Michel Zévaco - La Marquise De Pompadour Tome I

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La Marquise De Pompadour Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Un jour de 1744, Jeanne Poisson, belle jeune femme, rencontre, au hasard d'un bois, le roi Louis XV qui chasse, et obtient de lui la grâce d'un cerf. A la suite d'un chantage visant son père, Jeanne est bientôt obligée d'épouser un homme qu'elle n'aime pas, Henri d'Etioles. Mais le roi a à son tour succombé au charme de Jeanne et leur idylle éclate au grand jour. Les intrigues s'échafaudent et de sinistres personnages comme le comte du Barry ou le mystérieux M. Jacques manigancent dans l'ombre. Quel sera le destin de Jeanne?

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– J’ai la preuve du contraire, ma douce fiancée.

– Mais il est absent depuis de longues années!…

– Mais c’est lui qui a signé toutes les pièces comptables à chacun de ses retours… sans les lire, il est vrai!

– Infamie!… Lui qui vous a fait nommer son sous-fermier!…

– C’est justement ce qui m’a permis de saisir les preuves…

– … les preuves de vos propres vols!

– Hum! Mais c’est lui qui signait!

– Horreur! Horreur!…

– Êtes-vous ma femme? J’innocente votre père. Ne l’êtes-vous pas? Je le tue!

– Votre oncle!…

– Insuffisante parenté! Je ne veux sauver que mon beau-père!

Pantelante, défaillante, Jeanne s’appuya à un fauteuil, tandis que d’Étioles croisait ses bras…

Face à face, ils se mesurèrent du regard.

Ils étaient livides, tous les deux.

Elle eut un haut-le-cœur, et cette fois ce fut d’une voix rugissante qu’elle reprit:

– Savez-vous que vous êtes infâme!

– Après?

– Savez-vous que vous êtes plus hideux que le bourreau!

– Après? Après?

– Savez-vous que je vous hais d’une insondable haine, et que si j’en avais la force je vous étranglerais comme un chien enragé!

– Après? Après? Après?

– Grâce! gémit Jeanne en s’abattant sur ses genoux. Grâce pour moi! Grâce pour lui! Grâce pour mon père!… Si vous saviez comme il a souffert!… Si vous connaissiez la générosité de ce cœur!… Ah! monsieur, vous ne serez pas impitoyable, n’est-ce pas?… Vous avez voulu m’éprouver, peut-être?… Oh! soyez bon… soyez clément… et je vous chérirai comme un frère… et je vous bénirai à chaque heure de ma vie!…

Et, du fond de sa pensée, la malheureuse voyait se lever le fantôme d’une femme qui, comme elle, avait eu à choisir entre les deux tenailles de l’abominable dilemme…

– Ô ma mère!… Au moins, toi, tu aimais celui à qui tu te donnais!… Et malgré sa faute, il était digne de ton amour!… Ô mon père, saviez-vous que votre faute, à vous, retomberait tout entière sur la tête de votre enfant!…

Un ricanement de hyène l’interrompit:

– Vraiment! grondait Henri d’Étioles, vous me faites l’honneur de vous agenouiller à mes pieds! Et puis, je devrais m’estimer bien heureux, n’est-ce pas? Je m’en irai, emportant vos bénédictions!… Merci, cousine!… Oui! je suis laid, je suis affreux! Oui, ma hideur morale est capable de faire oublier ma laideur physique! Oui! petit, souffreteux, étriqué, l’épaule déviée, le visage sans charme, j’ai l’audace de rouler dans ma tête d’avorton des pensées de grand homme! Oui, j’ai résolu que votre splendide beauté couvrirait de ses rayons la misère de ce corps débile…

Il s’arrêta un instant, respira avec effort puis reprit:

– Écoutez, Antoinette. Ne faites pas appel à ma pitié, car nul n’a eu pitié de moi, pas même vous! je veux m’élever d’échelon en échelon, ces échelons dussent-ils être des cadavres, jusqu’au faite de la fortune.

Moi, l’avorton, je veux faire trembler un royaume sous mon regard! Or, je veux que ma maison devienne le centre des fêtes, le temple du goût, le phare lumineux qui attirera tous les oiseaux écervelés dont j’ai besoin. Cette lumière, ce sera vous, Antoinette! Ce sera vous, ou je serai sans pitié!… J’ai dit!

– Grâce!… Henri! Henri!… Mon frère… mon ami!…

Elle se traîna à genoux, sanglotante, à demi folle.

– Finissons-en! Êtes-vous mienne? Je me tais! Est-ce non? Dans une heure, je me présente au Conseil d’enquête, et ce soir, M. de Tournehem couchera à la Bastille… en attendant mieux.

