Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome I

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Le prince Mychkine est un être fondamentalement bon, mais sa bonté confine à la naïveté et à l'idiotie, même s'il est capable d'analyses psychologiques très fines. Après avoir passé sa jeunesse en Suisse dans un sanatorium pour soigner son épilepsie (maladie dont était également atteint Dostoïevski) doublée d'une sorte d'autisme, il retourne en Russie pour pénétrer les cercles fermés de la société russe. Lors de la soirée d'anniversaire de Nastassia Filippovna, le prince Mychkine voit un jeune bourgeois, Parfen Semenovitch Rogojine arriver ivre et offrir une forte somme d'argent à la jeune femme pour qu'elle le suive. Le prince perçoit le désespoir de Nastasia Philippovna, en tombe maladivement amoureux, et lui propose de l'épouser. Après avoir accepté son offre, elle s'enfuit pourtant avec Rogojine. Constatant leur rivalité, Rogojine tente de tuer le prince mais ce dernier est paradoxalement sauvé par une crise d'épilepsie qui le fait s'écrouler juste avant le meurtre… Ayant créé des liens auprès de la famille Epantchine, il fait la connaissance d'une société petersbourgeoise mêlant des bourgeois, des ivrognes, des anciens militaires et des fonctionnaires fielleux. Se trouvant du jour au lendemain à la tête d'une grande fortune, il avive la curiosité de la société pétersbourgeoise et vient s'installer dans un lieu de villégiature couru, le village de Pavlovsk…

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– Je ne te laisserai rien! s’écria Lébédev exaspéré.

– Écoutez, Lébédev, dit le prince d’une voix ferme en se détournant du jeune homme, je sais par expérience que vous êtes un homme sérieux en affaires quand vous le voulez… Je ne dispose que de fort peu de temps et si vous… Excusez-moi: j’ai oublié vos nom et prénom; voulez-vous me les rappeler?

– Ti… ti… moféi [59].

– Et?

– Loukianovitch.

De nouveau tout le monde éclata de rire.

– Il a menti! s’écria le neveu. Il a menti même en disant son nom. Prince, il ne s’appelle pas du tout Timoféï Loukianovitch, mais Loukiane Timoféïévitch! Dis-nous pourquoi tu as menti? Loukiane ou Timoféï, n’est-ce pas tout un pour toi? Et qu’est-ce que cela peut faire au prince? Ma parole, il ment par pure habitude!

– Se peut-il qu’il en soit ainsi? demanda le prince qui perdait patience.

– C’est vrai, je m’appelle Loukiane Timoféïévitch, avoua piteusement Lébédev en baissant les yeux avec soumission et en portant de nouveau la main à son cœur.

– Mais, bonté divine, pourquoi alors avez-vous menti?

– Par humilité, balbutia Lébédev en baissant davantage la tête.

– Je ne vois pas quelle humilité il y a dans ce mensonge. Ah! si seulement je savais où trouver maintenant Kolia! dit le prince en faisant mine de s’en aller.

– Je vais vous dire où est Kolia, déclara le jeune homme.

– Non, non! interrompit précipitamment Lébédev.

– Kolia a passé la nuit avec nous, il est parti ce matin chercher son général, que vous avez, prince, tiré de la prison pour dettes, Dieu sait pourquoi! Hier le général avait promis de venir coucher ici, mais il n’a pas paru. Il a probablement été loger à deux pas, à l’Hôtel de la Balance. Kolia est donc là, à moins qu’il ne soit allé à Pavlovsk, chez les Epantchine. Comme il avait de l’argent, il voulait déjà s’y rendre hier. Ainsi vous le trouverez à la Balance ou à Pavlovsk.

– À Pavlovsk, à Pavlovsk! s’écria Lébédev. Pour le moment allons au jardin… nous y prendrons le café…

Et, saisissant le prince par le bras, il l’entraîna dehors, dans une cour qui donnait sur le jardin par une petite porte. Ce jardin était exigu mais charmant; à la faveur du beau temps tous les arbres étaient en plein épanouissement. Lébédev fit asseoir le prince sur un banc de bois peint en vert, devant une table également verte et fixée au sol. Il prit place vis-à-vis de lui. Au bout d’un moment on apporta le café, que le prince ne refusa pas. Lébédev continuait à le regarder dans les yeux d’un air avide et obséquieux.

– Je ne savais pas que vous eussiez une propriété, dit le prince de l’air d’un homme qui pense à tout autre chose.

– Orphelins! fit Lébédev comme pour recommencer ses jérémiades… mais il s’arrêta net. Le prince regardait distraitement devant lui ayant sans doute déjà oublié la réflexion qu’il venait de faire. Une minute s’écoula. Lébédev fixait toujours son interlocuteur dans l’attente d’une plus ample explication.

– Eh bien! quoi? fit le prince comme s’il revenait à lui-même. – Ah oui! Vous savez bien, Lébédev, ce dont il s’agit. Je suis venu à la suite de votre lettre. Parlez.

Lébédev se troubla, voulut dire quelque chose mais n’articula que des sons inintelligibles. Le prince patientait et souriait tristement.

