Michel Zévaco - Don Juan

Здесь есть возможность читать онлайн «Michel Zévaco - Don Juan» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Историческая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Don Juan: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Don Juan»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Après la signature du traité de paix entre François 1er et Charles Quint, en 1538, la ville de Gand s'est rebellée. Afin de briser cette révolte, Charles Quint est obligé de passer avec ses troupes à travers la France. C'est pourquoi il envoie à la cour de François 1er, son ambassadeur secret, don Sanche d'Ulloa. Ce dernier réussit sa mission, mais pendant son absence, un affreux malheur s'est abattu sur sa famille. Sa fille, Reyna-Christa, n'a pu résister à don Juan Tenorio, gentilhomme qui, bien que marié à dona Silvia, l'a séduite. Pour éviter le déshonneur et la honte, elle s'est laissée mourir. Léonor, sa soeur, part alors à la recherche de son père, poursuivie à son tour par Don Juan, ébloui par sa beauté…

Don Juan — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Don Juan», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– As-tu traité la question du Milanais?

– Oui, sire. Et tous les jours, j’ai entretenu le Commandeur du grand désir de Votre Majesté de rentrer en possession de ce duché. Selon vos ordres, je lui ai laissé entendre d’abord qu’une paix définitive ne serait qu’à ce prix, et ensuite que votre royale reconnaissance serait sans bornes envers qui déciderait l’empereur à cet acte de justice.

– Eh bien? fit le roi qui écoutait avec une attention soutenue.

– Eh bien, sire, ces vieux hidalgos sont fins comme des renards. M. d’Ulloa ne m’a donné que des assurances générales, sans entrer dans le positif. Il m’a comblé des marques de son affection, mais n’a rien promis de précis…

Le roi se leva et commença dans la salle une promenade agitée.

– Je lui ai donné l’hôtel d’Arronces, dit-il, je lui en ai expédié les lettres de donation. Mais je ferai bien plus s’il veut parler à l’empereur avec la fermeté nécessaire. Il faut le décider, Loraydan, il le faut! Je sais quelle est sa grande influence sur l’esprit de Charles. S’il le veut loyalement, le Milanais me reviendra. Le Milanais doit me revenir. Mon honneur y est engagé. Quoi! Tu n’as pu obtenir un mot?…

– Sire, dit Loraydan, vous m’aviez donné l’ordre de n’aller pas plus loin qu’Angoulême. Je crois que si j’étais resté huit jours de plus auprès de M. d’Ulloa, j’aurais fini par le décider.

– Rejoins-le, Loraydan, rejoins-le! Parle-lui! Promets-lui ce qu’il voudra demander. J’y souscris. Il faut que l’empereur soit prêt à me rendre le Milanais quand il arrivera à Paris!

– Si Votre Majesté le veut, je repartirai demain matin.

– Non! repose-toi trois jours. Mais pas plus. Puis, tu gagneras Poitiers et tu y attendras l’arrivée de l’empereur. De Poitiers à Paris, tu auras tout le temps voulu pour achever ce que tu as commencé. Et songe que toi-même… je ne t’ai jamais rien donné parce que je te sais riche…

– Oh! sire, ma fortune ne dépasse pas deux millions!… Mais elle m’est suffisante, et je ne demande à Votre Majesté que la gloire de la servir…

– Oui, je sais ton dévouement, ton désintéressement. Deux millions! Je te savais riche, mais pas à ce point. N’importe, si tu réussis, Loraydan, je te donne, à la cour, la charge que tu demanderas, aussi importante qu’elle puisse être…

Le comte de Loraydan se courba, autant pour remercier que pour cacher sa joie terrible.

– La fortune! rugit-il en lui-même. Est-ce enfin la fortune!… Les millions de Bérengère!… Une charge à la cour!… Je deviens l’un des rois de Paris…

– Donc, continua François I er, tu repars dans trois jours, et vas t’embusquer à Poitiers pour achever la séduction de ce vieux fou. Ha! ajouta-t-il en reprenant sa gaîté, il fallait voir, au Louvre, ses airs effarouchés, à cause de cette pauvre duchesse (Anne de Pisseleu, duchesse d’Étampes, maîtresse de François I er. Le royal adultère était officiel et installé au Louvre. Nul n’y voyait matière à scandale)… n’est-ce pas, Maugency?

– J’avoue, dit le gentilhomme, que l’attitude de M. d’Ulloa ne m’a pas donné à rire.

– Oh! toi, tu es pour la vertu, et tu es de l’ancien temps. Soyons jeune, mort diable! et vivons la vie! Tu vieillis, Maugency, tu vieillis… au fait, quel âge as-tu?

– Quarante-cinq ans, Sire: c’est de la jeunesse, puisque c’est l’âge même de Votre Majesté!