– Grâce! oh! grâce!… pitié!…

Henri d’Étioles, d’un geste brusque, remit son chapeau sur sa tête.

D’une secousse, il se délivra de l’étreinte de Jeanne qui enlaçait ses genoux, et se dirigea vers la porte.

Au milieu du salon, il s’arrêta, et, sombre, tragique, fatal, il demanda:

– Est-ce oui?… Est-ce non?…

L’infortunée, dans un geste de désespoir, leva les bras au ciel, et, d’une voix à peine intelligible, prononça:

– Oui!…

– Vous consentez à devenir M med’Étioles?

– Oui!

– Vous serez prête demain?

– Oui!…

Les trois oui s’étaient succédés, de plus en plus faibles… le dernier fut comme un souffle d’âme qui meurt…

Henri Le Normant d’Étioles salua profondément de sa place; puis, franchissant la porte, il descendit l’escalier d’un pas ferme et tranquille.

Jeanne-Antoinette, demeurée seule, se releva.

Hagarde, grelottante, elle porta les deux mains à son front brûlant.

– De l’air! murmura-t-elle, de l’air! oh! j’étouffe!…

Chancelante, elle marcha vers l’une des fenêtre, presque inconsciente de ce qu’elle faisait, l’ouvrir d’une secousse fébrile et alla s’appuyer à la rampe de fer du balcon…

L’air la ranima. Elle respira à grands traits, les mains crispées sur le fer, bégayant des mots sans suite:

– Où suis-je?… Qu’est-il arrivé?… Oh! l’affreuse catastrophe!… Perdue! Je suis perdue!…

À ce moment, un grand bruit s’éleva au bout de la rue, du côté du Louvre. Une fulgurante vision lui apparut… C’était, encadré de deux pelotons de chevau-légers en grande tenue, l’épée à la main, lancés au galop dans un roulement de tonnerre, c’était un carrosse qui s’avançait comme dans une gloire, parmi les vivats des bourgeois et du peuple, dans la lueur des épées, dans le tumulte d’une prise d’armes!…

Brusquement, carrosse, gentilshommes, chevau-légers, tout s’arrêta sous le balcon.

Jeanne voulut se rejeter en arrière… ses genoux se dérobèrent… elle dut rester là, cramponnée à l’appui, et pâle, si pâle qu’on l’eût prise pour une morte essayant de sortir du tombeau…

Du carrosse, deux hommes étaient descendus…

L’un était le lieutenant de police Berryer; l’autre, Louis XV, roi de France.

Le roi, de ce pas un peu lourd mais non dépourvu de grâce que signalent les mémoires de son temps, se dirigea vers le grand portail de l’hôtel d’Argenson, suivi de Berryer tête nue, échine courbée.

À l’instant où il allait disparaître, un cri éclatant, un cri dont Jeanne reconnut la voix, dont elle perçut l’intonation de vibrante ironie, retentit sous le balcon:

– Vive le Bien Aimé!…

Et Henri d’Étioles agitait frénétiquement son chapeau en jetant ce cri auquel répondit la clameur de la foule amassée.

Louis XV se retourna, salua de la main le fidèle sujet qui provoquait cet enthousiasme populaire, dont les manifestations commençaient à se faire plus rares.

Machinalement, ses yeux se levèrent… remontèrent jusqu’à au balcon du petit hôtel Régence…

Alors il tressaillit et rougit faiblement.

Jeanne devint pourpre, et un frisson l’agita toute entière…

Une seconde, leurs regards se croisèrent… s’étreignirent.

– Vive le roi! répéta d’Étioles. Vive le Bien-Aimé!…

Louis XV, comme s’il eût voulu rendre à son peuple salut pour salut, se découvrit, et, les yeux fixés sur le balcon, sourit doucement…

La foule cria Vivat… mais le salut royal avait été à son adresse!

Louis XV, alors, disparut sous le porche de l’hôtel d’Argenson.

À bout de forces, Jeanne recula en chancelant jusque dans le salon, et tomba dans les bras de M mePoisson qui n’avait pas perdu un détail de toute cette scène.

Mais comme, avec cette incroyable énergie qui fut toujours un sujet d’étonnement chez cette étrange fille, elle se remettrait aussitôt de sa faiblesse; comme elle se rapprochait encore du balcon, attirée par le magnétique espoir qui la faisait palpiter; comme enfin ses yeux se fixaient sur le portail d’Argenson ouvert à deux battants, une vision la fit frissonner d’une vague terreur. Une tête pâle et fatale se levait vers elle, comme s’était levée la tête du roi…

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