– Il me semble que je vous comprends très bien, Loukiane Timoféïévitch. Vous ne m’attendiez évidemment pas. Vous pensiez que je ne quitterais pas ma retraite au reçu d’un premier avis, que vous ne m’avez envoyé que par acquit de conscience. Mais vous voyez que je suis venu. Allons! n’essayez pas de me tromper. Cessez de servir deux maîtres. Rogojine est ici depuis déjà trois semaines. Je sais tout. Avez-vous, oui ou non, réussi à lui vendre cette femme comme l’autre fois? Dites la vérité.

– Le monstre l’a découverte de lui-même.

– Ne l’insultez pas: sans doute il a mal agi à votre égard…

– Il m’a rossé, oui rossé! reprit Lébédev au comble de l’emportement. En plein Moscou il a mis son chien à mes trousses; cette bête, un redoutable lévrier, m’a donné la chasse au long d’une rue.

– Vous me prenez pour un enfant, Lébédev. Dites-moi si c’est pour de bon qu’elle vient de le laisser à Moscou.

– C’est pour de bon, pour tout de bon, et cette fois encore à la veille même de la célébration de la noce. Il comptait déjà les minutes; elle s’est enfuie à Pétersbourg et est venue droit chez moi: «Sauve-moi, donne-moi asile, Loukiane, et ne dis rien au prince!»… Elle vous craint encore plus que lui, prince, et là est le mystère!

Lébédev porta le doigt à son front d’un air entendu.

– Et maintenant vous les avez de nouveau rapprochés?

– Très illustre prince, comment… comment pouvais-je m’opposer à ce rapprochement?

– C’est bon. Je m’informerai par moi-même. Dites-moi seulement où elle se trouve maintenant. Chez lui?

– Oh non! Elle vit encore seule. «Je suis libre», dit-elle; sachez, prince, qu’elle insiste beaucoup sur ce point. «J’ai encore toute ma liberté», répète-t-elle. Elle demeure toujours dans la Pétersbourgskaïa, chez ma belle-sœur, ainsi que je vous l’ai écrit.

– Elle y est maintenant?

– Oui, à moins qu’elle ne se trouve à Pavlovsk où, profitant du beau temps, elle pourrait bien être en villégiature chez Daria Alexéïevna. Elle répète toujours: «j’ai mon entière liberté». Hier encore, elle s’est targuée de son indépendance devant Nicolas Ardalionovitch [60]. Mauvais signe!

Et Lébédev se mit à sourire.

– Kolia va-t-il souvent la voir?

– C’est un étourdi, un garçon incompréhensible, incapable de garder un secret.

– Il y a longtemps que vous êtes allé chez elle?

– J’y vais chaque jour, sans manquer.

– Donc vous y êtes allé hier?

– Non. Il y a trois jours que je ne l’ai vue.

– Quel dommage que vous soyez un peu gris, Lébédev! Sans cela je vous aurais posé une question.

– Non, non, je n’ai rien bu du tout! riposta Lébédev en dressant l’oreille.

– Dites-moi, comment l’avez-vous laissée?

– Hum… dans l’état d’une femme qui cherche…

– Une femme qui cherche?

– Oui, une femme qui chercherait continuellement, comme si elle avait perdu quelque chose. Quant à son prochain mariage, l’idée seule lui en est odieuse et elle se fâche si on lui en parle. Elle ne se soucie pas plus de lui que d’une pelure d’orange, ou pour mieux dire il ne lui inspire qu’un sentiment de terreur; elle défend qu’on parle de lui… Ils ne se voient que dans les cas d’extrême nécessité… et lui ne s’en rend que trop bien compte. Mais il lui faudra bien se résigner!… Elle est inquiète, moqueuse, tortueuse et irritable…

– Tortueuse et irritable?

– Oui, irritable: ainsi, lors de ma dernière visite, elle a failli me prendre aux cheveux au cours d’une simple conversation. J’ai essayé de l’apaiser en lui lisant l’Apocalypse.

– Comment cela? demanda le prince pensant avoir mal entendu.

– Je vous le dis: en lui lisant l’Apocalypse. La dame a l’imagination inquiète, hé! hé! En outre j’ai observé chez elle un penchant accentué pour les discussions sérieuses même sur des sujets oiseux. Elle a une prédilection pour ces sujets et considère que, lui en parler, c’est lui témoigner des égards. C’est comme cela. Or je suis très fort sur l’interprétation de l’Apocalypse que j’étudie depuis quinze ans. Elle est tombée d’accord avec moi quand je lui ai dit que nous étions arrivés à l’époque figurée par le troisième cheval, le cheval noir dont le cavalier tient une balance à la main; car, dans notre siècle, tout est pesé à la balance et réglé par contrat; chacun n’a d’autre préoccupation que de rechercher son droit: «La mesure de froment vaudra un denier et les trois mesures d’orge vaudront un denier» [61]. Et, par là-dessus, tous veulent garder la liberté de l’esprit, la pureté du cœur, la santé du corps et tous les dons de Dieu. Or, ce n’est pas par les seules voies de droit qu’ils y parviendront. Car surgira le cheval de couleur pâle, avec son cavalier qui se nomme la Mort et qui est suivi de l’Enfer… [62]Tels sont les sujets que nous traitons lorsque nous nous voyons, et elle en est vivement impressionnée.

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