Michel Zévaco - Don Juan

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Après la signature du traité de paix entre François 1er et Charles Quint, en 1538, la ville de Gand s'est rebellée. Afin de briser cette révolte, Charles Quint est obligé de passer avec ses troupes à travers la France. C'est pourquoi il envoie à la cour de François 1er, son ambassadeur secret, don Sanche d'Ulloa. Ce dernier réussit sa mission, mais pendant son absence, un affreux malheur s'est abattu sur sa famille. Sa fille, Reyna-Christa, n'a pu résister à don Juan Tenorio, gentilhomme qui, bien que marié à dona Silvia, l'a séduite. Pour éviter le déshonneur et la honte, elle s'est laissée mourir. Léonor, sa soeur, part alors à la recherche de son père, poursuivie à son tour par Don Juan, ébloui par sa beauté…

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Il y avait des cris, des menaces, des fuites éperdues devant lui. Il arriva au Louvre ayant à peine daigné s’apercevoir qu’il avait renversé deux femmes et un enfant…

XXVIII LE FIANCÉ DE LÉONOR

Une heure plus tard, une cavalcade traversait Paris, se dirigeant vers le Temple; c’étaient l’empereur Charles et le roi François, escortés d’une quinzaine de gentilshommes parmi lesquels se trouvait le comte de Loraydan. Le peuple cria «Noël» et applaudit les deux monarques, tout fier et attendri qu’il était de les voir se montrer dans les rues en aussi simple appareil. Peut-être Paris sut-il plus de gré au roi et à l’empereur de cette promenade sans apparat que de la pompe et de la magnificence du cortège de la veille. Ainsi, parfois, le hasard sert des grands de la terre, et leur octroie, sans qu’ils l’aient cherchée, cette popularité après laquelle, d’une course éperdue, ils s’élancent.

Cette cavalcade, disons-nous, s’arrêta devant l’hôtel d’Arronces dans lequel Charles-Quint, François I eret Loraydan pénétrèrent seuls. Loraydan courait en avant pour prévenir les gens de l’hôtel, il y eut une rumeur, de rapides allées et venues, et les serviteurs, en double haie, vinrent se ranger sur les marches du perron.

Comme les deux sires arrivaient au pied de ce perron Léonor apparut.

Elle était vêtue de deuil, c’est-à-dire de blanc et noir, couverte du voile des orphelines; elle était bien pâle de la terrible nuit qu’elle venait de passer, et ses yeux disaient combien elle avait pleuré. Comme elle était touchante, et si jolie, et si gracieuse en sa digne attitude de douleur contenue, de noblesse naturelle, de respectueuse déférence pour de tels visiteurs!…

François I erne put retenir un léger cri d’admiration.

Quant à Charles-Quint, il monta rapidement les degrés, saisit dans ses bras la fille du Commandeur au moment où elle s’inclinait, et l’embrassant paternellement:

– La douleur, dit-il avec une réelle émotion, la douleur est aussi forte pour moi que pour vous. Léonor d’Ulloa, vous perdez un père qui vous aimait tendrement. Je perds un ami fidèle, le plus ferme soutien de l’Empire, le plus brave sur les champs de bataille, le plus avisé dans les ambassades, le plus loyal, le plus sincère dans le conseil, et pour tout dire, presque un frère.

Ces hautes marques de la faveur impériale, Léonor les reçut avec une charmante dignité. « Sembla una reyna hermosa» , avaient dit ses serviteurs dans le vieux palais de la Commanderie, à Séville. Et il semblait vraiment que ce fût une reine accueillant l’hommage impérial pour la mémoire de son père, beaucoup plus que pour elle-même. Elle était reine selon le sens gracieux et noble que l’imagination populaire, souvent plus généreuse que la réalité, accorde à ce mot. Elle était reine par la sincérité de sa douleur, la pureté de son âme, la splendeur de sa beauté, la lucidité de son intelligence.

François I er, à son tour, avec plus de galanterie peut-être que de sincérité, mais du moins avec toute la galanterie d’un Valois, s’inclinait devant elle, baisait sa main, et disait:

– Je n’ose, madame, comparer mon chagrin à celui de Sa Majesté l’empereur. Mais dans le Commandeur d’Ulloa, je puis dire que le roi de France perd un brave et loyal ami…

– Je veux le voir! dit brusquement Charles-Quint.

– Sire, dit Léonor courbée, la maison de mon père vous est ouverte…

Et elle entra la première, de son pas ferme et harmonieux, guidant ses hôtes sans nulle ostentation de respect ou de douleur, mais avec une sorte d’instinctive majesté.

