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Виктор Гюго: Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]

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Виктор Гюго Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]

Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]: краткое содержание, описание и аннотация

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Знаменитый роман Виктора Гюго «Собор Парижской Богоматери» десятки раз экранизировался, ставился на сцене, в том числе и в жанре мюзикла – последняя такая постановка, как известно, стала одной из самых популярных в мире. В основе романа увлекательный сюжет, история любви горбуна Квазимодо к прекрасной Эсмеральде. Следить за всеми поворотами фабулы (а она в романе весьма причудлива) доставляет такое же удовольствие, как и язык самого писателя, его умение соединять высокую романтику с шуткой и мягкой иронией; особенно это чувствуешь, когда читаешь книгу по-французски. В настоящем издании текст романа несколько сокращен и снабжен комментариями, главным образом касающимися исторических реалий и некоторых языковых сложностей. В конце дан небольшой французско-русский словарь.

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« Mort-Dieu! dit le prévôt, quel appétit du chevalet! Je ne comprends rien à cette folle. »

Un vieux sergent du guet à tête grise sortit des rangs, et s’adressant au prévôt:

« Folle en effet, monseigneur! Si elle a lâché l’égyptienne, ce n’est pas sa faute, car elle n’aime pas les égyptiennes. Voilà quinze ans que je fais le guet, et que je l’entends tous les soirs maugréer les femmes bohèmes avec des exécrations sans fin. Si celle que nous poursuivons est, comme je le crois, la petite danseuse à la chèvre, elle déteste celle-là surtout. »

Gudule fit un effort et dit: « Celle-là surtout. »

Le témoignage unanime des hommes du guet confirma au prévôt les paroles du vieux sergent. Tristan l’Hermite, désespérant de rien tirer de la recluse, lui tourna le dos, et elle le vit avec une anxiété inexprimable se diriger lentement vers son cheval.

« Allons, disait-il entre ses dents, en route! remettons-nous à l’enquête. Je ne dormirai pas que l’égyptienne ne soit pendue. »

Cependant il hésita encore quelque temps avant de monter à cheval. Gudule palpitait entre la vie et la mort en le voyant promener autour de la place cette mine inquiète d’un chien de chasse qui sent près de lui le gîte de la bête et résiste à s’éloigner. Enfin il secoua la tête et sauta en selle. Le cœur si horriblement comprimé de Gudule se dilata, et elle dit à voix basse en jetant un coup d’œil sur sa fille, qu’elle n’avait pas encore osé regarder depuis qu’ils étaient là: « Sauvée! »

La pauvre enfant était restée tout ce temps dans son coin, sans souffler, sans remuer, avec l’idée de la mort debout devant elle. Elle n’avait rien perdu de la scène entre Gudule et Tristan, et chacune des angoisses de sa mère avait retenti en elle. Elle avait entendu tous les craquements successifs du fil qui la tenait suspendue sur le gouffre, elle avait cru vingt fois le voir se briser, et commençait enfin à respirer et à se sentir le pied en terre ferme. En ce moment, elle entendit une voix qui disait au prévôt:

« Corbœuf! monsieur le prévôt, ce n’est pas mon affaire, à moi homme d’armes, de pendre les sorcières. La quenaille de peuple est à bas. Je vous laisse besogner tout seul. Vous trouverez bon que j’aille rejoindre ma compagnie, pour ce qu’elle est sans capitaine.» Cette voix, c’était celle de Phœbus de Châteaupers. Ce qui se passa en elle est ineffable. Il était donc là, son ami, son protecteur, son appui, son asile, son Phœbus! Elle se leva, et avant que sa mère eût pu l’en empêcher, elle s’était jetée à la lucarne en criant:

« Phœbus! à moi, mon Phœbus! »

Phœbus n’y était plus. Il venait de tourner au galop l’angle de la rue de la Coutellerie. Mais Tristan n’était pas encore parti.

La recluse se précipita sur sa fille avec un rugissement. Elle la retira violemment en arrière en lui enfonçant ses ongles dans le cou. Une mère tigresse n’y regarde pas de si près. Mais il était trop tard, Tristan avait vu.

« Hé! hé! s’écria-t-il avec un rire qui déchaussait toutes ses dents et faisait ressembler sa figure au museau d’un loup, deux souris dans la souricière!

– Je m’en doutais », dit le soldat.

Tristan lui frappa sur l’épaule: « Tu es un bon chat! – Allons, ajouta-t-il, où est Henriet Cousin? »

Un homme qui n’avait ni le vêtement ni la mine des soldats sortit de leurs rangs. Il portait un costume mi-parti gris et brun, les cheveux plats, des manches de cuir, et un paquet de cordes à sa grosse main.

