Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome I

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L’Idiot. Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Le prince Mychkine est un être fondamentalement bon, mais sa bonté confine à la naïveté et à l'idiotie, même s'il est capable d'analyses psychologiques très fines. Après avoir passé sa jeunesse en Suisse dans un sanatorium pour soigner son épilepsie (maladie dont était également atteint Dostoïevski) doublée d'une sorte d'autisme, il retourne en Russie pour pénétrer les cercles fermés de la société russe. Lors de la soirée d'anniversaire de Nastassia Filippovna, le prince Mychkine voit un jeune bourgeois, Parfen Semenovitch Rogojine arriver ivre et offrir une forte somme d'argent à la jeune femme pour qu'elle le suive. Le prince perçoit le désespoir de Nastasia Philippovna, en tombe maladivement amoureux, et lui propose de l'épouser. Après avoir accepté son offre, elle s'enfuit pourtant avec Rogojine. Constatant leur rivalité, Rogojine tente de tuer le prince mais ce dernier est paradoxalement sauvé par une crise d'épilepsie qui le fait s'écrouler juste avant le meurtre… Ayant créé des liens auprès de la famille Epantchine, il fait la connaissance d'une société petersbourgeoise mêlant des bourgeois, des ivrognes, des anciens militaires et des fonctionnaires fielleux. Se trouvant du jour au lendemain à la tête d'une grande fortune, il avive la curiosité de la société pétersbourgeoise et vient s'installer dans un lieu de villégiature couru, le village de Pavlovsk…

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Votre cousin, prince L. Muichkine».

Après avoir lu cette courte et assez incohérente missive, Aglaé rougit brusquement et resta pensive. Il nous serait malaisé de suivre le cours de ses pensées. Elle se posa, entre autres, cette question: montrerai-je cette lettre à quelqu’un? Finalement elle jeta la lettre dans le tiroir de sa table tandis qu’un sourire énigmatique et moqueur plissait ses lèvres.

Le lendemain elle reprit la lettre et la glissa dans un gros livre à reliure épaisse. C’était toujours ainsi qu’elle faisait pour les papiers qu’elle désirait retrouver rapidement. Une semaine se passa avant qu’elle s’avisât de regarder le titre de l’ouvrage: c’était Don Quichotte de la Manche. On ne sait trop pourquoi ce titre la fit éclater de rire. On ne sait pas davantage si elle montra la lettre à l’une ou à l’autre de ses sœurs.

Mais, quand elle l’eut relue, une question lui traversa l’esprit: se pouvait-il que le prince eût choisi cet impertinent et outrecuidant gamin comme correspondant et peut-être comme unique correspondant? Elle interrogea là-dessus Kolia, tout en le prenant de très haut. Mais le «gamin», si susceptible habituellement, ne prêta aucune attention à son air de mépris. Il expliqua brièvement et assez sèchement qu’à tout hasard il avait donné son adresse et offert ses services au prince avant que celui-ci quittât Pétersbourg, mais que c’était à la fois la première commission dont il avait été chargé et la première lettre qu’il en recevait. À l’appui de ce dire, il montra la lettre que le prince lui avait adressée personnellement. Aglaé n’eut aucun scrupule à lire cette lettre, qui était ainsi conçue:

«Cher Kolia, soyez assez bon pour remettre le billet cacheté ci-inclus à Aglaé Ivanovna. Portez-vous bien.

Affectueusement vôtre,

Le prince L. Muichkine».

– C’est tout de même ridicule de faire tant de confiance à un pareil mioche! dit Aglaé sur un ton de dépit en rendant la lettre à Kolia; puis elle s’éloigna, l’air méprisant.

C’était plus que n’en pouvait supporter Kolia qui, pour la circonstance, avait emprunté à Gania, sans lui en donner la raison, son foulard vert tout neuf. Il ressentit cruellement cet affront.

II

C’était au début de juin: depuis une semaine il faisait à Pétersbourg un temps splendide. Les Epantchine possédaient à Pavlovsk [50]une luxueuse villa. Elisabeth Prokofievna se mit soudain à s’agiter et à vouloir à toute force s’y rendre; en deux jours le déménagement fut terminé.

Un jour ou deux après ce départ, le prince Léon Nicolaïévitch Muichkine arriva de Moscou par le train du matin. Personne ne vint l’attendre à la gare, mais, à la descente du wagon, il crut soudain distinguer dans la foule massée autour des voyageurs une paire d’yeux incandescents qui le dévisageaient étrangement. Il chercha d’où venait ce regard mais ne distingua plus rien. Peut-être n’était-ce qu’une illusion, mais elle lui laissa une impression désagréable. Le prince n’avait pas besoin de cela pour être triste et soucieux; quelque chose paraissait le préoccuper.

