Michel Zévaco - La Marquise De Pompadour Tome I

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La Marquise De Pompadour Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Un jour de 1744, Jeanne Poisson, belle jeune femme, rencontre, au hasard d'un bois, le roi Louis XV qui chasse, et obtient de lui la grâce d'un cerf. A la suite d'un chantage visant son père, Jeanne est bientôt obligée d'épouser un homme qu'elle n'aime pas, Henri d'Etioles. Mais le roi a à son tour succombé au charme de Jeanne et leur idylle éclate au grand jour. Les intrigues s'échafaudent et de sinistres personnages comme le comte du Barry ou le mystérieux M. Jacques manigancent dans l'ombre. Quel sera le destin de Jeanne?

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Et lorsqu’une demi-heure plus tard, M. de Tournehem entra à son tour dans l’atelier-salon, elle courut, légère et gracieuse, à sa rencontre et se jeta, toute radieuse, dans ses bras.

– Mon père!… mon bon père!…

– Ainsi, fit M. de Tournehem en la serrant sur son cœur, c’est donc bien vrai, toute cette histoire que m’a racontée mon neveu?… Vous vous aimez?… Tu l’épouses?… Tu es heureuse?…

Jeanne, toute frissonnante, ferma les yeux, et d’une voix ferme qui rendait irrévocable l’affreux sacrifice elle répondit:

– Oui, mon père!…

VI LE CHEVALIER D’ASSAS

La nuit tombait. Après une journée radieuse, un crépuscule d’une infinie tendresse jetait sa mélancolie sur le vieux Paris qui déjà semblait s’assoupir.

C’est à cette heure indécise où l’obscurité naissante luttait avec les dernières clartés du ciel dans les rues étroites où les rares lanternes de nuit ne s’allumaient pas encore, c’est à cette minute exquise de calme et d’apaisement qu’un jeune cavalier franchit la porte du Roule au pas de son cheval écumant et harassé.

Une rêverie profonde, un sourire inquiet des lèvres, une sorte d’extase aux yeux d’une lumineuse franchise, voilà ce qu’on eût pu lire sur la physionomie de ce cavalier si charmant par la jeunesse du visage, si séduisant par la svelte élégance de l’attitude, que nous avons entrevu sur la route de l’Ermitage à Versailles: le chevalier d’Assas!

Pauvre enfant dont le front pur semblait déjà se nimber dans une auréole de sacrifice!

C’était le soir même de ce beau jour d’automne où, dans la clairière ensoleillée, sous les frondaisons pourpres, il avait eu cette adorable vision qui l’avait tant bouleversé, et où il s’était heurté avec tant de soudaineté aux deux événements qui, avec le plus de force, peuvent faire battre un cœur de vingt ans, un noble cœur à l’aube de la vie:

Un amour! Un duel!

Le duel… il n’y songeait guère, à vrai dire; il avait à peu près oublié la dure figure et le regard métallique du comte du Barry.

Mais comme sa pensée, toute entière, s’attachait à cette étrange inconnue dont il ne savait rien sinon qu’elle demeurait rue des Bons-Enfants, en face de l’hôtel d’Argenson…

Belle? ah! certes… belle d’une beauté mièvre, blanche et nacrée, semblable à quelque nymphe des bois, avec l’envolée de ses cheveux, avec ses yeux où s’éveillaient des hardiesses et des curiosités déconcertantes, et où sommeillaient aussi des songes d’amour vagues, lointains et profonds.

Qui était-elle?… Pourquoi une sourde inquiétude lui venait-elle en même temps qu’un désir insensé de la revoir, de l’entendre encore, de sentir sur lui la caresse moqueuse et douce de son regard?

Pourquoi avait-elle fait sur lui cette prodigieuse impression?

Pourquoi, dans son fier maintien, dans le charme même qui se dégageait d’elle, y avait-il on ne savait quoi de troublant?

Le chevalier se posait ces questions en cheminant le long du faubourg Saint-Honoré.

Une de ces délicieuses angoisses, symptômes des grandes passions qui s’éveillent, étreignait sa poitrine depuis l’instant où lui était apparue cette suave créature dont l’image s’était à jamais gravée dans son cœur.

Par quels chemins était-il venu du fond du parc royal de Versailles jusqu’à Paris?

Il n’eût su le dire.