Cependant, depuis que Tristan avait vu sa fille et que tout espoir était perdu, la recluse n’avait pas encore dit une parole. Elle avait jeté la pauvre égyptienne à demi morte dans le coin du caveau, et s’était replacée à la lucarne, ses deux mains appuyées à l’angle de l’entablement comme deux griffes. Dans cette attitude, on la voyait promener intrépidement sur tous ces soldats son regard, qui était redevenu fauve et insensé. Au moment où Henriet Cousin s’approcha de la loge, elle lui fit une figure tellement sauvage qu’il recula.

« Monseigneur, dit-il en revenant au prévôt, laquelle faut-il prendre?

– La jeune.

– Tant mieux. Car la vieille paraît malaisée.

– Pauvre petite danseuse à la chèvre! » dit le vieux sergent du guet.

Henriet Cousin se rapprocha de la lucarne. L’œil de la mère fit baisser le sien. Il dit assez timidement:

« Madame… »

Elle l’interrompit d’une voix très basse et furieuse: « Que demandes-tu?

– Ce n’est pas vous, dit-il, c’est l’autre.

– Quelle autre?

– La jeune. »

Elle se mit à secouer la tête en criant: « Il n’y a personne! Il n’y a personne! Il n’y a personne!

– Si! reprit le bourreau, vous le savez bien. Laissez-moi prendre la jeune. Je ne veux pas vous faire de mal, à vous. »

Elle dit avec un ricanement étrange:

« Ah! tu ne veux pas me faire de mal, à moi!

« La vieille, dit le prévôt d’un ton sévère, livre-nous cette fille de bonne grâce. »

Elle le regarda comme quand on ne comprend pas.

« Tête-Dieu! reprit Tristan, qu’as-tu donc à empêcher cette sorcière d’être pendue comme il plaît au roi? »

La misérable se mit à rire de son rire farouche.

« Ce que j’y ai? C’est ma fille. »

– Percez le mur », dit Tristan.

Il suffisait, pour pratiquer une ouverture assez large, de desceller une assise de pierre au-dessous de la lucarne. La recluse était allée s’asseoir près de sa fille, la couvrant de son corps, devant elle, l’œil fixe, écoutant la pauvre enfant qui ne bougeait pas, et qui murmurait à voix basse pour toute parole: « Phœbus! Phœbus!» À mesure que le travail des démolisseurs semblait s’avancer, la mère se reculait machinalement, et serrait de plus en plus la jeune fille contre le mur. Tout à coup la recluse vit la pierre (car elle faisait sentinelle et ne la quittait pas du regard) s’ébranler, et elle entendit la voix de Tristan qui encourageait les travailleurs. Alors elle sortit de l’affaissement où elle était tombée depuis quelques instants, et s’écria.

« Ho! ho! ho! Mais c’est horrible! Vous êtes des brigands! Est-ce que vous allez vraiment me prendre ma fille? »

– Mettez bas la pierre, dit Tristan, elle ne tient plus. »

Les leviers soulevèrent la lourde assise. C’était, nous l’avons dit, le dernier rempart de la mère. Elle se jeta dessus, elle voulut la retenir, elle égratigna la pierre avec ses ongles, mais le bloc massif, mis en mouvement par six hommes, lui échappa et glissa doucement jusqu’à terre le long des leviers de fer.

La mère, voyant l’entrée faite, tomba devant l’ouverture en travers, barricadant la brèche avec son corps, tordant ses bras, heurtant la dalle de sa tête, et criant d’une voix enrouée de fatigue qu’on entendait à peine: « Au secours! au feu! au feu!

– Maintenant, prenez la fille », dit Tristan toujours impassible.

« Messeigneurs! messieurs les sergents, un mot! C’est une chose qu’il faut que je vous dise. C’est ma fille, voyez-vous? ma chère petite fille que j’avais perdue! Les égyptiennes me l’ont volée, elles me l’ont cachée quinze ans. Je la croyais morte. Figurez-vous, mes bons amis, que je la croyais morte, j’ai passé quinze ans ici, dans cette cave, sans feu l’hiver. C’est dur, cela. Le pauvre cher petit soulier! j’ai tant crié que le bon Dieu m’a entendue. Cette nuit, il m’a rendu ma fille. C’est un miracle du bon Dieu. Oh! vous êtes bien bons, messieurs les sergents, je vous aime tous. Vous ne me prendrez pas ma chère petite, c’est impossible! N’est-ce pas que c’est tout à fait impossible? Mon enfant! mon enfant! »

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