Michel Zévaco - Don Juan

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Après la signature du traité de paix entre François 1er et Charles Quint, en 1538, la ville de Gand s'est rebellée. Afin de briser cette révolte, Charles Quint est obligé de passer avec ses troupes à travers la France. C'est pourquoi il envoie à la cour de François 1er, son ambassadeur secret, don Sanche d'Ulloa. Ce dernier réussit sa mission, mais pendant son absence, un affreux malheur s'est abattu sur sa famille. Sa fille, Reyna-Christa, n'a pu résister à don Juan Tenorio, gentilhomme qui, bien que marié à dona Silvia, l'a séduite. Pour éviter le déshonneur et la honte, elle s'est laissée mourir. Léonor, sa soeur, part alors à la recherche de son père, poursuivie à son tour par Don Juan, ébloui par sa beauté…

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Quand il se réveilla au matin, la tête lourde et les tempes serrées, il crut que son rêve continuait, car il vit don Juan debout au pied de son lit, qui le regardait toujours grave, et qui lui dit:

– Corentin, il faut hâter cette affaire de ton mariage… habille-toi donc au plus vite.

Corentin obéit, émerveillé de voir que don Juan, renversant les rôles, l’aidait de son mieux.

Quand il fut prêt, tous deux descendirent et montèrent à cheval.

Corentin tout ébahi suivit Juan Tenorio, qui sortit de Paris par la porte de Nesle. Quand il fut arrivé à une petite lieue des murs de Paris, don Juan s’arrêta et dit:

– Cher Corentin…

– Oh! oh! songea Jacquemin. Cher Corentin!… Il me ménage!… Ô mon rêve!…

– Cher Corentin, dis-moi combien te faut-il de temps pour aller à Blois?

– À Blois? Qu’ai-je à faire à Blois?… Mettons deux jours pour aller à Blois… Mais…

– C’est pour l’affaire de ton mariage, imbécile! Deux jours pour aller, un jour de repos, deux jours pour revenir. En tout cinq jours. Tâche de te trouver à l’auberge de la Devinière dans cinq jours, si tu ne veux que je te rompe les os à coups de bâton.

– Très bien, monsieur. Vous reprenez votre naturel. J’aime mieux cela.

– Eh bien? Qu’attends-tu pour partir?

– J’attends que vous me disiez ce que je vais faire à Blois.

– Ce que tu vas y faire? Eh! ne le devines-tu point, bélître? Je te dis que c’est pour ton mariage!

– Ah!… alors, c’est à Blois que…

– Oui. Quel mal vois-tu à cela? À Blois, tu t’arrêteras à l’hôtellerie du Soleil-d’Or . Tu y resteras un jour. Et puis, tu reviendras à Paris. Tu vois comme c’est simple. Il y a sûrement une auberge du Soleil-d’Or à Blois. S’il n’y en a pas, tu iras dans une autre: n’importe laquelle.

– Un jour. Et je reviendrai. C’est fort simple, dit Jacquemin ahuri.

– Tu vois? Allons, pars. Et songe que tu cours à ton bonheur.

Jacquemin Corentin partit au pas, tout triste, tout inquiet, jugeant que sa situation devenait de plus en plus ténébreuse, et que l’affaire de ce mariage pour lequel il se rendait à Blois n’était peut-être pas aussi simple que son maître voulait bien le dire. Mais telle était l’habitude d’obéir qui s’était invétérée en lui que le bon garçon ne songea pas une minute qu’il ferait tout aussi bien de rentrer aussitôt dans Paris pour y attendre les événements. Il poursuivit bel et bien son chemin jusqu’à Blois, y trouva réellement une auberge du Soleil-d’Or (il y en avait une dans toutes les villes), y demeura une journée à boire, à s’ennuyer, à regarder d’où venait le vent, et finalement, le soir du cinquième jour, fut de retour à la Devinière.

Quant à don Juan, une fois que Jacquemin eut disparu à l’horizon, il rentra fort tranquillement dans Paris en murmurant:

– Cet imbécile eût été fort capable de me faire manquer l’affaire de son mariage avec cette petite Denise qui est bien la plus jolie fille de Paris… c’est-à-dire de la rue Saint-Denis.

XXVI L’HÔTEL DE LORAYDAN

En ce matin même, et vers le moment où Jacquemin Corentin se mettait en route pour Blois, Clother de Ponthus descendit de son logis, suivi de Bel-Argent, ayant arrêté de se rendre à l’hôtel d’Arronces.

