Michel Zévaco - La Marquise De Pompadour Tome I

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La Marquise De Pompadour Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Un jour de 1744, Jeanne Poisson, belle jeune femme, rencontre, au hasard d'un bois, le roi Louis XV qui chasse, et obtient de lui la grâce d'un cerf. A la suite d'un chantage visant son père, Jeanne est bientôt obligée d'épouser un homme qu'elle n'aime pas, Henri d'Etioles. Mais le roi a à son tour succombé au charme de Jeanne et leur idylle éclate au grand jour. Les intrigues s'échafaudent et de sinistres personnages comme le comte du Barry ou le mystérieux M. Jacques manigancent dans l'ombre. Quel sera le destin de Jeanne?

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Là, du fond de l’ombre du porche, un homme la regardait, comme le roi l’avait regardée.

– L’homme de la clairière de l’Ermitage! murmura Jeanne. Oh! pourquoi me regarde-t-il ainsi? Oh!… Il s’avance… il vient ici que me veut il?…

Pourquoi cet homme entre-t-il dans ma destinée en ce jour de malheur?

IV LE PLACET DE DAMIENS

François Damiens avait pénétré dans l’hôtel d’Argenson à l’heure même où Henri Le Normant d’Étioles pénétrait de son côté dans le petit hôtel Régence de M mePoisson.

L’hôtel du marquis était un véritable ministère. C’est là que se brassaient les solliciteurs qui se présentaient tous les jours au grand portail que défendait un suisse majestueux et rogue…

La cour était sillonnée par les commis et sous-commis qui allaient d’un bâtiment à l’autre avec des paperasses sous les bras.

Tous ces gens étaient silencieux et glissaient comme des ombres.

Mais cela faisait des allés et venues que Damiens remarqua tout aussitôt: une sorte de satisfaction parut un instant sur son visage comme s’il eût peut-être espéré que, parmi tous ces solliciteurs et tous ces commis, il passerait inaperçu…

Mais à peine eut-il franchi le portail que le suisse l’interpella:

– Eh! l’ami… où vas-tu?

Ce suisse tutoyait les pauvres hères: le tutoiement est la forme de l’affection ou du mépris…

Sans attendre la réponse, il ajouta:

– Si tu as une lettre, remets-la au concierge.

François Damiens hocha la tête en signe d’approbation et se dirigea à gauche vers une grande porte vitrée que le suisse venait de lui désigner. Une homme, assis à une table dans une pièce sévèrement ornée, écrivait sur un registre.

– Que voulez-vous? demanda-t-il sans lever la tête.

– Monsieur, fit Damiens de cette voix sourde, étrangement timide et parfois métallique et sonore qui lui était particulière, monsieur, je voudrais… parler à M. le ministre…

– Donnez votre audience.

– Mon audience?

– Oui, dit le concierge en se redressant; votre lettre d’audience… Vous n’en avez pas?… Ah çà, vous croyez donc qu’on entre chez M. le marquis d’Argenson comme au cabaret?

– Excusez, monsieur, dit Damiens avec une grande douceur; excusez, je ne savais pas…

– Eh bien, écrivez alors! Dans un mois ou deux au plus tard, vous serez convoqué, si toutefois M. le directeur du service des audiences a obtenu de bons renseignements sur vous…

Une vive contrariété se peignit sur les traits de Damiens. Son front se plissa. Un profond soupir gonfla sa poitrine. Il esquissa un pas de retraite.

– Pauvre diable! murmura le concierge. Vous arrivez sans doute du fond de votre province?

– De Béthune, monsieur.

– Voyons… Comment vous appelez-vous?

– Jean Picard, répondit Damiens sans hésiter.

– Et vous cherchez un emploi, hein? Je connais ça! Combien j’en ai vu arriver de hères comme vous attirés à Paris par l’espoir, et puis… qui finissaient dans quelque prison. Tenez… votre visage pâle et triste me revient… je vais vous donner un bon conseil: retournez-vous-en dans votre village.

Damiens secoua la tête.

– Merci, monsieur, dit-il de sa voix basse. Vous me plaignez… merci! Car la chose m’est arrivée rarement. Quant à m’en aller, c’est impossible… j’ai quelque chose à faire à Paris.

– Quoi donc?

– Je veux remettre un placet à Sa Majesté, dit Damiens dont l’accent, cette fois, eut une étrange intonation.

– Ah! ah! Ceci est bien différent. Vous l’avez là, votre placet?

