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Виктор Гюго: Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]

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Виктор Гюго Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]

Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]: краткое содержание, описание и аннотация

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Знаменитый роман Виктора Гюго «Собор Парижской Богоматери» десятки раз экранизировался, ставился на сцене, в том числе и в жанре мюзикла – последняя такая постановка, как известно, стала одной из самых популярных в мире. В основе романа увлекательный сюжет, история любви горбуна Квазимодо к прекрасной Эсмеральде. Следить за всеми поворотами фабулы (а она в романе весьма причудлива) доставляет такое же удовольствие, как и язык самого писателя, его умение соединять высокую романтику с шуткой и мягкой иронией; особенно это чувствуешь, когда читаешь книгу по-французски. В настоящем издании текст романа несколько сокращен и снабжен комментариями, главным образом касающимися исторических реалий и некоторых языковых сложностей. В конце дан небольшой французско-русский словарь.

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« Ma fille! ma fille! disait-elle. J’ai ma fille! la voilà. Le bon Dieu me l’a rendue. Seigneur Jésus, qu’elle est belle! »

« Ô ma mère! dit la jeune fille trouvant enfin la force de parler dans son émotion, l’égyptienne me l’avait bien dit. Il y a une bonne égyptienne des nôtres qui est morte l’an passé, et qui avait toujours eu soin de moi comme une nourrice. C’est elle qui m’avait mis ce sachet au cou. Elle me disait toujours: « Petite, garde bien ce bijou. C’est un trésor. Il te fera retrouver ta mère. Tu portes ta mère à ton cou. » Elle l’avait prédit, l’égyptienne! »

En ce moment la logette retentit d’un cliquetis d’armes et d’un galop de chevaux qui semblait déboucher du pont Notre-Dame et s’avancer de plus en plus sur le quai. L’égyptienne se jeta avec angoisse dans les bras de la sachette.

« Sauvez-moi! sauvez-moi! ma mère! les voilà qui viennent! » La recluse devint pâle.

– Ô ciel! que dis-tu là? J’avais oublié! on te poursuit! Qu’as-tu donc fait?

– Je ne sais pas, répondit la malheureuse enfant, mais je suis condamnée à mourir.

– Mourir! dit Gudule chancelant comme sous un coup de foudre. Mourir! reprit-elle lentement et regardant sa fille avec son œil fixe.

– Oui, ma mère, reprit la jeune fille éperdue, ils veulent me tuer. Voilà qu’on vient me prendre. Cette potence est pour moi! Sauvez-moi! sauvez-moi! Ils arrivent! sauvez-moi! »

Ici la cavalcade parut s’arrêter, et l’on entendit une voix éloignée qui disait: « Par ici, messire Tristan! Le prêtre dit que nous la trouverons au Trou aux rats. » Le bruit de chevaux recommença.

La recluse se dressa debout avec un cri désespéré. « Sauve-toi! sauve-toi! mon enfant! Tout me revient. Tu as raison. C’est ta mort! Horreur! malédiction! Sauve-toi! »

Elle mit la tête à la lucarne, et la retira vite.

« Reste, dit-elle d’une voix basse, brève et lugubre, en serrant convulsivement la main de l’égyptienne plus morte que vive. Reste! ne souffle pas! il y a des soldats partout. Tu ne peux sortir. Il fait trop de jour. »

Ses yeux étaient secs et brûlants. Elle resta un moment sans parler. Seulement elle marchait à grands pas dans la cellule, et s’arrêtait par intervalles pour s’arracher des poignées de cheveux gris qu’elle déchirait ensuite avec ses dents.

Tout à coup elle dit: « Ils approchent. Je vais leur parler. Cache-toi dans ce coin. Ils ne te verront pas. Je leur dirai que tu t’es échappée, que je t’ai lâchée, ma foi! »

Elle posa sa fille, car elle la portait toujours, dans un angle de la cellule qu’on ne voyait pas du dehors. Elle l’accroupit, l’arrangea soigneusement de manière que ni son pied ni sa main ne dépassassent l’ombre, lui dénoua ses cheveux noirs qu’elle répandit sur sa robe blanche pour la masquer, mit devant elle sa cruche et son pavé, les seuls meubles qu’elle eût, s’imaginant que cette cruche et ce pavé la cacheraient. Et quand ce fut fini, plus tranquille, elle se mit à genoux, et pria. Le jour, qui ne faisait que de poindre, laissait encore beaucoup de ténèbres dans le Trou aux Rats.

En cet instant, la voix du prêtre, cette voix infernale, passa très près de la cellule en criant: « Par ici, capitaine Phœbus de Châteaupers! »

À ce nom, à cette voix, la Esmeralda, tapie dans son coin, fit un mouvement.

« Ne bouge pas! » dit Gudule.

