Виктор Гюго - Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]

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Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]: краткое содержание, описание и аннотация

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Знаменитый роман Виктора Гюго «Собор Парижской Богоматери» десятки раз экранизировался, ставился на сцене, в том числе и в жанре мюзикла – последняя такая постановка, как известно, стала одной из самых популярных в мире.
В основе романа увлекательный сюжет, история любви горбуна Квазимодо к прекрасной Эсмеральде. Следить за всеми поворотами фабулы (а она в романе весьма причудлива) доставляет такое же удовольствие, как и язык самого писателя, его умение соединять высокую романтику с шуткой и мягкой иронией; особенно это чувствуешь, когда читаешь книгу по-французски.
В настоящем издании текст романа несколько сокращен и снабжен комментариями, главным образом касающимися исторических реалий и некоторых языковых сложностей. В конце дан небольшой французско-русский словарь.

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– Oh! quenouille de paroles! que me fait ton aventure? As-tu le mot de passe des truands?

– Je l’ai. Soyez tranquille. Petite flambe en baguenaud .

– Bien. Autrement nous ne pourrions pénétrer jusqu’à l’église. Les truands barrent les rues. Heureusement il paraît qu’ils ont trouvé de la résistance. Nous arriverons peut-être encore à temps.

– Oui, maître. Mais comment entrerons-nous dans Notre-Dame?

– J’ai la clef des tours.

– Et comment en sortirons-nous?

– Il y a derrière le cloître une petite porte qui donne sur le Terrain, et de là sur l’eau. J’en ai pris la clef, et j’y ai amarré un bateau ce matin.

– J’ai joliment manqué d’être pendu! reprit Gringoire.

– Eh vite! allons! » dit l’autre.

Tous deux descendirent à grands pas vers la Cité.

VII

Chateaupers à la rescousse!

Le brave sourd, assailli de toutes parts, avait perdu, sinon tout courage, du moins tout espoir de sauver, non pas lui, il ne songeait pas à lui, mais l’égyptienne. Il courait éperdu sur la galerie. Notre-Dame allait être enlevée par les truands. Tout à coup un grand galop de chevaux emplit les rues voisines, et avec une longue file de torches et une épaisse colonne de cavaliers abattant lances et brides, ces bruits furieux débouchèrent sur la place comme un ouragan: France! France! Taillez les manants! Châteaupers à la rescousse! Prévôté! prévôté!

Les truands effarés firent volte-face.

Quasimodo, qui n’entendait pas, vit les épées nues, les flambeaux, les fers de piques, toute cette cavalerie, en tête de laquelle il reconnut le capitaine Phœbus, il vit la confusion des truands, l’épouvante chez les uns, le trouble chez les meilleurs, et il reprit de ce secours inespéré tant de force qu’il rejeta hors de l’église les premiers assaillants qui enjambaient déjà la galerie.

C’étaient en effet les troupes du roi qui survenaient.

Les truands firent bravement. Ils se défendirent en désespérés. On en remarqua un qui avait une large faulx luisante, et qui faucha longtemps les jambes des chevaux. Il était effrayant. C’était Clopin Trouillefou. Une arquebusade l’abattit.

Cependant les croisées s’étaient rouvertes. Les voisins, entendant les cris de guerre des gens du roi, s’étaient mêlés à l’affaire, et de tous les étages les balles pleuvaient sur les truands. Le Parvis était plein d’une fumée épaisse que la mousqueterie rayait de feu.

Enfin les truands cédèrent. La lassitude, le défaut de bonnes armes, l’effroi de cette surprise, la mousqueterie des fenêtres, le brave choc des gens du roi, tout les abattit. Ils forcèrent la ligne des assaillants, et se mirent à fuir dans toutes les directions, laissant dans le Parvis un encombrement de morts.

Quand Quasimodo, qui n’avait pas cessé un moment de combattre, vit cette déroute, il tomba à deux genoux, et leva les mains au ciel; puis, ivre de joie, il courut, il monta avec la vitesse d’un oiseau à cette cellule dont il avait si intrépidement défendu les approches. Il n’avait plus qu’une pensée maintenant, c’était de s’agenouiller devant celle qu’il venait de sauver une seconde fois.

Lorsqu’il entra dans la cellule, il la trouva vide.

Livre neuvième

I

Le petit soulier

Au moment où les truands avaient assailli l’église, la Esmeralda dormait.

