Michel Zévaco - La Marquise De Pompadour Tome I

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La Marquise De Pompadour Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Un jour de 1744, Jeanne Poisson, belle jeune femme, rencontre, au hasard d'un bois, le roi Louis XV qui chasse, et obtient de lui la grâce d'un cerf. A la suite d'un chantage visant son père, Jeanne est bientôt obligée d'épouser un homme qu'elle n'aime pas, Henri d'Etioles. Mais le roi a à son tour succombé au charme de Jeanne et leur idylle éclate au grand jour. Les intrigues s'échafaudent et de sinistres personnages comme le comte du Barry ou le mystérieux M. Jacques manigancent dans l'ombre. Quel sera le destin de Jeanne?

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À ces paroles de M. de Tournehem, répondit un cri déchirant:

– Ma mère! Ma mère! Ma mère!…

Et ce cri, c’était Jeanne qui le poussait.

Elle s’abattit à genoux, laissa tomber son front sur la dalle, et, toute secouée de sanglots, avec une infinie douceur, elle répéta:

– Ma mère!… Ma mère!…

– Et maintenant, continuait Armand de Tournehem, maintenant, ô morte adorée, en présence de notre enfant qui m’écoute, je te demande humblement si je suis pardonné!… Si mon exil a assez duré, si la punition a racheté le crime, parle, ô ma Jeanne, dicte à ta fille la parole de paix et de pardon que, depuis vingt ans, mon cœur espère!…

– Ma mère!… Ma mère!… Ma mère!…

Longtemps, la jeune fille demeura prosternée, les genoux sur la terre, les lèvres collées au marbre, répétant le mot sublime qui enferme en soi toute la joie et toute la douleur humaine, le redisant avec une sorte de douloureux ravissement, comme si elle eût voulu payer d’un seul coup à cette morte inconnue toute la tendresse, toutes les caresses, toutes les effusions de son cœur.

Armand de Tournehem s’était reculé de deux pas, et il attendait, sans un geste.

Seulement, il eut fait pitié à qui l’eût vu en ce moment…

Et lorsque Jeanne se releva enfin, appuyant ses lèvres sur le bout de ses deux mains réunies et envoyant un dernier baiser à la morte, il était pâle comme un mort…

Ses yeux ne se levèrent point sur sa fille.

Mais d’une voix humble et basse, il murmura:

– J’attends votre arrêt… Ce que vous direz, c’est la morte qui l’aura dit… mon enfant!…

Chancelante, à bout de forces, les bras ouverts, Jeanne s’avança vers Armand de Tournehem, et, par le même profond sentiment qui venait de faire cesser son tutoiement, à lui, elle se mit à lui dire «tu».

– Père, fit-elle d’une voix étouffée, tu veux donc que je pleure à la fois mon père et ma mère, puisque tu ne me tutoies plus? Je ne suis donc plus ta petite Jeannette… ta petite Toinon… père… père chéri!…

– Puissances du ciel! rugit Armand de Tournehem. Elle m’a pardonné!… Jeanne! Notre fille me pardonne!…

Et cet homme, dans un tremblement convulsif de sa gorge, eut un effrayant sanglot.

Sa fille s’était abattue dans ses bras.

Il la saisit frénétiquement, l’enleva comme une plume, l’emporta en courant à travers le bois, comme jadis il l’avait emportée de son berceau, pauvre bébé qui lui tendait ses innocentes menottes…

– Ma mère… mon père… murmurait Jeanne extasiée de cette vérité qui était descendue en elle et qui, selon son mot, était si terrible et si douce.

Mais, comme Armand de Tournehem traversait la clairière dans une course éperdue, comme il passait à l’endroit où s’était arrêtée la chasse royale, brusquement, Jeanne ferma les yeux…

Il lui sembla qu’en un tel moment, l’image qui entrait dans son cœur commettait un sacrilège…

Elle voulait la repousser…

Mais plus forte que sa piété pour la chère morte, que sa tendresse pour le père retrouvé, l’image, puissante, déjà maîtresse de ce pauvre cœur, y entra triomphalement… l’image d’un élégant cavalier qu’entourait le respect d’une foule de grands seigneurs… l’image du roi… de Louis XV…

Et tout au fond de son être, avec un énigmatique sourire qui voltigea sur ses lèvres pâlies, avec la douceur de l’amour, avec l’obstination d’une grande volonté qui montait en elle, la fille de celle qui dormait sous la tombe sans nom murmura:

– Le roi!… Le Bien-Aimé… mon bien-aimé!…

III LE SACRIFICE

Le lendemain de l’émouvante scène sur la tombe au fond du parc royal…

À Paris… Rue des Bons-Enfants.

