Michel Zévaco - Don Juan

Здесь есть возможность читать онлайн «Michel Zévaco - Don Juan» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Историческая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Don Juan: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Don Juan»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Après la signature du traité de paix entre François 1er et Charles Quint, en 1538, la ville de Gand s'est rebellée. Afin de briser cette révolte, Charles Quint est obligé de passer avec ses troupes à travers la France. C'est pourquoi il envoie à la cour de François 1er, son ambassadeur secret, don Sanche d'Ulloa. Ce dernier réussit sa mission, mais pendant son absence, un affreux malheur s'est abattu sur sa famille. Sa fille, Reyna-Christa, n'a pu résister à don Juan Tenorio, gentilhomme qui, bien que marié à dona Silvia, l'a séduite. Pour éviter le déshonneur et la honte, elle s'est laissée mourir. Léonor, sa soeur, part alors à la recherche de son père, poursuivie à son tour par Don Juan, ébloui par sa beauté…

Don Juan — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Don Juan», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Monsieur Clother de Ponthus, voulez-vous me faire l’honneur d’entrer dans mon hôtel? Je ne vous y retiendrai pas plus de dix minutes.

Clother s’inclina en signe d’assentiment.

Amauri de Loraydan pénétra dans la cour de l’hôtel et d’un signe impérieux renvoya son valet Brisard qui s’avançait. Suivi de Clother, il entra dans une vaste salle du rez-de-chaussée, puis passa dans une pièce plus petite, puis dans une troisième.

Là, ouvrant une porte, il s’effaça pour donner passage à son hôte et il dit:

– Veuillez entrer, monsieur; ici, nous pourrons nous expliquer sans que personne nous écoute.

Clother salua d’un geste bref et passa.

Au même instant il entendit la porte se refermer violemment, il entendit qu’on poussait des verrous à l’extérieur, et il se trouva plongé dans les ténèbres.

Clother se rua sur la porte, mais aussitôt constata son impuissance et se tint tranquille. Du dehors, la voix âpre et haineuse de Loraydan lui arriva, haletante de joie:

– Adieu, monsieur de Ponthus, disait cette voix. Jamais plus je ne vous retrouverai sur le chemin de la Corderie, ni sur d’autres chemins. Jamais plus je ne vous verrai rôder autour du logis de Bérengère! Adieu. Si vous voulez abréger votre agonie, n’oubliez pas que vous portez dague et rapière…

Clother n’entendit plus rien.

– Mon agonie? songea-t-il. Vais-je donc mourir ici? Mais comment? De quelle mort?

Et un long frisson le parcourut de la tête aux pieds.

Là, dans ce réduit où il lui sembla qu’il se trouvait à des milliers de lieues de Paris, du monde habité, il ne pouvait trouver qu’une mort.

La mort par la faim et par la soif…

Et aussitôt, par un choc de l’imagination, il se dit que déjà la soif le torturait.

Il se raidit contre cette faiblesse et s’ingénia à chercher les motifs de cette haine furieuse que lui portait Loraydan. Cette recherche inutile le fatigua bientôt, et il haussa les épaules.

Puis il se mit à étudier la chambre où il se trouvait enfermé, – à l’étudier à tâtons, en la mesurant de long en large, en touchant les murs. Le résultat de cet examen fut qu’il n’y avait à cette pièce d’autre issue que la porte par laquelle il était entré.

Son attention se concentra alors sur cette porte qu’il tenta d’ébranler, mais en vain. Il essaya ensuite de glisser la pointe de sa dague dans la rainure, mais il n’y put réussir.

En parcourant cette chambre, devenue sa prison en attendant qu’elle devînt son tombeau, sa main avait rencontré plusieurs sièges: il s’assit dans un fauteuil, ramena son épée sur ses genoux, et se prit à rêver… à rêver dans le profond silence, où il ne percevait que le battement de son cœur, dans cette nuit de tombe où il ne saisissait même pas ces fugitives lueurs qui, dans les ténèbres, viennent consoler l’œil de l’homme et lui disent que la vie subsiste autour de lui.

En une rapide succession d’images nettes et précises, il repassa sa vie depuis le moment où elle avait pris soudain toute sa signification, c’est-à-dire depuis la minute où son père, Philippe de Ponthus, était mort.

Il se revit au castel de Ponthus, dans la vieille salle d’armes. Il relut la lettre trouvée dans la poignée de l’épée de Ponthus, et dont les lignes, mille fois parcourues, flamboyaient dans son imagination. Il revécut la scène de son duel avec Juan Tenorio, à l’auberge de la Grâce de Dieu, et Léonor s’érigea dans son esprit enfiévré, telle qu’il l’avait vue ce jour-là.