Il avait éperdument galopé sans rien voir, et n’avait retrouvé un peu de sang-froid qu’en apercevant tout à coup sous ses yeux la masse confuse de Paris que des vapeurs rousses estompaient.

Parvenu au point où le faubourg devenait rue Saint-Honoré, le chevalier entra à droite dans la cour d’une hôtellerie, et aussitôt, un valet s’empara du cheval, tandis qu’un domestique détachait de la selle le portemanteau de voyage.

L’hôtellerie des Trois Dauphins était fort estimée des provinciaux à cause de sa situation: elle était en effet assez éloignée des quartiers bruyants, et pourtant à proximité du centre des affaires.

Elle était tranquille, paisible, respectable.

De plus, la cuisine y était excellente; de plus, ses prix étaient honnêtes; maître Claude, son propriétaire, était passé capitaine dans l’art de voler en douceur sans faire crier le client, ce qui constitue la parfaite honnêteté pour un aubergiste.

De plus, encore, l’hôtesse, M meClaude, était accorte et avenante, en ses vingt-six printemps, blanche et dodue, au point qu’elle était connue et célébrée des voyageurs sous le nom flatteur et harmonieux de «la belle Claudine».

De plus, enfin, l’enseigne de l’hôtellerie qui balançait sur sa tringle ses trois dauphins or sur azur faisait vis-à-vis à la grande porte d’un couvent, en sorte qu’en cas d’accident on était toujours sûr d’avoir un confesseur sous la main, avantage appréciable, disait maître Claude, quand on veut passer de vie à trépas en bonne et due forme.

Ce couvent, pourvu de moines savants, et fort vaste puisqu’il s’étendait de la rue Saint-Honoré à la rue Croix-des-Petits-Champs, devait, cinquante ans plus tard, abriter sous ses voûtes un club révolutionnaire destiné à faire quelque bruit dans l’histoire, et s’appelait couvent des Jacobins.

Ainsi le voisinage rassurant des moines, les poulardes truffées et les grands yeux veloutés de l’hôtesse constituaient à cette auberge une triple spécialité qui avait solidement établi sa renommée en province.

Lorsque le chevalier d’Assas mit pied à terre dans la cour de l’hôtellerie, maître Claude apparut sur le perron aux quatre marches honorablement usées. Et comme le jeune homme demandait une chambre et un souper, le digne aubergiste, ayant, avec ce coup d’œil des grands capitaines, remarqué que son futur locataire n’avait pas de laquais et que son portemanteau paraissait assez léger, exécuta ce salut protecteur qu’il accordait aux moins fortunés de ses hôtes, et s’écria:

– Qu’on prépare le 25. Monsieur y sera comme un prince.

Mais, talonnée par une légitime curiosité, madame Claude était apparue sur le perron en même temps que son mari. Elle aussi avait rapidement passé l’inspection du nouveau venu. Et chez elle, aussi, le résultat de cette inspection se traduisit par l’énoncé d’un numéro de chambre.

– Mais non, mais non, fit-elle d’une voix autoritaire. Le 25 n’est pas libre. Qu’on mette monsieur au 14.

Maître Claude baissa la tête sous la décision autocratique de sa femme et regagna ses fourneaux.

Quant au chevalier, il eut un geste d’indifférence: 25 ou 14, peu lui importait.

Pourtant, il eût peut-être éprouvé quelque gratitude pour l’hôtesse qui s’empressait autour de lui, s’il eût su que le 25 n’était qu’un cabinet noir sous les combles, tandis que le 14 était une belle chambre au second, sur la rue, avec vue sur les beaux jardins du couvent des jacobins.

Dans la salle commune où il s’installa bientôt devant une nappe éblouissante, il ne remarqua pas davantage que «la belle Claudine» le servait elle-même, honneur qu’elle n’accordait qu’à quelques marchands drapiers.

Il ne daigna apercevoir ni les mains potelées, ni les bras nus jusqu’aux coudes, ni les yeux veloutés de la bonne hôtesse. Il soupa avec ce robuste appétit de la vingtième année qui ne désarme même pas devant l’amour, et se retira dans sa chambre – le fameux 14 dont M meClaude, décidément troublée par la vue de ce joli cavalier, lui fit en vain l’éloge, très mérité d’ailleurs.

Il était à ce moment neuf heures.

Le chevalier était fatigué. L’étape de la journée avait été longue et rude.

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