D’un somptueux carrosse, un homme vient de descendre et pénètre dans un hôtel de style Régence.

Un homme jeune, certes, par l’âge, puisque à peine atteint-il vingt-six ans; mais comme il est chétif, malingre dans son habit d’une élégance insolente! Son visage est celui d’un vieillard, avec ses traits flétris par la débauche ou par les soucis d’ambition: seuls les yeux, d’un gris vitreux lorsqu’ils se sentent observés, ont parfois un éclair qui révèle d’indomptables volontés.

Avec respect, les domestiques du petit hôtel Régence sont accourus à sa rencontre.

Et lui, familièrement, en habitué, se dirige vers l’escalier qui conduit au premier étage, lorsque d’un petit salon d’attente, sort une femme qui, rapidement, saisit sa main, l’entraîne, et murmure:

– Venez… il y a du nouveau.

La femme, c’est M mePoisson, la «Poison»!

L’homme, nous allons le voir à l’œuvre…

Presque au même moment, un piéton qui marche lentement, appuyé sur un bâton d’épine, est entré dans la rue, est arrivé à la hauteur du carrosse arrêté devant le portail du petit hôtel, a regardé avec attention autour de lui, puis, indécis, s’est adressé à l’un des valets de pied.

– Excusez… monsieur. L’hôtel d’Argenson… connaissez-vous?…

Le valet, par reconnaissance d’avoir été appelé «monsieur», daigne répondre. Il étend la main vers un grand bâtiment, en face, de l’autre côté de la rue, et dit:

– Là!…

– Courage, François Damiens! murmure le piéton en tressaillant.

Une minute, il hésite, comme si sa pensée vacillait au souffle de quelque tempête.

Puis, redressant sa taille, une flamme dans les yeux, il traverse la rue, s’enfonce, disparaît sous le vaste portail du grand bâtiment sombre: l’hôtel de M. le ministre d’État, marquis d’Argenson, chez qui, presque tous les jours, le roi venait conférer des affaires publiques…

C’était une seigneuriale demeure aux lignes académiques, aux immenses escaliers de pierre grise, qui portait sur sa face majestueuse et sévère ce cachet de froide tristesse particulier au déclin du grand règne.

Louis XIV avait fait bâtir cet hôtel près de son Louvre; et son ombre, glorieuse pour d’aucuns, honnie par tant d’autres, semblait y errer encore, le soir, parmi les meubles somptueux et lourds des vastes salons tendus de soies vieillies.

Et en face, antithèse pétrifiée, page d’histoire que le doigt de la fatalité avait soudain tournée du feuillet sinistre au feuillet orgiaque… parfaite expression de ce souper d’allégresse, de cette réaction de plaisir qu’avait été la Régence… en face de l’hôtel silencieux, comme voilé d’un crêpe, se dressait un logis coquet, musqué, fardé, avec ses balcons de fer forgé à volutes capricieuses, son style bâtard empêtré d’astragales, ses fenêtres à festons, d’où s’échappaient des murmures de rires et s’envolaient des arpèges de clavecin.

C’est là que, depuis six mois, habitait M mePoisson, figure à demi grotesque, à demi tragique… devenue très moderne.

C’est là qu’habitait «sa fille», figure de sylphe dont Paris s’enamourait, figure de grâce et de charme, fleur énigmatique poussée à l’ombre de ce champignon – vénéneux peut-être! – qu’était la matrone au sourire blafard.

Au premier étage de ce logis, c’était une longue pièce éclairée par quatre fenêtres, que Jeanne-Antoinette appelait son atelier. Nous la retrouvons là, étendue sur un divan, à l’heure où François Damiens entrait à l’hôtel d’Argenson…

Assis devant un grand chevalet d’ébène, un homme d’une quarantaine d’années, au front intelligent, aux mains fines surgissant des dentelles précieuses de ses manches, à la tournure élégante, au sourire sceptique, faisait la critique d’un tableau.

Cet homme, c’était le maître François Boucher, qui l’année précédente avait exposé son chef-d’œuvre, le Bain de Diane, et à qui l’admiration des parisiens venait de décerner le surnom de «Peintre des Grâces».

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