Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Bien qu’il ne cessât de songer à Lygie, Vinicius fut également surpris de la prudence et du mystère dont s’entouraient les chrétiens pour aller entendre l’enseignement de leur Pontife suprême. Il dit:

– Cette religion, comme les autres, compte chez nous beaucoup d’adeptes; mais les chrétiens sont une secte des Juifs. Pourquoi, cependant, se réunissent-ils ici, puisqu’il existe dans le Transtévère des temples où les Juifs peuvent faire leurs sacrifices au grand jour?

– Non, seigneur, les Juifs sont précisément leurs ennemis les plus acharnés. On m’a dit que déjà avant le règne de notre César, la guerre avait failli éclater entre eux. César Claude fut tellement importuné de ces querelles qu’il fit chasser tous les Juifs; mais, aujourd’hui, cet édit a été rapporté. Cependant, les chrétiens se cachent des Juifs et du peuple qui, tu ne l’ignores pas, les haïssent parce qu’ils les soupçonnent de divers crimes.

Après un silence, Chilon, dont la terreur s’augmentait à mesure qu’on s’éloignait des portes, reprit:

– En revenant de chez Euricius, je me suis muni d’une perruque chez un barbier et je me suis introduit deux fèves dans le nez. Ainsi, on ne pourra me reconnaître; et, si même on me reconnaît, on ne me tuera pas. Ce ne sont pas de méchantes gens! Ce sont même de très honnêtes gens, que j’aime et que j’estime.

– N’essaye pas de les amadouer par des flatteries prématurées, – répliqua Vinicius.

Ils s’étaient engagés dans un étroit ravin fermé de chaque côté par une tranchée, au-dessus desquelles passait un aqueduc. La lune venait de se dégager des nuages; ils aperçurent à l’extrémité du défilé, en pleine clarté argentée, un mur abondamment recouvert de lierre. C’était l’Ostrianum.

Le cœur de Vinicius tressaillit.

À la porte, deux fossoyeurs recueillaient les insignes. Un instant après, Vinicius et ses compagnons se trouvèrent dans un lieu assez vaste et entouré de murs. Çà et là se dressaient des monuments funéraires; la crypte même occupait le milieu et sa partie inférieure s’enfonçait sous le sol. À l’entrée de cette crypte coulait une fontaine. Il était facile de se rendre compte que l’hypogée souterrain ne pouvait contenir une foule nombreuse. Vinicius comprit que les chrétiens seraient obligés de se réunir à ciel ouvert, dans l’enceinte où déjà se pressaient de nombreux fidèles. Partout où l’œil pouvait voir, on apercevait des lanternes et encore des lanternes, bien que beaucoup parmi les arrivants n’en fussent pas pourvus. À part quelques chrétiens, qui avaient la tête découverte, tous les autres, par crainte soit de la trahison, soit du froid, étaient restés encapuchonnés. Le jeune patricien songea avec effroi que, s’ils persistaient à rester couverts, il ne lui serait pas possible, dans cette foule et à cette faible lueur, de reconnaître Lygie.

Soudain, près de la crypte, on alluma quelques torches de résine que l’on disposa en un petit bûcher. On y vit plus clair. L’assistance se mit à chanter, d’abord à voix basse, puis en haussant le ton, un hymne étrange. Vinicius n’avait de sa vie entendu pareil chant. Le sentiment de tristesse qui l’avait déjà frappé pendant son trajet vers le cimetière, lorsque lui parvenaient les modulations discrètes des pèlerins isolés, se reflétait à présent dans cet hymne, mais avec une force et une netteté beaucoup plus saisissantes; cette tristesse s’épandait de plus en plus, enveloppant pour ainsi dire, en même temps que les hommes, le cimetière, les collines, le ravin et tous les environs. Ce chant semblait comme un appel vers le salut, une invocation jaillie des lèvres des gens errant au milieu des ténèbres. Les têtes levées au ciel semblaient voir quelqu’un là-haut, bien haut, et les bras tendus semblaient l’implorer pour qu’il descendît. Quand le chant s’interrompait, il se produisait un moment d’attente si impressionnant, que Vinicius et ses compagnons levaient malgré eux leurs regards vers la voûte étoilée, dans un vague espoir que quelque chose d’extraordinaire allait se passer et qu’un protecteur invisible allait réellement descendre sur la terre. Vinicius, en Asie Mineure, en Égypte, à Rome même, avait visité les temples les plus divers, connu maintes religions et entendu bien des chants; mais, pour la première fois, il voyait des hommes invoquer la divinité par des hymnes, non pour observer un rituel établi, mais de toute la pureté de leur cœur et avec ce chagrin poignant que seuls peuvent éprouver des enfants éloignés de leur père ou de leur mère. Il eût fallu être aveugle pour ne pas voir que non seulement ces gens-là honoraient leur dieu, mais qu’ils l’aimaient de toute la force de leur âme. Et cela, Vinicius ne l’avait vu dans aucun pays, dans aucune cérémonie, dans aucun temple: à Rome, en Grèce, ceux qui vénéraient encore leurs dieux le faisaient par crainte, ou pour se ménager leur appui: mais personne ne songeait même à les aimer.

