Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Quand ceux-ci eurent assez de ces spectacles, Pétrone se souleva sur son coussin syriaque et dit négligemment:

– Amis! pardonnez-moi de vous adresser une requête au cours de ce festin: je voudrais que chacun de vous daignât accepter la coupe qui servit à ses libations pour les dieux et pour ma propre félicité.

Les coupes de Pétrone étaient étincelantes d’or et de pierreries et de travail artistique, et comme ces sortes de présents n’avaient rien d’extraordinaire à Rome, la joie des convives fut grande. Les uns le remercièrent en le glorifiant; d’autres firent remarquer que Jupiter lui-même était moins généreux pour les dieux de l’Olympe; enfin, il s’en trouva qui hésitaient à accepter, tant la richesse du cadeau dépassait la limite admise.

Mais lui leva sa coupe de Myrrhène, coupe sans prix où se jouaient tous les rayons de l’arc-en-ciel, et dit:

– Voici la coupe de mon offrande à la reine de Cypre. Que désormais nulles lèvres ne l’effleurent, et que nulle main ne s’en serve en l’honneur d’une autre divinité.

Et la coupe alla se briser sur le dallage semé de safran lilas. Puis, voyant de la stupeur dans les regards, il ajouta:

– Amis, au lieu de vous étonner, réjouissez-vous. La vieillesse, l’impuissance sont les tristes compagnes de nos dernières années. Je vous donne un bon exemple et un bon conseil; vous voyez qu’on peut ne point les attendre et s’en aller, avant qu’elles viennent, de plein gré, ainsi que je le fais.

– Que veux-tu faire? – interrogèrent plusieurs voix inquiètes.

– Je veux me réjouir, boire du vin, écouter la musique, contempler ces formes divines qui reposent à mes côtés, et puis m’endormir, couronné de roses. Déjà, j’ai pris congé de César. Écoutez ce que je lui écris en guise d’adieu.

Il prit une lettre sous le coussin de pourpre, et lut:

«Je sais, ô César, que tu m’attends avec impatience et que, dans la fidélité de ton cœur, tu te languis de moi jour et nuit. Je sais que tu me couvrirais de tes faveurs, que tu m’offrirais d’être préfet de tes prétoriens, et que tu ordonnerais à Tigellin de devenir ce que les dieux ont voulu le faire: gardien de mulets dans celles de tes terres dont tu héritas quand tu eus empoisonné Domitia. Mais, hélas! il faudra m’excuser. Par le Hadès, c’est-à-dire par les mânes de ta mère, de ta femme, de ton frère et de Sénèque, je te jure qu’il m’est impossible de me rendre auprès de toi. La vie est un trésor, mon cher, et je me flatte d’avoir su extraire de ce trésor les plus précieux bijoux. Mais, dans la vie, il est des choses que je m’avoue incapable de supporter plus longtemps. Oh! ne crois pas, je t’en prie, que je sois indigné de ce que tu as tué ta mère, ta femme, ton frère, brûlé Rome et expédié dans l’Érèbe tous les honnêtes gens de ton empire! Non! petit-fils de Chronos! La mort est la destinée de l’homme, et l’on ne pouvait, d’ailleurs, attendre de toi d’autres actes. Mais, de longues années encore, me laisser écorcher les oreilles par ton chant, voir ton ventre domitien sur tes jambes grêles se trémousser en la danse pyrrhique, entendre tes déclamations, tes poèmes, pauvre poète des faubourgs, voilà ce qui est au-dessus de mes forces et m’a fait désirer la mort. Rome se bouche les oreilles, l’univers te couvre de risées. Et moi, je ne veux plus, je ne peux plus rougir pour toi. Le hurlement de Cerbère, même semblable à ton chant, mon ami, m’affligerait moins, car je n’ai jamais été l’ami de Cerbère, et n’ai point le devoir d’être honteux de sa voix. Porte-toi bien, mais laisse là le chant; tue, mais ne fais plus de vers; empoisonne, mais cesse de danser; incendie des villes, mais abandonne la cithare. Tel est le dernier souhait et le très amical conseil que t’envoie l’Arbitre des élégances.»