Comme il passait dans l’allée de la maison, devant une porte par où l’on pouvait entrer chez dame Jérôme Dimanche, il se rappela qu’il avait vu don Juan Tenorio entrer la veille chez la mère de Denise. Il se dit que ce serait grand dommage qu’il advînt quelque aventure à cette douce et si naïve Denise. Il s’était promis de mettre la vieille dame en garde contre les entreprises de don Juan. Il résolut de se tenir parole, et frappa à la porte.

Comme on ne lui répondait pas, il sortit dans la rue, et vit que le logis de dame Jérôme Dimanche, de ce côté-là aussi, était fermé.

Le logis était vide. Dame Dimanche était sortie. Et sortie sa jolie Denise!…

Et ce matin-là, Clother de Ponthus ne put donner ses bons avis! Ô Jacquemin Corentin, ta destinée le voulut ainsi: dame Jérôme Dimanche ne fut pas prévenue par Clother que ton maître Juan Tenorio était un dangereux maraudeur d’amour… son imposture ne fut pas dévoilée!

Et où étaient donc allées la mère et la fille?

Tout simplement à Saint-Merri!… Oui: à l’église Saint-Merri, où elles portaient des papiers fort en règle remis le matin même par don Juan, lesdits papiers au nom de Jacquemin de Corentin! À l’église Saint-Merri, où tout fut entendu, convenu, arrangé pour la célébration du mariage dudit Jacquemin de Corentin avec la demoiselle Denise, fille unique de dame Jérôme Dimanche, veuve de Jérôme Dimanche, drapier.

Don Juan, malgré la résistance acharnée de la veuve, avait exigé que le mariage fût consommé en une simple messe basse, et sans aucune invitation. Il donna comme prétexte à cette excessive simplicité qu’il se mariait contre le gré de l’empereur Charles-Quint son maître, lequel voulait absolument lui faire épouser une noble Andalouse. Le prétexte, d’ailleurs, parut plausible. Mais en elle-même dame Jérôme Dimanche regretta amèrement de ne pouvoir éblouir tout le quartier par une cérémonie qui eût attesté la magnificence du seigneur dont sa fille allait porter le nom.

Clother de Ponthus, donc, s’éloigna, remettant à plus tard de prévenir la mère de la pauvre petite Denise. Il avait résolu de se rendre à l’hôtel d’Arronces, de parler au Commandeur d’Ulloa, de lui faire lire la lettre de Philippe de Ponthus, et d’obtenir permission de fouiller le sol de la chapelle pour y découvrir la cassette de fer.

Bel-Argent le suivait à trois pas.

Bel-Argent n’était plus le sacripant déguenillé qui, sur les routes du Périgord, demandait la bourse ou la vie aux voyageurs. Convenablement vêtu, couvert d’un bon manteau de drap bleu, une excellente dague à la ceinture, il ne laissait pas que d’avoir bonne mine et montrait la figure d’un chrétien revenu de ses erreurs passées, au reste fort capable encore d’user d’une arquebuse ou de la dite dague.

Au moment où Clother allait tourner le chemin de la Corderie, il s’arrêta court:

Amauri de Loraydan sortait de son hôtel!…

Bel-Argent le vit, lui aussi, se recula vivement, et s’éclipsa dans la rue du Temple.

Dans le même instant, le comte vit Clother et s’arrêta de son côté, soudain pâli par la haine. Mais aussitôt, il se remit en marche et vint à Ponthus.

– Où allez-vous? demanda-t-il rudement.

Clother le toisa.

– Je crois, dit-il, que vous perdez la tête. Vos façons ne sont pas d’un gentilhomme. Livrez-moi le chemin, monsieur!

– Vous ne voulez pas répondre! gronda Amauri. Je vais vous dire, moi, où vous allez: vous vous dirigez vers l’hôtel d’Arronces devant lequel se trouve certain logis…

– C’est vrai, dit Clother étonné, et n’ai aucun motif de le cacher: je me dirige, en effet, vers l’hôtel d’Arronces. Qu’y voyez-vous de mal? demanda-t-il emporté par une inquiète curiosité.

Loraydan porta la main à la garde de son épée, et, sourdement, murmura:

– Il ne me plaît pas, moi, que vous alliez par là!

– Oh!… Ce n’est pas une suffisante raison pour m’empêcher d’y aller. Cependant, j’avoue que je désire connaître les motifs qui vous dictent votre étrange conduite à mon égard.

– Vous voulez les connaître? fit Loraydan frappé d’une idée soudaine. Soit. Je vais vous les dire. Mais nous ne pouvons nous expliquer ainsi sur le chemin…

Et modifiant soudainement son attitude provocatrice, d’un ton de parfaite politesse:

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