• Пожаловаться

Виктор Гюго: Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]

Здесь есть возможность читать онлайн «Виктор Гюго: Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Москва, год выпуска: 2015, ISBN: 978-5-17-088904-4, издательство: Литагент АСТ, категория: Классическая проза / foreign_language / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Виктор Гюго Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]

Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Знаменитый роман Виктора Гюго «Собор Парижской Богоматери» десятки раз экранизировался, ставился на сцене, в том числе и в жанре мюзикла – последняя такая постановка, как известно, стала одной из самых популярных в мире. В основе романа увлекательный сюжет, история любви горбуна Квазимодо к прекрасной Эсмеральде. Следить за всеми поворотами фабулы (а она в романе весьма причудлива) доставляет такое же удовольствие, как и язык самого писателя, его умение соединять высокую романтику с шуткой и мягкой иронией; особенно это чувствуешь, когда читаешь книгу по-французски. В настоящем издании текст романа несколько сокращен и снабжен комментариями, главным образом касающимися исторических реалий и некоторых языковых сложностей. В конце дан небольшой французско-русский словарь.

Виктор Гюго: другие книги автора


Кто написал Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris] — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Quand elle se tut, Tristan l’Hermite fronça le sourcil, mais c’était pour cacher une larme qui roulait dans son œil de tigre. Il surmonta pourtant cette faiblesse, et dit d’un ton bref: « Le roi le veut. »

Puis, il se pencha à l’oreille d’Henriet Cousin, et lui dit tout bas: « Finis vite! » Le redoutable prévôt sentait peut-être le cœur lui manquer, à lui aussi.

Le bourreau et les sergents entrèrent dans la logette. La mère ne fit aucune résistance, seulement elle se traîna vers sa fille et se jeta à corps perdu sur elle.

L’égyptienne vit les soldats s’approcher. L’horreur de la mort la ranima.

« Ma mère! cria-t-elle avec un inexprimable accent de détresse, ma mère! ils viennent! défendez-moi!

– Oui, mon amour, je te défends! » répondit la mère d’une voix éteinte, et, la serrant étroitement dans ses bras, elle la couvrit de baisers. Toutes deux ainsi à terre, la mère sur la fille, faisaient un spectacle digne de pitié.

Henriet Cousin prit la jeune fille par le milieu du corps sous ses belles épaules. Quand elle sentit cette main, elle fit: « Heuh! » et s’évanouit. Le bourreau, qui laissait tomber goutte à goutte de grosses larmes sur elle, voulut l’enlever dans ses bras. Il essaya de détacher la mère, qui avait pour ainsi dire noué ses deux mains autour de la ceinture de sa fille, mais elle était si puissamment cramponnée à son enfant qu’il fut impossible de l’en séparer. Henriet Cousin alors traîna la jeune fille hors de la loge, et la mère après elle. La mère aussi tenait ses yeux fermés.

Il n’y avait personne aux fenêtres. On voyait seulement de loin, au sommet de celle des tours de Notre-Dame qui domine la Grève, deux hommes détachés en noir sur le ciel clair du matin, qui semblaient regarder.

Henriet Cousin s’arrêta avec ce qu’il traînait au pied de la fatale échelle, et, respirant à peine, tant la chose l’apitoyait, il passa la corde autour du cou adorable de la jeune fille. La malheureuse enfant sentit l’horrible attouchement du chanvre. Elle souleva ses paupières, et vit le bras décharné du gibet de pierre, étendu au-dessus de sa tête. Alors elle se secoua, et cria d’une voix haute et déchirante: « Non! non! je ne veux pas! » La mère, dont la tête était enfouie et perdue sous les vêtements de sa fille, ne dit pas une parole; seulement on vit frémir tout son corps et on l’entendit redoubler ses baisers sur son enfant. Le bourreau profita de ce moment pour dénouer vivement les bras dont elle étreignait la condamnée. Soit épuisement, soit désespoir, elle le laissa faire. Alors il prit la jeune fille sur son épaule, d’où la charmante créature retombait gracieusement pliée en deux sur sa large tête. Puis il mit le pied sur l’échelle pour monter.

En ce moment la mère, accroupie sur le pavé, ouvrit tout à fait les yeux. Sans jeter un cri, elle se redressa avec une expression terrible, puis, comme une bête sur sa proie, elle se jeta sur la main du bourreau et le mordit. Ce fut un éclair. Le bourreau hurla de douleur. On accourut. On retira avec peine sa main sanglante d’entre les dents de la mère. Elle gardait un profond silence. On la repoussa assez brutalement, et l’on remarqua que sa tête retombait lourdement sur le pavé. On la releva. Elle se laissa de nouveau retomber. C’est qu’elle était morte.