Il prit un fiacre qui l’amena à un hôtel non loin de la Liteinaia. Dans cet hôtel, qui ne payait pas de mine, il loua deux petites chambres, sombres et mal meublées. Il se lava, changea de vêtements sans rien demander et sortit à la hâte comme un homme qui craint de perdre son temps ou de manquer une visite.

Si une des personnes qui l’avaient connu six mois avant, lors de sa première arrivée à Pétersbourg, l’avait aperçu à ce moment, elle aurait constaté une remarquable amélioration dans son extérieur. Mais ce n’était guère qu’une apparence. Seul son accoutrement avait subi une transformation radicale: il s’était fait faire un vêtement par un bon tailleur de Moscou. Toutefois ce vêtement même avait le défaut d’être trop à la mode (ce qui est toujours le cas quand on a affaire à un tailleur qui a plus de bonne volonté que de goût), surtout pour un homme qui n’entend rien à la toilette; un observateur porté à la moquerie aurait pu, en examinant le prince, trouver matière à rire. Mais il y a tant de choses qui peuvent prêter à rire!

Le prince se fit conduire en fiacre aux Peski [51]. Dans une des rues du groupe Rojdestvenski il découvrit bientôt l’adresse qu’il cherchait: c’était une maisonnette de bois dont l’aspect agréable, la propreté et la tenue le surprirent. Elle était entourée d’un jardin planté de fleurs. Les fenêtres sur la rue étaient ouvertes et on entendait la voix perçante, presque criarde, d’un homme qui semblait faire la lecture ou même prononcer un discours; cette voix était de temps à autre interrompue par de sonores éclats de rire. Le prince pénétra dans la cour, monta le perron, se fit ouvrir et demanda «monsieur Lébédev».

– Le voici, répondit une cuisinière aux manches retroussées jusqu’aux coudes, en montrant du doigt l’entrée du «salon». Ce salon, tapissé d’un papier bleu-foncé, était aménagé proprement et même avec quelque recherche: le mobilier se composait d’une table ronde, d’un divan, d’une pendule en bronze sous verre, d’une glace étroite fixée au mur et d’un petit lustre ancien à pendeloques, suspendu au plafond par une chaînette de bronze.

Au milieu de cette pièce se tenait M. Lébédev en personne, tournant le dos à la porte par laquelle était entré le prince. En manches de chemise vu la chaleur, il pérorait sur un ton pathétique en se frappant la poitrine. Son auditoire comprenait: un garçon de quinze ans, à la mine éveillée et intelligente, qui tenait un livre à la main; une jeune fille d’environ vingt ans, tout en deuil, qui avait un bébé sur les bras; une fillette de treize ans, également en deuil, qui riait à gorge déployée, et enfin un singulier personnage allongé sur le divan; c’était un jeune homme d’une vingtaine d’années, assez bien fait, brun, avec des cheveux longs et épais, de grands yeux noirs, un très léger duvet tenant lieu de barbe et de favoris. Ce dernier semblait interrompre fréquemment la faconde de Lébédev pour faire de la contradiction, d’où, sans doute, les accès d’hilarité de l’auditoire.

– Loukiane Timofeïtch, hé! Loukiane Timofeïtch! Voyons! Mais regardez donc par ici!… Ah! et puis après tout, faites comme vous voulez!

Et la cuisinière sortit, rouge de colère, en agitant les bras dans un geste d’impuissance.

Lébédev se retourna et, ayant aperçu le prince, resta médusé. Puis au bout d’un moment il se précipita vers lui avec un sourire obséquieux, mais s’arrêta de nouveau sur le seuil, glacé par la surprise, et balbutia:

– Ex… excellentissime prince!

Et soudain, comme encore incapable de reprendre contenance, il fit demi-tour et s’élança sans rime ni raison sur la jeune fille en deuil qui tenait le bébé dans ses bras: celle-ci eut un sursaut de recul devant ce geste imprévu. Mais il s’en détourna aussitôt et se mit à vociférer contre la fillette de treize ans qui, debout sur le seuil de la pièce voisine, n’avait pas encore maîtrisé son hilarité; elle ne put supporter ses cris et s’enfuit d’un bond vers la cuisine. Lébédev frappa du pied pour l’effrayer davantage, mais, son regard ayant croisé celui du prince qui avait l’air tout confus, il dit en manière d’explication:

– C’est pour… le respect, hé! hé!

– Vous avez bien tort de… commença le prince.

– Tout de suite, tout de suite… avec la rapidité du vent…

Et Lébédev disparut précipitamment de la chambre. Le prince considéra avec étonnement la jeune fille, le garçon et le personnage étendu sur le divan; tous riaient. Il fit comme eux.

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