Michel Zévaco - Don Juan

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Après la signature du traité de paix entre François 1er et Charles Quint, en 1538, la ville de Gand s'est rebellée. Afin de briser cette révolte, Charles Quint est obligé de passer avec ses troupes à travers la France. C'est pourquoi il envoie à la cour de François 1er, son ambassadeur secret, don Sanche d'Ulloa. Ce dernier réussit sa mission, mais pendant son absence, un affreux malheur s'est abattu sur sa famille. Sa fille, Reyna-Christa, n'a pu résister à don Juan Tenorio, gentilhomme qui, bien que marié à dona Silvia, l'a séduite. Pour éviter le déshonneur et la honte, elle s'est laissée mourir. Léonor, sa soeur, part alors à la recherche de son père, poursuivie à son tour par Don Juan, ébloui par sa beauté…

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Instantané avait été cet amour très pur… instantanée a été la passion du comte.

Le premier regard a tout fait. Comment? Vaine recherche, illusoire débat. C’est une forme des naissances de l’amour aussi commune que les lentes cristallisations de sentiments…

Bérengère est un ange, Loraydan une bête féroce, et ces deux êtres s’aiment.

Oh! nous savons bien que c’est là une banale aventure. Ce drame, chacun de nous, autour de soi, a pu l’observer: homme ou femme, il y a une victime. Toute la question est de savoir si le destin, dramaturge infiniment varié parce qu’il se désintéresse de ses acteurs, terminera son dernier acte sur un éclat de rire ou un hurlement de douleur…

Entré au logis Turquand à quatre heures, il en est sept quand le comte en sort. Sa pensée:

– C’est juré. C’est écrit. C’est signé de mon nom: Bérengère sera ma femme! Et qu’importe ce qu’on en pourra dire? Pourrais-je me détacher d’elle? Quelle ivresse! Et quel éblouissement! Comment ai-je pu, jusqu’à ce jour, vivre sans elle?

Aux bras de son père, Bérengère pleure doucement; elle murmure une foule de choses qu’elle ne s’est jamais dites, qui la bouleversent d’un étonnement charmé, parmi lesquelles, toujours, reviennent les mêmes mots:

– Est-ce possible? C’est vrai? C’est bien vrai? Il m’aime? Je serai sa femme? Il l’a dit?…

Lentement, le comte de Loraydan suit le chemin de la Corderie; pour atteindre son hôtel, il faut dix minutes: il y met plus d’une heure… La fièvre tombe… l’enivrement se dissipe… il songe:

– Deux millions! Turquand l’a écrit et signé: Bérengère aura deux millions de dot! Pour commencer, cent mille livres en or seront demain chez moi! Deux millions! Quelle arme dans mes mains!… Mais… si je suis forcé de quitter la cour? Enfer! J’entends déjà ce roi fourbe me dire en ricanant que le Louvre n’est pas une retraite pour filles d’usuriers!…

Et Turquand s’ingénie à calmer son enfant. Il rit. Il exulte. Encore et encore, il refait le récit de la demande:

– Puisque je te répète qu’il s’est presque mis à genoux, ce fier gentilhomme! Allons, ne pleure plus. Trois mois encore, trois mois, pas un jour de plus, et tu seras comtesse de Loraydan… comtesse!…

– Le joli titre!… Oh! c’est un grand seigneur; mais le titre ne m’est cher qu’à cause de lui. Il est ce qu’il est. Il est celui que j’aime. Le sait-il? Oserai-je jamais? C’est vous qui devez le lui dire, et que ma vie, mon âme, tout ce qui est moi sera pour son bonheur…

Amauri de Loraydan, enfin, arrive à son portail. Rude et violente a été sa discussion avec lui-même. Tortueux ont été les sentiers parcourus par son esprit. Maintenant, c’est fait… Il y est. Il a trouvé la solution.

– Renoncer à elle? Jamais! Je l’aime! À la seule idée de la perdre, ma tête s’égare… Je la veux, je l’aurai… Mais… pourquoi me déshonorer? Quelle nécessité de l’épouser? Aucune!… À moi Bérengère, et aussi ses millions!… Oh! ce n’est pas de moi que l’on rira… Ma maîtresse adorée… et fêtée avec l’argent de sa dot!… Voilà ce qu’il faut qu’elle soit!…

Une dernière hésitation, ultime convulsion de conscience, et il décide:

– J’aurai cette fille! J’aurai ses millions! Et ils n’auront pas cet illustre nom de Loraydan que, par Dieu! ils convoitent, elle et son usurier de père!… Amour et fortune!… Malheur! Malheur! Malheur! à qui me tombe sous la main!…

