Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome I

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Le prince Mychkine est un être fondamentalement bon, mais sa bonté confine à la naïveté et à l'idiotie, même s'il est capable d'analyses psychologiques très fines. Après avoir passé sa jeunesse en Suisse dans un sanatorium pour soigner son épilepsie (maladie dont était également atteint Dostoïevski) doublée d'une sorte d'autisme, il retourne en Russie pour pénétrer les cercles fermés de la société russe. Lors de la soirée d'anniversaire de Nastassia Filippovna, le prince Mychkine voit un jeune bourgeois, Parfen Semenovitch Rogojine arriver ivre et offrir une forte somme d'argent à la jeune femme pour qu'elle le suive. Le prince perçoit le désespoir de Nastasia Philippovna, en tombe maladivement amoureux, et lui propose de l'épouser. Après avoir accepté son offre, elle s'enfuit pourtant avec Rogojine. Constatant leur rivalité, Rogojine tente de tuer le prince mais ce dernier est paradoxalement sauvé par une crise d'épilepsie qui le fait s'écrouler juste avant le meurtre… Ayant créé des liens auprès de la famille Epantchine, il fait la connaissance d'une société petersbourgeoise mêlant des bourgeois, des ivrognes, des anciens militaires et des fonctionnaires fielleux. Se trouvant du jour au lendemain à la tête d'une grande fortune, il avive la curiosité de la société pétersbourgeoise et vient s'installer dans un lieu de villégiature couru, le village de Pavlovsk…

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– Il est allé mettre son frac, dit le jeune garçon.

– Comme tout cela est contrariant, fit le prince. Et moi qui comptais… Mais, dites moi, ne serait-il pas…

– Ivre, voulez-vous dire? cria une voix qui partait du divan. Pas le moins du monde! C’est tout au plus s’il a bu trois ou quatre petits verres, peut-être cinq, histoire de ne pas déroger à la règle.

Le prince allait répondre au dernier interlocuteur mais il fut devancé par la jeune fille dont le joli visage exprimait la plus grande franchise.

– Il ne boit jamais beaucoup le matin; si vous voulez lui parler d’affaires, faites-le. C’est le bon moment. Le soir, quand il rentre, il est parfois gris. À présent il lui arrive, surtout la nuit, de pleurer et de nous faire à haute voix des lectures de l’Écriture Sainte parce que notre mère est morte il y a cinq semaines.

– S’il s’est enfui, c’est parce qu’il avait bien du mal à vous répondre, observa le jeune homme couché sur le divan. – Je parie qu’il cherche déjà à vous enjôler et qu’en ce moment même il rumine son coup.

– Cinq semaines qu’elle est morte! Cinq semaines seulement, s’exclama Lébédev réapparaissant vêtu du frac. Il cligna des yeux et tira un mouchoir de sa poche pour essuyer ses larmes. – Orphelins! ils sont orphelins!

– Voyons, papa, pourquoi avez-vous mis un vêtement tout troué? fit la jeune fille. Vous avez là, derrière la porte, une redingote neuve. Vous ne l’avez donc pas vue?

– Tais-toi, sauterelle! lui cria Lébédev. Que je te voie! Et il frappa du pied pour l’intimider; mais cette fois elle n’en fit que rire.

– Pourquoi chercher à me faire peur? Je ne suis pas Tania [52], je ne vais pas me sauver. Tenez, vous allez réveiller la petite Lioubov et elle aura encore des convulsions. À quoi bon crier ainsi?

– Que ta langue s’attache à ton palais! s’écria Lébédev dans un brusque mouvement de frayeur. Et, se précipitant vers l’enfant qui dormait dans les bras de la jeune fille, il traça au-dessus de lui, d’un air égaré, plusieurs signes de croix. – Seigneur, garde-la! Seigneur, protège-la! Ce bébé est ma propre fille Lioubov [53], ajouta-t-il en s’adressant au prince. Elle est née, en très légitime mariage, de ma femme Hélène, morte en couches. Et ce vanneau, c’est ma fille Véra, qui est en deuil… Et celui-ci, celui-ci… oh! celui-ci…

– Pourquoi restes-tu court? continue, ne te trouble pas!

– Votre Honneur! s’écria Lébédev avec exaltation, avez-vous suivi dans les journaux le meurtre de la famille Jémarine?

– Oui, répondit le prince quelque peu étonné.

– Eh bien! voilà en personne l’assassin de la famille Jémarine; c’est lui-même.

– Qu’est-ce à dire? fit le prince.

– Entendons-nous: je parle par allégorie. Je veux dire que c’est le futur assassin d’une future famille Jémarine, s’il s’en trouve une seconde. Il s’y prépare…

Tout le monde se mit à rire. L’idée vint au prince que Lébédev se livrait peut-être à ces bouffonneries parce qu’il pressentait des questions auxquelles il ne saurait que répondre et qu’il voulait gagner du temps.

– Ce garçon est un révolté, un fauteur de complots! cria Lébédev sur le ton d’un homme qui ne se possède plus. -. Voyons, puis-je, moi, considérer comme mon neveu, comme le fils unique de ma sœur Anissia, cette langue de vipère, ce fornicateur, ce monstre?

– Tais-toi donc, ivrogne que tu es! Croiriez-vous, prince, qu’il s’est maintenant mis en tête de devenir avocat; il tourne au chicaneau, s’exerce à l’éloquence et fait des effets oratoires en parlant à ses enfants. Il y a cinq jours, il a plaidé en justice de paix [54]. En faveur de qui? Une vieille femme l’adjurait de la défendre contre un gredin d’usurier qui l’avait dépouillée des cinq cents roubles représentant tout son avoir. A-t-il défendu la vieille femme? Non: il a plaidé pour l’usurier, un juif du nom de Saïdler, parce que celui-ci lui avait promis cinquante roubles…

– Cinquante roubles si je gagnais le procès, mais cinq seulement si je le perdais, rectifia Lébédev d’une voix tout à fait changée et comme s’il n’avait pas crié un instant auparavant.