Elle entra dans la salle d’honneur…

Et le seul geste de sujette qu’elle eut en cette circonstance fut que, de la main, elle écarta doucement le digne intendant qui, tout effaré, s’empressait, – et ce fut elle-même qui, à deux battants, ouvrit la porte. Et s’avançant vers le lit funèbre dressé au milieu de la salle:

– Mon père, dit-elle, c’est un grand honneur pour votre fille Léonor que de vous annoncer l’entrée dans votre maison de Sa Majesté l’empereur, roi des Espagnes, de Sa Majesté le roi de France…

Cette sorte d’annonce ou d’introduction fut si imprévue, elle fut prononcée d’un accent de si touchante tristesse et de si noble gratitude pour la démarche des deux rois, que Charles-Quint et François I er, d’un même mouvement, s’inclinèrent.

Un lit, disons-nous, avait été dressé au milieu de la salle d’honneur afin que le corps y fût exposé, selon la coutume espagnole.

C’était un simple lit de camp, étroit et couvert d’une draperie de soie blanche dont les plis, de toutes parts, retombaient jusqu’au tapis qui s’étendait sur le parquet.

Le Commandeur don Sanche d’Ulloa reposait là, tout vêtu de son costume de velours noir, la tête sur un oreiller de soie, les mains jointes. Une écharpe entourait le cou, pour cacher la large blessure. Le visage et les mains semblaient de cire. Les yeux étaient fermés. Mais les traits gardaient une expression de calme étrange, ce calme terrible qui s’étend sur toutes les figures humaines à l’heure vertigineuse où toute passion s’éteint à jamais…

Quatre grands flambeaux éclairaient le corps, et au chevet du lit se dressait un crucifix d’argent…

François I ers’étant incliné devant le corps, se recula de trois pas, et en reculant, se heurta à quelqu’un qui, aussitôt, se mit à multiplier les signes de respect… c’était Amauri de Loraydan qui était entré, lui aussi, entraîné par une irrésistible curiosité, plus forte que l’étiquette, et qui, fixant sur le cadavre des yeux de sombre amertume, semblait lui demander compte de ce trop prompt départ. Le roi le saisit par le bras, et, désignant le corps d’un regard:

– Ce n’est pas lui qui me fera rendre le Milanais, murmura-t-il.

– Sire! balbutia Loraydan.

– Silence! L’œuvre que tu avais entreprise auprès du Commandeur, tu dois tenter de l’achever auprès de l’empereur lui-même. Ainsi, tâche de te faire bien venir. Les récompenses que je t’ai promises sont à ce prix!

Loraydan tressaillit de joie…

Ainsi, le roi ne mettait pas en doute qu’il eût décidé le Commandeur à intervenir. Le roi avait foi en son habileté séductrice. Ainsi, pour assurer sa fortune, il ne s’agissait que de conquérir la confiance de l’empereur Charles…

Quant à l’empereur, il s’approcha du lit, contempla le visage du mort, et on put voir deux larmes glisser lentement sur ses joues pâles… Bien peu d’hommes ont pu voir pleurer Charles-Quint! Sa douleur était profonde, et sincère l’émotion qui l’étreignait à la gorge. D’une voix mal assurée, il prononça:

– Adieu, Sanche. Adieu, mon cher compagnon. Que te dirai-je, sinon que je dormais tranquille seulement les nuits où tu veillais sur moi? Qui me conseillera, maintenant? Qui donc osera ce qu’osait ta pure amitié: à savoir de me dire la vérité, si cruelle qu’elle me fût? Hélas! je vois encore beaucoup de braves gens d’armes autour de moi, et beaucoup de bons conseillers; je vois surtout beaucoup de courtisans, mais j’ai perdu mon ami. Adieu, donc, Ulloa. Voici le dernier gage de mon affection pour toi!…

En disant ces mots, l’empereur retira le collier de la Toison d’or qui étincelait sur sa poitrine, et, soulevant doucement la tête du Commandeur, le lui passa autour du cou… Ce fut une scène rapide d’où se dégagea la poignante, la rare émotion de la sincérité.

Et l’empereur, alors, continua:

– Du moins, Ulloa tu peux reposer en paix. En ce qui concerne la recommandation que tu me fis et sur laquelle je t’engageai ma promesse, tu peux être sûr que je tiendrai parole. La dot de tes enfants, c’est l’État qui la fera. Le mariage de ta chère Léonor ici présente, je le ferai selon ton vœu…

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