Les convives demeurèrent terrifiés, car ils savaient que la perte de l’empire eût été pour Néron moins pénible que de recevoir cette lettre. Ils comprirent aussi que l’homme qui l’avait écrite devait mourir. Et l’épouvante les saisit de l’avoir entendue.

Mais Pétrone eut un rire sincère et joyeux, comme s’il se fût agi d’une innocente plaisanterie. Et, promenant sur les convives un regard circulaire, il dit:

– Amis, bannissez tout effroi. Nul n’a besoin de se vanter d’avoir entendu cette lettre. Quant à moi, je pourrai le dire seulement à Charon, en m’en allant dans l’autre monde.

Il fit signe au médecin et lui tendit son bras. Le Grec habile l’enserra en un clin d’œil d’un cercle d’or, et ouvrit l’artère au poignet. Le sang jaillit sur le coussin et inonda Eunice, qui soutenait la tête de Pétrone. Elle se pencha vers lui:

– Seigneur, – murmura-t-elle, – croyais-tu donc que j’allais t’abandonner? Si les dieux m’offraient l’immortalité, si César me donnait l’empire, je te suivrais encore!

Pétrone sourit, se redressa et effleura ses lèvres:

– Viens avec moi.

Et il ajouta:

– Tu m’as vraiment aimé, ma divine!…

Elle tendit au médecin son bras rose. L’instant d’après, leur sang à tous deux se mariait et se confondait l’un dans l’autre.

Lui, fit signe aux musiciens, et de nouveau tintèrent les cithares et résonnèrent les voix. On chanta l’ Harmodios . Puis vint l’hymne d’Anacréon, où le poète se plaint d’avoir trouvé sous sa porte l’enfant transi et éploré d’Aphrodite. Après qu’il l’eut réchauffé, qu’il eut séché ses ailes, l’ingrat lui avait percé le cœur d’une de ses flèches. Et depuis lors, le calme avait fui son esprit…

Se soutenant mutuellement, divinement beaux, souriant et pâlissant, tous deux écoutaient.

L’hymne achevé, Pétrone fit offrir à nouveau les vins et les mets. Puis il se mit à deviser avec ses voisins de ces mille riens puérils et charmants, en usage dans les festins. Enfin, il appela le Grec et se fit attacher l’artère, disant qu’il se sentait pris de sommeil et voulait encore s’abandonner à Hypnos, avant que Thanatos l’endormît pour jamais.

Il s’assoupit. Quand il se réveilla, la tête d’Eunice reposait sur sa poitrine, telle une fleur blanche. Il la déposa sur le coussin pour la contempler encore. Et, de nouveau, il se fit ouvrir les veines.

Les chanteurs entonnèrent un autre hymne d’Anacréon, tandis que les cithares accompagnaient en sourdine, afin de ne point couvrir les paroles. Pétrone pâlissait de plus en plus. Quand se fut évanouie la dernière harmonie, il se tourna vers les invités:

– Amis, convenez que périt avec nous…

Il ne put finir. D’un geste suprême, son bras enlaça Eunice, et sa tête roula sur l’oreiller. Il était mort.

Mais les convives, devant ces deux formes blanches, semblables à deux statues idéales, sentirent que périssait l’unique apanage du monde romain: sa poésie et sa beauté.

Épilogue.

La sédition des légions gauloises, menées par Vindex, ne parut point, tout d’abord, de grande importance. César n’avait que trente ans, et l’univers n’eût osé croire qu’il serait sitôt délivré du cauchemar qui l’étouffait. On se souvenait qu’au cours des précédents règnes, les légions s’étaient révoltées sans qu’il en résultât un changement de souverain. Au temps de Tibère, par exemple, Drusus avait apaisé les légions de Pannonie, et Germanicus celles du Rhin. On se disait: «D’ailleurs, qui donc succéderait à Néron? Tous les descendants du divin Auguste ont péri durant son règne.» Et, devant les colosses qui le représentaient sous les traits d’Hercule, le peuple en arrivait à se convaincre qu’aucune force ne serait capable de briser cette puissance. Certains attendaient même son retour avec impatience, car Hélius et Polythète, à qui, avant son départ pour Achaïe, il avait confié l’intérim du pouvoir sur Rome et l’Italie, gouvernaient de façon plus sanguinaire encore.

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