Elle achevait à peine qu’un tumulte d’hommes, d’épées et de chevaux s’arrêta autour de la cellule. La mère se leva bien vite et s’alla poster devant sa lucarne pour la boucher. Elle vit une grande troupe d’hommes armés, de pied et de cheval, rangée sur la Grève. Celui qui les commandait mit pied à terre et vint vers elle. « La vieille, dit cet homme, qui avait une figure atroce, nous cherchons une sorcière pour la pendre: on nous a dit que tu l’avais. »

La pauvre mère prit l’air le plus indifférent qu’elle put, et répondit:

« Je ne sais pas trop ce que vous voulez dire. »

L’autre reprit: « Tête-Dieu! que chantait donc cet effaré d’archidiacre? Où est-il? »

« Monseigneur, dit un soldat, il a disparu.

– Or çà, la vieille folle, repartit le commandant, ne me mens pas. On t’a donné une sorcière à garder. Qu’en as-tu fait? »

La recluse ne voulut pas tout nier, de peur d’éveiller des soupçons, et répondit d’un accent sincère et bourru:

« Si vous parlez d’une grande jeune fille qu’on m’a accrochée aux mains tout à l’heure, je vous dirai qu’elle m’a mordue et que je l’ai lâchée. Voilà. Laissez-moi en repos. »

– Tête-Dieu! dit Tristan, la fille sorcière s’est sauvée! et par où a-t-elle pris? »

Gudule répondit d’un ton insouciant:

« Par la rue du Mouton, je crois. »

Tristan tourna la tête, et fit signe à sa troupe de se préparer à se remettre en marche. La recluse respira.

« Monseigneur, dit tout à coup un archer, demandez donc à la vieille fée pourquoi les barreaux de sa lucarne sont défaits de la sorte. »

Cette question fit rentrer l’angoisse au cœur de la misérable mère. Elle ne perdit pourtant pas toute présence d’esprit. « Ils ont toujours été ainsi, bégaya-t-elle.

– Bah! repartir l’archer, hier encore ils faisaient une belle croix noire qui donnait de la dévotion. »

Tristan jeta un regard oblique à la recluse.

« Je crois que la commère se trouble! »

L’infortunée sentit que tout dépendait de sa bonne contenance, et la mort dans l’âme elle se mit à ricaner. Les mères ont de ces forces-là.

« Bah! dit-elle, cet homme est ivre. Il y a plus d’un an que le cul d’une charrette de pierres a donné dans ma lucarne et en a défoncé la grille. Que même j’ai injurié le charretier!

– C’est vrai, dit un autre archer, j’y étais. »

« Si c’est une charrette qui a fait cela, repartit le premier soldat, les tronçons des barres devraient être repoussés en dedans, tandis qu’ils sont ramenés en dehors.

– Hé! hé! dit Tristan au soldat, tu as un nez d’enquêteur au Châtelet. Répondez à ce qu’il dit, la vieille!

– Monseigneur, cria-t-elle toujours collée devant la lucarne, et tremblant que le soupçon ne les poussât à y passer la tête et à regarder dans la cellule, monseigneur, je vous jure que c’est une charrette qui a brisé cette grille. Je vous le jure par les saints anges du paradis. Si ce n’est pas une charrette, je veux être éternellement damnée et je renie Dieu!

– Tu mets bien de la chaleur à ce jurement! » dit Tristan avec son coup d’œil d’inquisiteur.

La pauvre femme sentait s’évanouir de plus en plus son assurance. Elle en était à faire des maladresses, et elle comprenait avec terreur qu’elle ne disait pas ce qu’il aurait fallu dire.

Ici, un autre soldat arriva en criant: « Monseigneur, la vieille fée ment. La sorcière ne s’est pas sauvée par la rue Mouton. La chaîne de la rue est restée tendue toute la nuit, et le garde-chaîne n’a vu passer personne. »

Tristan, dont la physionomie devenait à chaque instant plus sinistre, interpella la recluse: « Qu’as-tu à dire à cela? »

Elle essaya encore de faire tête à ce nouvel incident: « Que je ne sais, monseigneur, que j’ai pu me tromper. Je crois qu’elle a passé l’eau en effet.

– Tête-Dieu! la vieille! tu mens! tu mens! reprit Tristan avec colère. J’ai bonne envie de laisser là cette sorcière, et de te pendre, toi. Un quart d’heure de question te tirera peut-être la vérité du gosier. Allons! tu vas nous suivre. »

Elle saisit ces paroles avec avidité.

« Comme vous voudrez, monseigneur. Faites. Faites. La question, je veux bien. Emmenez-moi. Vite, vite! partons tout de suite.» Pendant ce temps-là, pensait-elle, ma fille se sauvera.

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