XI LE ROI

Entré dans la cour de son hôtel, le comte de Loraydan appela son valet qui accourut:

– Brisard, demain matin, tu te rendras chez maître Turquand, et aideras son serviteur à transporter ici dix sacs. Sois armé: chacun de ces sacs contiendra dix mille livres en or…

Brisard s’inclina avec une stoïque indifférence: quelle que fût la passagère opulence de son maître, il savait qu’il n’en aurait pas miette; quelle que fût, d’ailleurs, la misère du comte, ses gages lui étaient payés avec une rigoureuse exactitude. Joie ou souffrance, confiance ou crainte, tout signe de sentiment lui était interdit. C’était une machine à exécuter des ordres. Il était dressé sans qu’il lui fût permis de laisser seulement supposer qu’il était une machine pensante. Et l’était-il?…

Raide et figée, d’une voix où il lui était défendu de mettre la moindre intonation, la machine annonça:

– Deux gentilshommes viennent d’arriver à l’instant, et attendent M. le comte dans la salle des armes.

– Qui sont-ils? demanda Loraydan. – Sansac et Essé, pensa-t-il. Ils sont bien pressés, les chers amis! les dignes valets de ce rufian de roi!

– Ce sont, répondit placidement Brisard, ce sont M. de Maugency et M. le roi…

– Le roi!…

Le grand seigneur se rua, bondit, se précipita dans la salle où se trouvait son maître, avec toutes les marques de la surprise, de la confusion, de la joie, du bonheur, de l’affection, du dévouement, s’élança vers François I er, assis dans un grand fauteuil armorié, se prosterna à demi, et, emporté par la puissante émotion qui lui faisait oublier toute étiquette, d’un accent de sensibilité débordée de son cœur fidèle, suffoqué, il bégaya:

– Oh! sire!… Oh! sire!… Jamais je ne me pardonnerai de n’avoir pas été là!… Oh! pardon, pardon! J’ai osé parler sans être interrogé par mon roi!…

– Eh! dit gaiement François I er, comprends donc qu’il n’y a pas de roi ici!… et tu es chez toi?

– Chez vous, sire, je suis chez vous! car tout ici vous appartient…

– Allons, c’est bien… dis bonjour à Maugency, puis tu me raconteras ton voyage.

Loraydan se jeta dans les bras de Maugency, gentilhomme très distingué de physionomie et d’allure, qui reçut assez froidement les démonstrations du comte.

François I erétait fort simplement vêtu d’un drap des Flandres de couleur sombre, qu’il portait avec toute l’élégance native des Valois. Il avait cette figure blafarde et fatiguée que lui donnaient les excès, mais au total, il semblait jouir d’une bonne santé; en tout cas, M meFerron n’avait pas encore paru dans cette existence; le roi n’était pas encore cet être luttant contre l’effroyable et inguérissable mal qui devait l’emporter huit ans plus tard, tel que nous l’avons présenté dans un autre ouvrage. Quant à sa visite au comte de Loraydan, il était coutumier du fait. Souvent, il lui arrivait d’aller surprendre un de ses gentilshommes favoris et de lui dire: «Allons courir les rues de Paris»…

– Eh bien, qu’as-tu fait depuis ton départ?

– Sire, dit Loraydan, ainsi que Votre Majesté m’avait fait l’honneur de me le demander, j’ai accompagné jusqu’à Angoulême les princes et le connétable, mais je me suis attaché à la personne de M. d’Ulloa. À Angoulême, j’ai quitté le seigneur espagnol qui, avec l’escorte des princes, a continué sa route vers la Bidassoa. Rentré ce jourd’hui même, je me préparais à me rendre au Louvre… C’est tout, sire.

François I erinterrogea le comte du regard. Loraydan eut un geste évasif… Maugency se recula.

– Tu peux parler devant Roland, dit le roi en ramenant le gentilhomme d’un signe bienveillant.

– En ce cas, reprit Loraydan, selon les instructions que j’ai reçues de Votre Majesté, je dirai que j’ai tout mis en œuvre pour gagner la confiance et même l’affection de M. le Commandeur d’Ulloa.

– As-tu réussi? demanda vivement François I er.

– Au delà de mon espoir, sire. Et à tel point que ce digne seigneur m’a proposé d’aller m’établir en sa commanderie de Séville. J’ai donc mis à profit cette estime qui m’était témoignée pour essayer de décider M. d’Ulloa à intervenir auprès de Sa Majesté le roi des Espagnes dans le sens que vous m’aviez indiqué.

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