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Виктор Гюго: Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]

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Виктор Гюго Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]

Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]: краткое содержание, описание и аннотация

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Знаменитый роман Виктора Гюго «Собор Парижской Богоматери» десятки раз экранизировался, ставился на сцене, в том числе и в жанре мюзикла – последняя такая постановка, как известно, стала одной из самых популярных в мире. В основе романа увлекательный сюжет, история любви горбуна Квазимодо к прекрасной Эсмеральде. Следить за всеми поворотами фабулы (а она в романе весьма причудлива) доставляет такое же удовольствие, как и язык самого писателя, его умение соединять высокую романтику с шуткой и мягкой иронией; особенно это чувствуешь, когда читаешь книгу по-французски. В настоящем издании текст романа несколько сокращен и снабжен комментариями, главным образом касающимися исторических реалий и некоторых языковых сложностей. В конце дан небольшой французско-русский словарь.

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« Allons! poursuivit-il ces premières larmes passées, je ne trouve pas de paroles. J’avais pourtant bien songé à ce que je vous dirais. Maintenant je tremble et je frissonne, je défaille à l’instant décisif, je sens quelque chose de suprême qui nous enveloppe, et je balbutie. Oh! je vais tomber sur le pavé si vous ne prenez pas pitié de moi, pitié de vous. Ne nous condamnez pas tous deux. Si vous saviez combien je vous aime! quel cœur c’est que mon cœur!

Le prêtre la prit dans ses bras avec fureur et se mit à rire d’un rire abominable.

« Eh bien, oui! assassin! dit-il, et je t’aurai. Tu ne veux pas de moi pour esclave, tu m’auras pour maître. Je t’aurai. J’ai un repaire où je te traînerai. Tu me suivras, il faudra bien que tu me suives, ou je te livre! Il faut mourir, la belle, ou être à moi! être au prêtre! être à l’apostat! être à l’assassin! dès cette nuit, entends-tu cela? Allons! de la joie! allons! baise-moi, folle! La tombe ou mon lit! »

Son œil pétillait d’impureté et de rage. Sa bouche lascive rougissait le cou de la jeune fille. Elle se débattait dans ses bras. Il la couvrait de baisers écumants.

« Ne me mords pas, monstre! cria-t-elle. Oh! l’odieux infect! laisse-moi! Je vais t’arracher tes vilains cheveux gris et te les jeter à poignées par la face! »

Il rougit, il pâlit, puis il la lâcha et la regarda d’un air sombre. Elle se crut victorieuse, et poursuivit: « Je te dis que je suis à mon Phœbus, que c’est Phœbus que j’aime, que c’est Phœbus qui est beau! Toi, prêtre, tu es vieux! tu es laid! Va-t’en! »

Il poussa un cri violent, comme le misérable auquel on applique un fer rouge. « Meurs donc! » dit-il à travers un grincement de dents. Elle vit son affreux regard, et voulut fuir. Il la reprit, il la secoua, il la jeta à terre, et marcha à pas rapides vers l’angle de la Tour-Roland en la traînant après lui sur le pavé par ses belles mains.

Arrivé là, il se tourna vers elle:

« Une dernière fois, veux-tu être à moi? »

Elle répondit avec force:

« Non. »

Alors il s’écria d’une voix haute:

« Gudule! Gudule! voici l’égyptienne! venge-toi! »

La jeune fille se sentit saisir brusquement au coude. Elle regarda. C’était un bras décharné qui sortait d’une lucarne dans le mur et qui la tenait comme une main de fer.

« Tiens bien! dit le prêtre. C’est l’égyptienne échappée. Ne la lâche pas. Je vais chercher les sergents. Tu la verras pendre. »

Un rire guttural répondit de l’intérieur du mur à ces sanglantes paroles. « Hah! hah! hah! » L’égyptienne vit le prêtre s’éloigner en courant dans la direction du pont Notre-Dame. On entendait une cavalcade de ce côté.

La jeune fille avait reconnu la méchante recluse. Haletante de terreur, elle essaya de se dégager. Elle se tordit, elle fit plusieurs soubresauts d’agonie et de désespoir, mais l’autre la tenait avec une force inouïe. Les doigts osseux et maigres qui la meurtrissaient se crispaient sur sa chair et se rejoignaient à l’entour.

Épuisée, elle retomba contre la muraille, et alors la crainte de la mort s’empara d’elle.

« Que vous ai-je fait? » dit-elle presque inanimée.

La recluse s’écria: « Ce que tu m’as fait? dis-tu! – Ah! ce que tu m’as fait, égyptienne! Eh bien! écoute. – J’avais un enfant, moi! vois-tu? j’avais un enfant! un enfant, te dis-je! – Une jolie petite fille! – Mon Agnès, reprit-elle égarée et baisant quelque chose dans les ténèbres. – Eh bien! vois-tu, fille d’Égypte? on m’a pris mon enfant, on m’a volé mon enfant, on m’a mangé mon enfant. Voilà ce que tu m’as fait. »

La jeune fille répondit comme l’agneau:

« Hélas! je n’étais peut-être pas née alors!