Le bourreau, qui n’avait pas lâché la jeune fille, se remit à monter l’échelle.

II

« La creatura bella bianco vestita » (Dante)

[44] La creatura bella bianco vestita. – Прекрасное создание в белой одежде (из «Божественной комедии» Данте).

Quand Quasimodo vit que la cellule était vide, que l’égyptienne n’y était plus, que pendant qu’il la défendait on l’avait enlevée, il prit ses cheveux à deux mains et trépigna de surprise et de douleur. Puis il se mit à courir par toute l’église, cherchant sa bohémienne, hurlant des cris étranges à tous les coins de mur, semant ses cheveux rouges sur le pavé. C’était précisément le moment où les archers du roi entraient victorieux dans Notre-Dame, cherchant aussi l’égyptienne. Quasimodo les y aida, sans se douter, le pauvre sourd, de leurs fatales intentions; il croyait que les ennemis de l’égyptienne, c’étaient les truands. Il mena lui-même Tristan l’Hermite à toutes les cachettes possibles, lui ouvrit les portes secrètes, les doubles fonds d’autel, les arrière-sacristies. Si la malheureuse y eût été encore, c’est lui qui l’eût livrée.

Quand la lassitude de ne rien trouver eut rebuté Tristan qui ne se rebutait pas aisément, Quasimodo continua de chercher tout seul. Enfin quand il fut sûr, bien sûr qu’elle n’y était plus, que c’en était fait, qu’on la lui avait dérobée, il remonta lentement l’escalier des tours, cet escalier qu’il avait escaladé avec tant d’emportement et de triomphe le jour où il l’avait sauvée. Quasimodo, resté seul dans cette vaste Notre-Dame, si assiégée et si tumultueuse le moment d’auparavant, reprit le chemin de la cellule où l’égyptienne avait dormi tant de semaines sous sa garde.

En s’en approchant, il se figurait qu’il allait peut-être l’y retrouver. Il n’osait faire un pas de plus, de peur de briser son illusion. « Oui, se disait-il en lui-même, elle dort peut-être, ou elle prie. Ne la troublons pas. »

Enfin il rassembla son courage, il avança sur la pointe des pieds, il regarda, il entra. Vide! la cellule était toujours vide. Le malheureux sourd se jeta sur le lit, il s’y roula, il baisa avec frénésie la place tiède encore où la jeune fille avait dormi, il y resta quelques minutes immobile comme s’il allait y expirer, puis il se releva, ruisselant de sueur, haletant, insensé, et se mit à cogner les murailles de sa tête avec l’effrayante régularité du battant de ses cloches, et la résolution d’un homme qui veut l’y briser. Enfin il tomba une seconde fois, épuisé; il se traîna sur les genoux hors de la cellule et s’accroupit en face de la porte, dans une attitude d’étonnement.

Il paraît que ce fut alors que, cherchant au fond de sa rêverie désolée quel pouvait être le ravisseur inattendu de l’égyptienne, il songea à l’archidiacre. Il se souvint que dom Claude avait seul une clef de l’escalier qui menait à la cellule, il se rappela ses tentatives nocturnes sur la jeune fille, la première à laquelle lui Quasimodo avait aidé, la seconde qu’il avait empêchée. Il se rappela mille détails, et ne douta bientôt plus que l’archidiacre ne lui eût pris l’égyptienne. Cependant tel était son respect du prêtre, la reconnaissance, le dévouement, l’amour pour cet homme avaient de si profondes racines dans son cœur qu’elles résistaient, même en ce moment, aux ongles de la jalousie et du désespoir.

Il songeait que l’archidiacre avait fait cela, et la colère de sang et de mort qu’il en eût ressentie contre tout autre, du moment où il s’agissait de Claude Frollo, se tournait chez le pauvre sourd en accroissement de douleur.

Au moment où sa pensée se fixait ainsi sur le prêtre, comme l’aube blanchissait les arcs-boutants, il vit à l’étage supérieur de Notre-Dame, au coude que fait la balustrade extérieure qui tourne autour de l’abside, une figure qui marchait. Cette figure venait de son côté. Il la reconnut. C’était l’archidiacre.

Claude allait d’un pas grave et lent. Il ne regardait pas devant lui en marchant, il se dirigeait vers la tour septentrionale, mais son visage était tourné de côté, vers la rive droite de la Seine. Il vole vers un point et en regarde un autre. – Le prêtre passa ainsi au-dessus de Quasimodo sans le voir.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Отзывы о книге «Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]»

Обсуждение, отзывы о книге «Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.