Bien que Vinicius fût tout préoccupé de Lygie et que son attention fût absorbée à la chercher dans la foule, il lui était cependant impossible de ne pas voir les choses étranges et extraordinaires qui se passaient autour de lui.

Cependant, on avait jeté encore quelques torches dans le foyer qui projeta sur tout le cimetière une clarté rouge et fit pâlir la lumière des lanternes; au même instant apparut, sortant de l’hypogée, un vieillard vêtu d’un manteau à capuchon, mais dont la tête était découverte, et qui monta sur une pierre voisine du bûcher.

Un mouvement se produisit dans la foule. Tout près de Vinicius, des voix murmurèrent: «Pierre! Pierre!…» Les uns s’agenouillèrent, d’autres tendirent les mains vers lui. Puis il se fit un si profond silence qu’on pouvait entendre chaque tison consumé s’affaisser dans le brasier, le bruit lointain des roues sur la Voie Nomentane et le bruissement du vent dans les pins qui avoisinaient le cimetière.

Chilon se pencha pour chuchoter à Vinicius:

– C’est lui, le premier disciple de Chrestos, c’est le pêcheur!

Le vieillard leva la main pour bénir, d’un signe de croix, les assistants, qui tombèrent tous à genoux. Vinicius et ses compagnons, de peur de se trahir, suivirent cet exemple. La figure qu’il avait devant lui parut au jeune homme à la fois assez vulgaire et cependant extraordinaire, d’autant plus que ce qu’il y avait d’extraordinaire en elle émanait de sa simplicité même. Le vieillard n’avait ni mitre, ni couronne de chêne sur la tète, ni palme dans les mains, ni rational doré sur la poitrine, ni vêtements blancs ou semés d’étoiles, aucun de ces emblèmes qui distinguaient les prêtres de l’Orient, de l’Égypte, de la Grèce, ou les flamines de Rome. Et de nouveau Vinicius remarqua ce même contraste dont il s’était déjà rendu compte en écoutant le chant des chrétiens: ce pêcheur lui apparaissait non pas en archiprêtre rompu à la pratique des cérémonies rituelles, mais en simple témoin, âgé et profondément vénérable, venu de loin pour proclamer une grande vérité qu’il avait vue, touchée, à laquelle il avait cru comme on croit à l’évidence, qu’il avait aimée parce qu’il y avait cru et qui, par suite, mettait sur tous ses traits le reflet de cette puissance de conviction que seule peut donner la vérité. Et Vinicius, tout sceptique qu’il fût, ne pouvait cependant se défendre d’une curiosité fiévreuse: il attendait impatiemment ce qui allait sortir de la bouche de ce compagnon du mystérieux Chrestos, afin de savoir quelle était cette doctrine adoptée par Lygie et par Pomponia Græcina.

Pierre commença. Il parla d’abord comme un père qui donne des conseils à ses enfants et leur enseigne comment il leur faut vivre. Il leur recommanda de bannir les excès et le luxe, d’aimer la pauvreté, la pureté des mœurs et la vérité, de supporter patiemment les injustices, les persécutions, d’obéir à leurs supérieurs et aux autorités, d’éviter le crime de trahison, l’hypocrisie, la calomnie, enfin de donner le bon exemple, non seulement entre eux, mais même aux païens. Vinicius, pour qui le bien était ce qui pouvait lui rendre Lygie, et le mal tout ce qui y mettait obstacle, éprouva de ces conseils de l’irritation et du dépit; car il lui semblait qu’en prônant la chasteté et la lutte contre les passions, le vieillard non seulement condamnait son amour, mais détournait encore de lui Lygie et la raffermissait dans son entêtement. Il comprit que, faisant partie de ces assistants, écoutant ces enseignements et les adoptant avec ferveur, elle ne pouvait, en ce moment, le considérer lui-même autrement que comme un adversaire de cette doctrine et un homme vil. Et à cette pensée, la colère s’empara de lui: «Qu’a-t-il dit de nouveau? – se demanda-t-il. – Est-ce donc là cette doctrine inconnue? Tout le monde sait cela. Les cyniques vantent la pauvreté et la limitation des besoins. Socrate a prêché que la vertu, pour si ancienne qu’elle soit, est bonne. Le premier venu des stoïciens, voire un Sénèque, qui possède cinq cents tables en bois de citronnier, glorifie la modération, prône la vérité, la patience devant les difficultés, la fermeté dans le malheur. Tout cela ressemble à du blé oublié dans un coin et grignoté encore par les souris, mais dont les hommes ne veulent plus, parce qu’il est moisi.» Sa colère se doublait d’une déception: il avait cru que de troublants mystères allaient lui être dévoilés; il avait espéré du moins entendre un rhéteur éloquent: or, les paroles qui frappaient ses oreilles étaient d’une simplicité inouïe, et il s’étonnait du silence et du recueillement que la foule mettait à les écouter.

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