– Oh! si! repartit la recluse, tu devais être née. Tu en étais. Elle serait de ton âge! Ainsi! – Voilà quinze ans que je suis ici, quinze ans que je souffre, quinze ans que je prie, quinze ans que je me cogne la tête aux quatre murs. – Je te dis que ce sont des égyptiennes qui me l’ont volée, entends-tu cela? Ah! les mères égyptiennes, vous avez mangé mon enfant! Venez voir la vôtre. »

De l’autre côté, vers le pont Notre-Dame, la pauvre condamnée croyait entendre se rapprocher le bruit de cavalerie.

« Madame! cria-t-elle joignant les mains et tombée sur ses deux genoux, échevelée, éperdue, folle d’effroi, madame! ayez pitié. Ils viennent. Je ne vous ai rien fait. Voulez-vous me voir mourir de cette horrible façon sous vos yeux? Vous avez de la pitié, j’en suis sûre. C’est trop affreux. Laissez-moi me sauver. Lâchez-moi! Grâce! Je ne veux pas mourir comme cela!

– Rends-moi mon enfant! dit la recluse.

– Grâce! grâce!

– Rends-moi mon enfant!

– Lâchez-moi, au nom du ciel!

– Rends-moi mon enfant! »

Cette fois encore, la jeune fille retomba, épuisée, rompue, ayant déjà le regard vitré de quelqu’un qui est dans la fosse.

« Hélas! bégaya-t-elle, vous cherchez votre enfant. Moi, je cherche mes parents.

– Rends-moi ma petite Agnès! poursuivit Gudule. Tu ne sais pas où elle est? Alors, meurs! – Ou bien rends-moi mon enfant. – Sais-tu où elle est, ma petite fille? Tiens, que je te montre. Voilà son soulier, tout ce qui m’en reste. Sais-tu où est le pareil? Si tu le sais, dis-le-moi, et si ce n’est qu’à l’autre bout de la terre, je l’irai chercher en marchant sur les genoux. »

En parlant ainsi, de son autre bras tendu hors de la lucarne elle montrait à l’égyptienne le petit soulier brodé. Il faisait déjà assez jour pour en distinguer la forme et les couleurs.

« Montrez-moi ce soulier, dit l’égyptienne en tressaillant. Dieu! Dieu! » Et en même temps, de la main qu’elle avait libre, elle ouvrait vivement le petit sachet orné de verroterie verte qu’elle portait au cou.

– Va! va! grommelait Gudule, fouille ton amulette du démon! » Tout à coup elle s’interrompit, trembla de tout son corps, et cria avec une voix qui venait du plus profond des entrailles: « Ma fille! »

L’égyptienne venait de tirer du sachet un petit soulier absolument pareil à l’autre. À ce petit soulier était attaché un parchemin sur lequel ce carme était écrit:

Quand le pareil retrouveras,
Ta mère te tendra les bras.

En moins de temps qu’il n’en faut à l’éclair, la recluse avait confronté les deux souliers, lu l’inscription du parchemin, et collé aux barreaux de la lucarne son visage rayonnant d’une joie céleste en criant:

« Ma fille! ma fille!

– Ma mère! » répondit l’égyptienne.

Ici nous renonçons à peindre.

Le mur et les barreaux de fer étaient entre elles deux. « Oh! le mur! cria la recluse! Oh! la voir et ne pas l’embrasser! Ta main! ta main! »

La jeune fille lui passa son bras à travers la lucarne, la recluse se jeta sur cette main, y attacha ses lèvres, et y demeura, abîmée dans ce baiser.

Tout à coup, elle se releva, écarta ses longs cheveux gris de dessus son front, et, sans dire une parole, se mit à ébranler de ses deux mains les barreaux de sa loge plus furieusement qu’une lionne. Les barreaux tinrent bon. Alors elle alla chercher dans un coin de sa cellule un gros pavé qui lui servait d’oreiller, et le lança contre eux avec tant de violence qu’un des barreaux se brisa en jetant mille étincelles. Un second coup effondra tout à fait la vieille croix de fer qui barricadait la lucarne.

Quand sa fille fut dans la cellule, elle la posa doucement à terre, puis la reprit, et la portant dans ses bras comme si ce n’était toujours que sa petite Agnès, elle allait et venait dans l’étroite loge, ivre, forcenée, joyeuse, criant, chantant, baisant sa fille, lui parlant, éclatant de rire, fondant en larmes, le tout à la fois et avec emportement.

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