Michel Zévaco - La Marquise De Pompadour Tome I

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La Marquise De Pompadour Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Un jour de 1744, Jeanne Poisson, belle jeune femme, rencontre, au hasard d'un bois, le roi Louis XV qui chasse, et obtient de lui la grâce d'un cerf. A la suite d'un chantage visant son père, Jeanne est bientôt obligée d'épouser un homme qu'elle n'aime pas, Henri d'Etioles. Mais le roi a à son tour succombé au charme de Jeanne et leur idylle éclate au grand jour. Les intrigues s'échafaudent et de sinistres personnages comme le comte du Barry ou le mystérieux M. Jacques manigancent dans l'ombre. Quel sera le destin de Jeanne?

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Le noble dix cors venait droit sur elle, nageant avec une indéfinissable dignité, franchissait la ceinture de roseaux, sortait enfin de l’eau, faisait quelques pas, et s’arrêtait près de Jeanne, exténué par quatre heures de course éperdue, rendu, vaincu, la tête tournée vers les quatre-vingts chiens de la meute qui s’assirent, dans le silence de la victoire, tenant la bête sous la menace de leurs regards… L’instant fut tragique.

Une poignante tristesse voila les yeux du cerf… Et de ces yeux, deux grosses larmes coulèrent lentement…

– Oh! la pauvre bête! la pauvre bête! balbutiait Jeanne frissonnante de pitié.

Les chasseurs, les cors, les chiens, tout se taisait… C’était la minute solennelle, odieuse, impitoyable qui précède la mort du cerf.

– Dampierre, dit une voix, l’hallali!… Du Barry, vous servirez la bête…

Jeanne étendit les mains vers celui qui venait de parler… un grand seigneur… sans doute le maître de la chasse…

Servir la bête!… c’est-à-dire la tuer au couteau!… Oh! non!… non! Elle ne pourrait voir cette chose affreuse…

– Ah! monsieur, grâce pour lui… ne le tuez pas, monsieur… s’écria-t-elle, toute palpitante d’émoi.

Et comme elle levait les yeux vers le grand seigneur, elle se recula soudain, très pâle, porta la main à son cœur, et, défaillante, murmura:

– Le roi!… le roi!…

En un clin d’œil, Louis XV sauta à bas de son cheval, saisit dans ses bras la jeune fille, en s’écriant:

– Par le ciel! cette jolie enfant s’évanouit.

Jeanne, à demi pâmée, sa tête charmante retombée en arrière, entrouvrit les yeux… Elle se vit dans les bras de Louis XV, et frissonnante, éperdue, elle s’évanouit, en murmurant tout bas, au fond d’elle-même:

– Dansez… sautez… embrassez qui vous… aimez!… Il est venu… celui que j’aime… le prince Charmant… de mon âme prisonnière… mon roi!…

Ce fut un instant plus fugitif que la seconde qui meurt à peine éclose.

Mais cette seconde fut un frémissement d’admiration chez ce connaisseur, cet adorateur de beauté, ce roi des élégances raffinées qu’était encore Louis XV.

Une étrange émotion voila le clair reflet de ses yeux gris bleu pâle.

Et déjà l’exquise créature qu’il tenait dans ses bras s’éveillait comme d’un songe, se dégageait, confuse, troublée jusqu’au fond de sa pensée, balbutiait le même mot:

– Le roi… le roi!…

– Pour vous, le premier gentilhomme du royaume! dit vivement Louis XV… ce qui signifie incapable de refuser une prière qui s’envolerait de lèvres aussi jolies…

Jeanne rougit… Son regard plana sur le cercle des cavaliers rangés autour d’elle et du roi… autour de la meute et du cerf immobile. Sur tous les visages d’hommes, elle lut à livre ouvert l’ironie outrageante; dans tous les yeux des femmes, elle vit briller la jalousie et la rage.

Toute la cour de France était là pour l’hallali et la curée… Toute cette cour la poignardait de ses regards aigus…

Alors, comme pour répondre à l’envie déchaînée par une héroïque et charmante bravade, comme si elle eût déclaré la guerre à toute la seigneurie assemblée, d’un geste de défi elle releva sa tête fine, posa sa main gantée sur l’encolure du cerf hypnotisé par les chiens, et, esquissant une révérence que la première dame d’honneur eût jugée impeccable:

– Sire, je ne suis qu’une petite fille et vous êtes un grand roi… Je vois ces nobles seigneurs qui brûlent de daguer la bête… je vois ces dames de haut lignage qui attendent la curée… Sire, la petite fille, contre tant de pensées mortelles, vous demande une pensée vivante, humaine… la grâce de ce pauvre animal…

Un murmure gronda dans la clairière, parmi les chasseurs.

