites, la chose était possible (Gania la tenait même pour certaine). Assurément Eugène Pavlovitch avait une grande fortune, mais «il régnait un certain désordre dans la gestion de ses biens»… Il tourna court et n’en dit pas plus long sur ce curieux chapitre. Hormis l’allusion rapportée plus haut, il ne revint pas non plus sur la sortie que Nastasie Philippovna avait faite la veille.

À la fin Barbe Ardalionovna vint chercher Gania, mais ne resta chez le prince qu’une minute, pendant laquelle elle trouva le temps d’annoncer (sans avoir été non plus questionnée) qu’Eugène Pavlovitch passait la journée et peut-être le lendemain à Pétersbourg et que son mari (Ivan Pétrovitch Ptitsine) y était également, sans doute pour s’occuper aussi des affaires d’Eugène Pavlovitch; évidemment, il y avait quelque chose là-dessous. En partant, elle ajouta qu’Elisabeth Prokofievna était aujourd’hui d’une humeur massacrante et qu’Aglaé – chose plus étrange – s’était brouillée avec toute la famille, non seulement avec son père et sa mère mais même avec ses deux sœurs; «cela n’était pas bien du tout». Après qu’elle eut donné, comme incidemment, cette nouvelle (qui était pour le prince de la plus haute importance), elle et son frère prirent congé. De l’affaire du «fils de Pavlistchev» Gania ne souffla mot, soit par feinte modestie, soit pour «ménager les sentiments du prince». Celui-ci ne l’en remercia pas moins encore une fois de la peine qu’il s’était donnée pour terminer cette affaire.

Enchanté de se trouver enfin seul, le prince descendit de la terrasse, traversa la route et pénétra dans le parc; il voulait réfléchir et avait une décision à prendre. Or, cette décision était justement de celles auxquelles on ne réfléchit point mais que l’on prend tout de go: il avait une soudaine et terrible envie de tout planter là, de s’en aller précipitamment, sans même dire adieu à personne, et de retourner là d’où il venait, dans l’éloignement et la solitude. Il pressentait que, s’il restait encore à Pavlovsk, ne fût-ce que quelques jours, il s’enliserait irrémédiablement dans ce milieu dont il ne pourrait désormais se détacher. Mais il ne s’accorda pas dix minutes de réflexion et convint incontinent que la fuite était «impossible» et qu’elle constituerait presque une lâcheté; les problèmes qui s’imposaient à lui étaient tels qu’il n’avait plus le droit de ne pas les résoudre ou, tout au moins, de ne pas consacrer toutes ses forces à leur trouver une solution. C’est dans cet état d’esprit qu’il rentra chez lui, n’ayant pas consacré plus d’un quart d’heure à sa promenade. À ce moment il se sentit tout à fait malheureux.

Lébédev était toujours absent, en sorte que, dans la soirée, Keller réussit à s’introduire chez le prince. Il n’était pas ivre mais en veine d’épanchements et de confidences. Il déclara d’emblée qu’il venait lui raconter toute sa vie et que c’était dans cette intention qu’il était resté à Pavlovsk; il n’y aurait pas eu moyen de le mettre à la porte; il ne serait parti pour rien au monde. Il voulut se lancer dans un discours long et décousu, mais dès les premiers mots il passa à la conclusion et avoua qu’il avait perdu «toute ombre de moralité» (uniquement par absence de croyance en Dieu) au point d’en être arrivé à voler.

– Pouvez-vous, dit-il, vous imaginer une chose pareille!

– Écoutez, Keller, à votre place je n’avouerais pas cela, hors le cas de nécessité absolue, commença le prince. – Au surplus il est bien possible que vous vous calomniiez intentionnellement.

– Je ne dis cela qu’à vous, à vous seul, et uniquement en vue de contribuer à mon développement moral. Je n’en reparlerai à personne et j’emporterai mon secret dans la tombe. Mais, prince, si seulement vous saviez combien il est difficile, à notre époque, de se procurer de l’argent! Où en prendre? Permettez-moi de vous poser la question. On ne reçoit qu’une réponse: «apporte-nous de l’or et des diamants, nous te prêterons là-dessus». De l’or et des diamants, c’est-à-dire ce que je n’ai justement pas; pouvez-vous vous figurer cela? J’ai fini par me fâcher et après un moment j’ai dit: «Et sur des émeraudes, m’avancerez-vous de l’argent?» – «Oui, sur des émeraudes nous en avancerons». – «C’est bon, ai-je fait en prenant mon chapeau pour sortir; le diable vous emporte, gredins que vous êtes!» Ma parole!

– Vous aviez donc des émeraudes?

– Des émeraudes? Ah! prince! vous regardez encore la vie avec une sérénité et une ingénuité que l’on peut qualifier de pastorales!

Le prince éprouvait moins de pitié pour Keller que de honte à entendre ses confidences. Une pensée lui traversa l’esprit: «Ne pourrait-on pas faire quelque chose de cet homme en exerçant sur lui une influence salutaire?» Il écarta toutefois, pour diverses raisons, l’idée que cette influence pût être la sienne, non par modestie, mais à cause de sa manière particulière d’envisager les faits. Ils prirent peu à peu tant d’intérêt à s’entretenir ensemble qu’ils ne songèrent plus à se séparer. Keller mit un empressement peu commun à confesser des actes dont il semblait impossible qu’un homme pût faire l’aveu. À chacune de ces confidences il affirmait qu’il se repentait sincèrement et que son cœur était «plein de larmes»; ce qui ne l’empêchait pas d’étaler ses fautes sur un ton de fierté et parfois d’une manière si comique que le prince et lui finissaient par rire comme des fous.

– L’essentiel, dit enfin le prince, c’est qu’il y a en vous une confiance d’enfant et une rare franchise. Savez-vous que cela suffit à vous faire pardonner bien des choses?

– J’ai l’âme noble, noble et chevaleresque! confirma Keller avec attendrissement. Mais voilà, prince, cette noblesse n’existe qu’idéalement et pour ainsi dire en puissance; elle ne se traduit jamais dans les faits. Pourquoi cela? je ne puis le comprendre.

– Ne désespérez pas. Maintenant on peut dire avec certitude que vous m’avez dévoilé le fond de votre âme; du moins il me semble qu’il est impossible d’ajouter quoi que ce soit à tout ce que vous m’avez révélé. N’est-il pas vrai?

– Impossible? s’écria Keller sur un ton de commisération; oh! prince, vous jugez encore les hommes avec les idées d’un Suisse.

– Se peut-il que vous ayez encore quelque chose à ajouter fit le prince mi-confus, mi-étonné. Mais, dites-moi un peu, Keller, ce que vous attendiez de moi en me faisant ces confidences et pourquoi vous êtes venu?

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