Léonor! Elle était là, présente et vivante dans son cœur, et il l’évoquait comme une amie consolatrice, et il lui semblait que toujours elle avait été ainsi présente dans ses pensées – et comme il l’appelait du fond de son âme, brusquement, des larmes vinrent à ses yeux.

Mourir!

Ne plus la voir!

Quelle amertume! Quelle affreuse tristesse!…

Et il en venait à songer que, un mois plus tôt, dans ces temps si proches et si lointains où il n’avait pas encore vu Léonor, la mort lui eût semblé moins cruelle. Certes, il eût regretté la vie dont l’aurore lui souriait. Mais qu’était-ce la vie sans Léonor? C’est maintenant qu’il comprenait tout ce qu’il peut y avoir de radieux dans la vie! Et c’est maintenant qu’il lui fallait mourir… sans avoir revu celle qui vivait en son cœur… Ah! mourir sans lui avoir dit…

– Jamais elle ne saura… murmura-t-il.

Et presque aussitôt, dans un tressaillement, il ajouta:

– Et moi, jamais je ne saurai le nom et l’histoire de ma mère!…

C’est ainsi que rêvait Clother de Ponthus, tantôt assis dans un des fauteuils, tantôt allant et venant à travers la chambre. Parfois une sombre fureur s’emparait de lui. Et alors, à nouveau, il essayait d’ébranler la porte. Parfois il tombait dans une sorte de somnolence dont il se réveillait tout à coup dans un frisson.

Peu à peu, toutes ces réflexions de son esprit lucide s’embuèrent, se firent moins précises, et enfin se dissipèrent. Peu à peu aussi, ces images qu’il avait évoquées devinrent plus vagues, s’éloignèrent et s’évanouirent, Léonor elle-même se retira de lui.

Clother ne pensait plus…

Clother ne savait plus si un monde vivant existait hors de cette tombe.

Clother ne vivait plus par le sentiment, mais seulement par la sensation d’une souffrance atroce qui, lentement, devenait son unique préoccupation…

La faim!… La soif!…

Tout s’abolit en lui, hormis cette sensation. Il lui parut alors qu’il se trouvait très faible et qu’il avait de la peine à se tenir debout. Puis, la force même de penser diminua, et il souhaita d’abréger son agonie. Quelquefois, seulement, il se disait:

– Il doit y avoir plusieurs heures déjà que je suis enfermé ici. Je ne savais pas que la faim et la soif, si rapidement puissent abattre un homme…

Abréger son agonie!…

Les sinistres paroles de Loraydan venaient l’assaillir, de plus en plus distinctes et impérieuses, à mesure que sa pensée s’affaiblissait.

Un moment vint où Clother de Ponthus, d’une main hésitante, chercha sa dague à sa ceinture… un moment vint où il la tira du fourreau, et où, du bout de son doigt, il en essaya la pointe… un moment vint où l’idée fulgura en lui qu’il devait lever cette dague sur lui-même et se frapper avant qu’il ne fût trop tard pour ses forces épuisées…

XXVII LA FORTUNE DE LORAYDAN

Amauri de Loraydan ayant jeté à Clother de Ponthus le sombre adieu que nous avons dit se tint immobile près de la porte, pendant plus d’une heure. À demi penché, hagard, la sueur au front, il écouta les allées et venues de son ennemi. Lorsque Clother tenta d’ébranler la porte, Amauri, vivement, tira son épée. Mais bientôt, essayant de sourire, il la remit au fourreau: il savait bien que pour enfoncer cette solide porte de chêne épais et bardé de fer, il eût fallu plusieurs hommes armés de haches…

Cette pièce où il venait d’enfermer Clother avait été, en effet, au temps de la splendeur des Loraydan, le réduit où ils cachaient leur or, leurs pierreries, leurs richesses: toutes précautions avaient donc été prises pour que l’unique entrée n’en pût être forcée.

– Le dernier trésor des Loraydan est en lieu sûr, se dit Amauri avec un soupir.

Et doucement, sur la pointe des pieds, il se retira, refermant soigneusement toutes les portes dont il retirait les clefs. Ces clefs, il les porta dans sa chambre et les enferma dans un coffre.

Alors, il s’essuya le front.

Machinalement, il se regarda dans une glace, et se vit livide.

Il tressaillit…

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Don Juan»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Don Juan» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Don Juan»

Обсуждение, отзывы о книге «Don Juan» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x