– Bon! À ton compte, j’aurais quarante-cinq ans? Ce n’est pas possible!… Mais voilà assez parlé de futiles affaires. Songeons un peu à la chose sérieuse entre toutes… au plaisir! Je vous emmène tous les deux.

– Où allons-nous, sire?

– Près d’ici. Et d’abord, à l’hôtel d’Arronces. Depuis que je l’ai donné au Commandeur d’Ulloa, j’éprouve je ne sais quel désir de le revoir… j’y ai laissé un peu de ma jeunesse… tu en étais, Maugency… tu te souviens?

– Oui, sire. C’est là qu’est morte la pauvre Agnès de Sennecour…

– Allons! dit brusquement le roi.

– À l’hôtel d’Arronces! rêva Loraydan. Je verrai la maison où dort Bérengère!…

Les trois gentilshommes sortirent de l’hôtel Loraydan. Le ciel était constellé et la nuit en était confusément éclairée. Il n’était guère que neuf heures. Mais le chemin de la Corderie était désert…

Comme ils approchaient, ils virent deux hommes immobiles, accotés à la grille que nous avons signalée.

– Deux truands! dit le comte de Loraydan.

– Non, fit Maugency, de qui la vue était perçante, deux gentilshommes. L’un d’eux, à sa tournure, me paraît jeune. L’autre peut avoir mon âge.

– Que font-ils là? pensa furieusement Loraydan. Oui, je vois. L’un de ces deux misérables est jeune. C’est pour Bérengère qu’il est venu! Enfer! Qui sait si… Holà, messieurs!… cria-t-il.

Les deux inconnus tressaillirent et semblèrent apercevoir alors seulement les trois gentilshommes arrêtés à quelques pas de la grille.

– Que désirez-vous, messieurs? demanda poliment le plus âgé.

– Nous désirons que vous vous en alliez! répondit Loraydan.

– Oh!… Et pourquoi?…

– Parce que vous nous gênez!

– Loraydan! Loraydan! murmura Maugency.

Le comte frissonna. La jalousie le mordait au cœur. Un flot de sang monta à sa tête. L’insulte jaillit.

– Eh! ne vois-tu pas que ce sont ici deux nocturnes coupe-jarrets!

– Vous dites? demanda une voix cinglante, et le plus jeune des inconnus se dressa devant Loraydan.

– Je dis, bégaya le comte, je dis qu’à des drôles de votre espèce…

Il n’acheva pas. La main du jeune homme se leva, partit, s’abattit, le soufflet claqua. Au même instant, les épées sortirent des fourreaux, Loraydan, râlant de convulsives paroles de honte et de rage, l’autre, calme, ramassé, prêt à la riposte… Maugency, d’un geste, écarta les rapières, se plaça entre deux adversaires:

– Comte, je prends pour moi la moitié de l’outrage, mais j’aime à voir au soleil le sang que je répands. Si ces messieurs nous disent qui ils sont, demain matin, ici même…

– Oui! oui! Demain matin! Au grand jour! gronda Loraydan. Si Bérengère le connaît, songea-t-il, si elle l’aime… elle verra! oui! elle verra comment meurent ceux qui se placent sur mon chemin! Malheur à lui! Et malheur à elle!…

Le roi s’était reculé et assistait impassible à cette scène. Maugency continua avec fermeté:

– Messieurs, je suis le baron Roland de Maugency, et voici le comte Amauri de Loraydan. Et vous?

– Mon nom est Philippe de Ponthus, dit froidement le plus âgé des inconnus, et voici mon fils: Clother, sire de Ponthus.

– Ponthus? tressaillit Maugency.

– Ponthus. Je vous connais, Maugency. Et vous me connaissez. Tous deux, ici, jadis, mais pour des besognes différentes, nous nous rencontrâmes près de celle qui mourut en cet hôtel. Il paraît que notre destinée était de nous battre encore aux abords de l’hôtel d’Arronces…

– Monsieur de Ponthus, laissons le passé. Je vous tiens pour un loyal gentilhomme. Il me suffira donc que vous acceptiez de vous trouver devant cette grille demain matin.

– Nous acceptons!… Nous serons ici à huit heures du matin… Cela vous convient-il?

– L’heure est excellente. Je vous aurai pour adversaire. Et mon ami Loraydan aura l’honneur de se mesurer avec Monsieur votre fils. Nous aurons, n’est-ce pas, rapière et miséricorde?

– À merveille. Bonsoir, messieurs, et à demain huit heures!

Philippe et Clother de Ponthus saluèrent et se retirèrent. Bientôt, leurs deux ombres s’évanouirent dans la nuit. Loraydan mâchonnait de sourdes insultes. Roland de Maugency, pensif, baissait la tête.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Don Juan»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Don Juan» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Don Juan»

Обсуждение, отзывы о книге «Don Juan» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x