Bientôt la rumeur toujours croissante autour de l’édifice et le bêlement inquiet de sa chèvre éveillée avant elle l’avaient tirée de ce sommeil. Elle s’était levée sur son séant, elle avait écouté, elle avait regardé, puis, effrayée de la lueur et du bruit, elle s’était jetée hors de la cellule et avait été voir.

Elle avait songé à la possibilité d’une mutinerie populaire pour l’arracher de son asile. L’idée de reperdre encore une fois la vie, Phœbus, qu’elle entrevoyait toujours dans son avenir, le profond néant de sa faiblesse, toute fuite fermée, aucun appui, son abandon, son isolement, ces pensées et mille autres l’avaient accablée. Elle était tombée à genoux, la tête sur son lit, les mains jointes sur sa tête, pleine d’anxiété et de frémissement, et quoique égyptienne, idolâtre et païenne, elle s’était mise à demander avec sanglots grâce au bon Dieu chrétien et à prier Notre-Dame son hôtesse.

Voilà qu’au milieu de cette angoisse elle entend marcher près d’elle. Elle se détourne. Deux hommes, dont l’un portait, une lanterne, venaient d’entrer dans sa cellule. Elle poussa un faible cri.

« Ne craignez rien, dit une voix qui ne lui était pas inconnue, c’est moi.

– Qui? vous? demanda-t-elle.

– Pierre Gringoire. »

Ce nom la rassura. Elle releva les yeux, et reconnut en effet le poète. Mais il y avait auprès de lui une figure noire et voilée de la tête aux pieds qui la frappa de silence.

« Ah! reprit Gringoire d’un ton de reproche, Djali m’avait reconnu avant vous! »

« Qui est là avec vous? dit l’égyptienne à voix basse.

– Soyez tranquille, répondit Gringoire. C’est un de mes amis. »

Alors le philosophe, posant sa lanterne à terre, s’accroupit sur la dalle et s’écria avec enthousiasme en serrant Djali dans ses bras: « Oh! c’est une gracieuse bête!… »

L’homme noir ne le laissa pas achever. Il s’approcha de Gringoire et le poussa rudement par l’épaule. Gringoire se leva.

« C’est vrai, dit-il, j’oubliais que nous sommes pressés. – Ce n’est pourtant point une raison, mon maître, pour forcener les gens de la sorte. – Ma chère belle enfant, votre vie est en danger, et celle de Djali. On veut vous reprendre. Nous sommes vos amis, et nous venons vous sauver. Suivez-nous.

– Est-il vrai? s’écria-t-elle bouleversée.

– Oui, très vrai. Venez vite!

– Je le veux bien, balbutia-t-elle. Mais pourquoi votre ami ne parle-t-il pas?

– Ah! dit Gringoire, c’est que son père et sa mère étaient des gens fantasques qui l’ont fait de tempérament taciturne. »

Il fallut qu’elle se contentât de cette explication. Gringoire la prit par la main, son compagnon ramassa la lanterne et marcha devant. La peur étourdissait la jeune fille. Elle se laissa emmener.

Ils descendirent rapidement l’escalier des tours, traversèrent l’église, pleine de ténèbres et de solitude et toute résonnante de vacarme, ce qui faisait un affreux contraste, et sortirent dans la cour du cloître par la Porte-Rouge. Le cloître était abandonné, les chanoines s’étaient enfuis dans l’évêché pour y prier en commun; la cour était vide, quelques laquais effarouchés s’y blottissaient dans les coins obscurs. Ils se dirigèrent vers la petite porte qui donnait de cette cour sur le Terrain.

L’homme à la lanterne marcha droit à la pointe du Terrain. Il y avait là, au bord extrême de l’eau, le débris vermoulu d’une haie de pieux maillée de lattes où une basse vigne accrochait quelques maigres branches étendues comme les doigts d’une main ouverte. Derrière, dans l’ombre que faisait ce treillis, une petite barque était cachée. L’homme fit signe à Gringoire et à sa compagne d’y entrer. La chèvre les y suivit. L’homme y descendit le dernier. Puis il coupa l’amarre du bateau, l’éloigna de terre avec un long croc, et, saisissant deux rames, s’assit à l’avant, en ramant de toutes ses forces vers le large. La Seine est fort rapide en cet endroit, et il eut assez de peine à quitter la pointe de l’île.

Le premier soin de Gringoire en entrant dans le bateau fut de mettre la chèvre sur ses genoux. Il prit place à l’arrière, et la jeune fille, à qui l’inconnu inspirait une inquiétude indéfinissable, vint s’asseoir et se serrer contre le poète.

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