– Naturellement il a perdu. La justice n’est plus comme dans le temps et il n’a réussi qu’à faire rire de lui. N’empêche qu’il est resté très fier de sa plaidoirie: «Songez, magistrats impartiaux, – a-t-il dit – que mon client, un malheureux vieillard privé de l’usage de ses jambes et vivant d’un travail honorable, est en train de perdre son dernier morceau de pain. Rappelez-vous les sages paroles du Législateur: «Que la clémence règne dans les tribunaux» [55]. Figurez-vous qu’il nous rabâche chaque matin cette plaidoirie telle qu’il l’a prononcée là-bas; c’est aujourd’hui la cinquième fois que nous l’entendons. Il la répétait encore au moment de votre arrivée, tant elle le ravit. Il s’en pourlèche. Et il se prépare à défendre un autre client de même acabit. Vous êtes, je crois, le prince Muichkine? Kolia m’a parlé de vous: il m’a dit n’avoir jamais vu au monde d’homme aussi intelligent que vous.

– Non! non! il n’y a pas au monde d’homme plus intelligent, renchérit Lébédev.

– Admettons que celui-là ne dit pas la vérité. L’un vous aime, l’autre vous passe la main dans le dos. Moi je n’ai nulle intention de vous flagorner, vous pouvez m’en croire. Mais vous ne manquez pas de bon sens: soyez juge entre lui et moi. Allons, veux-tu que le prince nous départage? demanda à son oncle le jeune homme étendu sur le divan. – Je suis même bien aise, prince, que vous soyez venu.

– Je veux bien, s’écria Lébédev d’un ton décidé, en jetant involontairement un coup d’œil sur le «public» qui, de nouveau, se groupait autour de lui.

– De quoi s’agit-il? articula le prince en fronçant les sourcils.

Il avait en effet la migraine, mais était en outre de plus en plus convaincu que Lébédev le bernait et cherchait une diversion.

– Voici l’exposé de l’affaire. Je suis son neveu: sur ce point, contrairement à son habitude, il n’a pas menti. Je n’ai pas achevé mes études, mais je veux les terminer et je les terminerai parce que j’ai du caractère. En attendant je vais prendre, pour vivre, un emploi de vingt-cinq roubles dans les chemins de fer. J’avoue en outre qu’il m’a aidé à deux ou trois reprises. J’avais vingt roubles et je les ai perdus au jeu. Oui, prince, le croiriez-vous? j’ai eu l’abjection, la bassesse de les perdre au jeu!

– Avec un gredin, un gredin que tu n’aurais pas dû payer! s’écria Lébédev.

– Un gredin, c’est vrai, mais que j’avais le devoir de payer, poursuivit le jeune homme. Que ce soit une canaille, je l’atteste, non seulement parce qu’il t’a rossé mais pour bien d’autres raisons. Prince, il s’agit d’un officier chassé de l’armée, un lieutenant en retraite qui faisait partie de la bande à Rogojine et qui donne des leçons de boxe. Tout ce monde-là bat le pavé depuis que Rogojine s’en est débarrassé. Mais le pis de tout c’est que je savais qu’il était un gredin, un propre-à-rien et un filou, et que, malgré cela, j’ai risqué mes derniers roubles en jouant avec lui (nous avons joué aux palki) [56]. Je me disais: si je perds, j’irai trouver l’oncle Loukiane, je lui ferai des platitudes et il ne refusera pas de m’aider. Voilà ce qui était de la bassesse, de la pure bassesse! C’était de la lâcheté consciente!

– Oui, de la lâcheté consciente! confirma Lébédev.

– Ne te dépêche pas tant de crier victoire! répliqua le neveu avec vivacité. – Il se réjouit trop tôt. Je vins donc chez mon oncle, prince, et lui avouai tout; je me conduisis noblement et ne me ménageai point; au contraire je m’accablai tant que je pus en sa présence; tous ici en furent témoins. Pour entrer dans la place que je vise, il est de toute nécessité que je remonte un peu ma garde-robe, car je suis en loques. Regardez plutôt mes bottes! Je ne peux pas me présenter à mon nouvel emploi dans cette tenue et, si je ne me présente pas dans le délai fixé, la place sera occupée par un autre; alors je resterai entre deux selles et Dieu sait quand je trouverai une autre occupation! Maintenant je ne lui demande en tout que quinze roubles; je m’engage à ne plus jamais avoir recours à lui et à le rembourser jusqu’au dernier sou dans les trois mois. Je tiendrai parole. Je sais ce que c’est que de vivre de pain et de kvass pendant des mois entiers, car j’ai du caractère. En trois mois je gagnerai soixante-quinze roubles. Avec ce que je lui ai précédemment emprunté, ma dette totale s’élèvera à trente-cinq roubles; j’aurai donc de quoi m’acquitter. Pour ce qui est des intérêts, qu’il exige ce qu’il voudra, le diable l’emporte! Est-ce qu’il ne me connaît pas? Demandez-lui, prince, si je lui ai rendu ou non son argent quand il m’est venu en aide. Pourquoi me refuse-t-il maintenant? Il est fâché contre moi parce que j’ai payé ce lieutenant; il n’a pas d’autre raison. Voilà l’homme: rien pour lui, donc rien pour les autres!

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