Damiens entr’ouvrit sa veste et montra le coin d’une large enveloppe.

– Là! dit-il en crispant sa main près de l’enveloppe.

Et cette main ayant touché un objet long et pointu, dissimulé au fond de la poche, il répéta:

– Là!… Je voulais prier M. le ministre de se charger de mon placet, ajouta-t-il froidement.

– Que ne le disiez-vous! s’écria le concierge avec un haussement d’épaules d’une indulgente pitié. Il est plus facile de parler au roi qu’au ministre. Tous les jours, Sa Majesté reçoit des placets… Tenez… allez vous poster sous le portail. Quand vous verrez le roi descendre de son carrosse, mettez un genou à terre et tendez votre enveloppe. Vous êtes sûr que quelqu’un la prendra… Quant à vous affirmer que Sa Majesté lira votre placet… dame… c’est autre chose!

– Vous dites que le roi va venir? s’écria sourdement Damiens.

– J’en suis sûr.

– Ici?…

– Ici!…

– Ah! murmura Damiens, on ne m’avait donc pas trompé!

– Vous dites?…

– Je dis que c’est une bien grande chance qu’il soit plus facile d’aborder Sa Majesté que ses ministres!

– Pauvre diable! répéta le concierge. Allez, allez… faites comme je vous ai dit… et vous m’en donnerez des nouvelles…

– Merci, monsieur, dit Damiens avec un grand calme, tandis qu’une flamme s’allumait dans ses yeux.

Il sortit paisiblement et alla s’adosser dans l’encoignure du portail.

Là, il ferma les yeux et attendit, plongé en quelque formidable rêverie, car, parfois, ses lèvres pâlissaient, son front se couvrait d’un nuage de tempête, et le bouillonnement de sa pensée agitait les muscles de sa face comme les vents d’orage plissent la face d’un étang insondable…

Parfois aussi, sa main, lentement, remontait jusqu’à sa poitrine et se crispait dans un geste convulsif.

Soudain, ses yeux s’ouvrirent tout grands, étrangement clairs et profonds, emplis de la mortelle angoisse de quelque effroyable vision… Quelle vision?… Qui sait!… Peut-être un homme attaché sur la roue en place de Grève et dont les chevaux fouettés jusqu’au sang arrachent les membres pantelants…

Quelque chose comme un sanglot déchira sa gorge… puis ses yeux se refermèrent, et cette figure tourmentée s’apaisa par degrés jusqu’à une extraordinaire expression de calme…

Damiens attendit…

Tout à coup, au bout de la rue, un grondement de chevaux au galop, un tumulte, des cris, des vivats…

– Le roi!… Le roi!… Vive le roi!…

François Damiens fut agité d’une secousse électrique, plaça la main droite dans sa poitrine, et d’une voix tragique murmura:

– C’est l’heure!… L’heure où je vais parler en ton nom, ô peuple, ô douleur, ô justice! Et toi, France, viens lire le placet que je vais tracer en lettres rouges avec le sang de ton misérable roi!…

Le carrosse aux armes de France venait de s’arrêter devant l’hôtel.

François Damiens s’avança d’un pas… le roi apparut… Damiens mit un genou à terre, et, vivement, sa main droite fouilla sa poitrine… sa main saisit l’objet que tout à l’heure elle tourmentait… le manche d’un couteau!… Deux pas encore, et Louis XV était à la hauteur de Damiens agenouillé, embusqué, à l’affût!…

– Vive le Bien-Aimé! cria à cet instant suprême la voix éclatante d’Henri d’Étioles.

Vivement, le roi se retourna vers la rue, vers ce cri d’enthousiasme.

Damiens, froid comme le destin, rigide comme une statue de marbre, attendait, les yeux rivés à Louis XV arrêté… Il suivait tous ses mouvements avec une lucidité de mourant… Il le vit lever lentement la tête et regarder quelque chose… lui aussi leva la tête… lui aussi regarda… lui aussi vit ce que voyait le roi!…

Cela dura deux secondes à peine…

Mais lorsque Louis XV reprit son chemin, Damiens, effroyablement pâle, s’était affaissé sur lui-même et murmurait:

– Elle l’aime!… Ô destinée! Elle l’aime!… Oh!… tuer celui qu’elle aime!… Faire pleurer ces yeux d’azur et d’amour!… Oh! je ne peux pas! je ne peux pas!…

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