Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Vinicius reconnaissait la justesse de ces observations; se rappelant aussi les conseils de Pétrone, il donna l’ordre à ses esclaves d’aller lui chercher Croton. Chilon, qui connaissait tout le monde à Rome, fut pleinement rassuré quand il entendit le nom du fameux athlète dont maintes fois il avait apprécié la force au cirque. L’aide de Croton lui faciliterait singulièrement la conquête de la bourse garnie d’aureus.

Il se trouvait donc dans ces heureuses dispositions quand l’intendant de l’atrium vint l’appeler pour qu’il se mît à table; et, sans perdre un coup de dent, il raconta aux esclaves comment il procurait à leur maître un onguent merveilleux: il suffisait d’en enduire les sabots des plus mauvais chevaux pour que ceux-ci devançassent de beaucoup tous les autres. Cette recette lui venait d’un chrétien, car les chrétiens âgés sont plus experts en sortilèges et en miracles que les Thessaliens eux-mêmes, bien que la Thessalie soit célèbre pour ses sorcières. Les chrétiens ont en lui une confiance aveugle; et d’où lui vient cette confiance? Celui-là le devinera aisément, qui connaît la signification du poisson. Et, tout en parlant, il scrutait avec attention les physionomies des esclaves, avec l’espoir de trouver parmi eux un chrétien à dénoncer à Vinicius. Trompé dans cet espoir il se mit à manger et à boire très copieusement, en prodiguant ses louanges au cuisinier et l’assurant qu’il tâcherait de le racheter à Vinicius. Toutefois, une unique pensée troublaient sa gaieté: cette nuit, il lui faudrait aller à l’Ostrianum; mais il se rassurait en songeant qu’il s’y rendrait déguisé, dans l’obscurité, et en compagnie de deux hommes dont l’un était par sa force le dieu de Rome entière, et l’autre un patricien occupant de hautes fonctions militaires.

«Si même on découvre Vinicius, -raisonnait-il, – on n’osera porter la main sur lui; en ce qui me concerne, bien malins seront ceux qui verront seulement le bout de mon nez.»

Puis il se remémora sa conversation avec l’ouvrier, et ces souvenirs le rassurèrent davantage encore. Il ne doutait plus que cet ouvrier fût Ursus. D’après les dires de Vinicius et des esclaves qui avaient escorté Lygie à sa sortie du palais de César, il connaissait la force herculéenne de cet homme. Il n’était donc pas surprenant qu’Euricius le lui eût désigné quand il lui avait demandé des hommes d’une grande vigueur. D’ailleurs, quand il avait fait allusion à Vinicius et à Lygie, le trouble et la colère de l’ouvrier ne lui avaient laissé aucun doute et prouvé combien cela le touchait de près. L’ouvrier avait dit également qu’il se repentait d’avoir tué: or, Ursus avait tué Atacin. Enfin, le signalement correspondait exactement avec ce que lui en avait dit Vinicius. Un doute unique pouvait naître de la différence des noms. Mais Chilon savait déjà qu’au baptême les chrétiens reçoivent un nouveau nom.