– Ceci est contraire à tous les usages de vénerie royale! observa une voix âpre et rude déjà entendue.

– Mordieu! songea le roi, cette enfant se tient comme une duchesse et parle comme un grand poète…

Et, se tournant vers celui qui, d’un mot, venait de traduire la colère des courtisans:

– Comte du Barry, sonnez la retraite, dit-il froidement.

– Sire!…

Louis XV foudroya le comte d’un de ces regards de suprême insolence qui lui tenaient lieu de majesté.

Du Barry, pâle, un éclair de fureur dans ses yeux fixés sur Jeanne, obéit alors, et sa fanfare éclata, se répercuta sous les futaies.

– La Branche! commanda le roi, rappelle les chiens.

– Sire! Sire! murmurait Jeanne extasiée, rayonnante de son triomphe. Oh! merci…

Le premier piqueur, à l’appel de Louis XV, s’était élancé, faisait reculer la meute qui grondait, étonnée mais obéissant avec cette passivité qui est l’intelligence des bêtes bien dressées.

– Vous le voyez, madame, dit alors le roi, j’ai voulu que le souvenir de notre rencontre ne vous fût pas désagréable… Pour moi, ajouta-t-il avec un sourire, ce souvenir me demeurera comme un charme.

Et Jeanne, frémissante, éperdue, joignit les mains:

– Jamais, Sire… jamais cette minute de mon existence ne sortira de mon âme… jamais!

Louis XV tressaillit.

Il eut comme une rapide hésitation.

Puis, voyant tous les yeux dardés sur lui, il fit de la main un geste d’adieu et, s’élançant à cheval, s’éloigna au trot, suivi de ses piqueurs sonnant la retraite, de sa meute, de ses chasseurs et de ses amazones… En quelques instants toute cette vision de brillante cavalcade s’évanouit sous les frondaisons empourprées.

Jeanne était demeurée à la même place, une main sur son cœur, le regard attaché à l’élégant cavalier qui, là-bas, s’en était allé, suivi de ses dames et de ses seigneurs.

Et lorsque Louis XV eut disparu, un long soupir fit palpiter son sein.

Alors, elle se tourna vers le cerf que la fatigue paralysait encore, et, comme si son cœur eût contenu un trop-plein qui voulait déborder, nerveusement, elle entoura la tête de l’animal avec ses deux bras, et, à pleine bouche, baisa brusquement le mufle gracieux du fauve…

Quelques instants, le dix cors demeura tremblant sur ses jambes grêles, puis, voyant la clairière vide, souffla fortement, frappa du pied, et, au pas, comme rassuré, s’en alla, se perdit au fond des bois…

Au loin, les cors affaiblis apportaient un écho de retraite.

Vers ces échos, vers la cavalcade disparue, Jeanne laissa s’envoler un baiser du bout de ses doigts…

Et vers cette cavalcade, aussi, ce fut un geste de menace implacable qui échappa à l’homme poudreux, au piéton déchiré, à François Damiens, du fond du fourré où il s’était caché, d’où il avait assisté à toute cette scène, et d’où enfin il s’éloignait à grands pas dans la direction du château…

– Jeanne! Jeanne! criait en accourant la femme au teint couperosé, il t’a parlé! Que t’a-t-il dit? Et toi, qu’as-tu répondu? Mon Dieu, mon Dieu, chère enfant! Ah! c’est maintenant que je ne regrette pas tout ce que j’ai dépensé pour ton éducation! Voyons, parle-moi donc!…

– Taisez-vous, poison… ma chère poison… taisez-vous!

Et Jeanne, exubérante, sous le coup de cette joie intense, inconnue, irrésistible, qui fait rire aux éclats et qui fait sangloter, Jeanne s’envolait en une course gracieuse, entraînait les fillettes, conduisait la ronde, follement, et, à pleine voix, le cœur battant, jetait aux échos sa triomphante ritournelle:

Cigale, ma cigale, allons, il faut chanter,

Car les lauriers des bois sont déjà repoussés…

Sont déjà repoussés…

– Comment, chère madame Poisson, observa discrètement la femme blonde, elle vous appelle poison!

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