«Si Ursus tue Glaucos, – se disait Chilon, – c’est tant mieux; et s’il ne le tue pas, ce sera également bon signe, car cela prouvera que les chrétiens ne se décident pas facilement au meurtre. J’ai fait passer ce Glaucos pour le propre fils de Judas et comme prêt à livrer tous les chrétiens. J’ai été si éloquent qu’une pierre même en eût été touchée et eût promis de choir sur la tête de Glaucos; et cependant, c’est à peine si j’ai pu décider cet ours lygien à lui mettre la patte dessus… Il hésitait, parlait de sa grande tristesse et de son grand repentir… Évidemment, ce n’est pas dans leurs habitudes. On doit pardonner les offenses qu’on a subies et il n’est pas tout à fait permis non plus de venger les offenses faites aux autres: ergo , tu ne risques pas beaucoup, Chilon. Glaucos ne se vengera pas… Si Ursus ne le tue point, pour un crime aussi considérable que de trahir tous les chrétiens, il te tuera encore moins pour un crime aussi minime que d’en avoir trahi un seul. D’ailleurs, aussitôt que j’aurai indiqué à ce sauvage tourtereau passionné le nid de la colombe, je m’en laverai les mains et retournerai à Naples. Il est question aussi chez les chrétiens de certain lavage des mains: c’est sans doute pour eux un moyen de terminer une affaire. De braves gens, ces chrétiens, et on en dit tant de mal! Ô dieux! voilà donc la justice sur la terre! Vraiment, elle me plaît, cette religion, une religion qui ne permet pas de tuer. Mais, si elle défend le meurtre, il est probable, en revanche, qu’elle n’autorise pas davantage le vol, la tromperie, le faux témoignage. Aussi, on ne saurait dire qu’elle est facile à suivre. À coup sûr elle enseigne, non seulement de mourir honnêtement, ainsi que le conseillent les stoïciens, mais aussi de vivre honnêtement. Si jamais j’amasse assez d’argent pour m’acheter une maison comme celle-ci, avec autant d’esclaves, peut-être me ferai-je chrétien pour aussi longtemps qu’il me conviendra. Le riche peut tout se permettre, même la vertu… Oui! c’est une religion pour les riches, et je ne parviens pas à comprendre pourquoi tant de ses fidèles sont pauvres. Quels avantages y trouvent-ils? Et pourquoi tolèrent-ils que la vertu leur lie les mains? Il faudra que j’y réfléchisse un jour. Pour l’instant, sois loué, Hermès, de m’avoir aidé à retrouver ce blaireau! Si tu l’as fait en vue des deux blanches génisses jumelles aux cornes dorées, je ne te reconnais plus. Sois honteux, vainqueur d’Argus! toi, le dieu si sagace, tu n’as donc pas prévu que je te roulerais! En revanche, je t’apporte en sacrifice ma reconnaissance, et si tu lui préfères deux bêtes, tu en es toi-même une troisième; dans ce cas, tu devrais être plutôt un berger qu’un dieu. Au surplus, fais attention que, philosophe, je ne vienne à démontrer aux hommes que tu n’existes pas du tout et que personne alors ne t’apporte plus aucun sacrifice. Avec les philosophes, vois-tu, il vaut mieux faire bon ménage.»

Ainsi devisant avec soi-même et avec Hermès, Chilon s’étendit sur le banc, plaça son manteau sous sa tête et, dès que les esclaves eurent desservi la table, s’endormit. Il ne se réveilla, ou plutôt on ne le réveilla, qu’à l’arrivée de Croton. Il se rendit alors à l’atrium et contempla avec plaisir la puissante carrure du laniste, l’ex-gladiateur, qui semblait remplir de son corps tout l’atrium. Croton avait déjà débattu le prix de l’expédition et disait à Vinicius:

– Par Hercule! tu as bien agi, seigneur, de me faire appeler aujourd’hui, car demain, je pars pour Bénévent où, sur l’invitation du noble Vatinius, je dois lutter devant César avec un certain Syphax, le plus fort de tous les nègres que l’Afrique ait jamais produits. Tu peux t’imaginer, seigneur, les craquements de son épine dorsale entre mes bras; en outre, je lui casserai de mon poing sa mâchoire d’ébène.

– Par Pollux! – répliqua Vinicius, – je suis certain que tu le mettras à mal.

– Et bien tu feras, – approuva Chilon. – Oui!… casse-lui en outre la mâchoire! C’est une excellente idée et un exploit digne de toi. Je suis prêt à parier que tu lui démoliras la mâchoire. Mais, en attendant, ne manque pas de frotter tes membres avec de l’huile, mon Hercule, et de te ceindre solidement, car tu peux avoir affaire à un vrai Cacus. L’homme qui protège cette jeune fille désirée par le noble Vinicius est doué, parait-il, d’une force extraordinaire.

En parlant ainsi, Chilon n’avait pour but que de stimuler l’amour-propre de Croton. Vinicius appuya:

– Oui, je ne l’ai pas vu, mais on dit qu’il saisit un taureau par les cornes et le traîne où bon lui semble.

– Oh! – s’exclama Chilon, qui n’imaginait pas qu’Ursus fût aussi fort.

Mais Croton sourit avec dédain:

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