Michel Zévaco - La Marquise De Pompadour Tome I

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La Marquise De Pompadour Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Un jour de 1744, Jeanne Poisson, belle jeune femme, rencontre, au hasard d'un bois, le roi Louis XV qui chasse, et obtient de lui la grâce d'un cerf. A la suite d'un chantage visant son père, Jeanne est bientôt obligée d'épouser un homme qu'elle n'aime pas, Henri d'Etioles. Mais le roi a à son tour succombé au charme de Jeanne et leur idylle éclate au grand jour. Les intrigues s'échafaudent et de sinistres personnages comme le comte du Barry ou le mystérieux M. Jacques manigancent dans l'ombre. Quel sera le destin de Jeanne?

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– Le crime! murmura Jeanne en pâlissant.

– Il n’est pas d’autre nom pour l’infamie d’Armand. Écoute, mon enfant. Tu es d’âge à tout entendre, et ton esprit supérieur te met au-dessus des fausses pudeurs. Armand n’avait eu jusque-là que des liaisons. Il eut alors une maîtresse. Elle s’appelait Jeanne… oui, Jeanne… comme toi!… Elle était pauvre, de bourgeoisie tombée dans la misère à la suite des spéculations du fameux Law. Armand vit cette jeune fille, pure, candide, belle comme une madone de Raphaël. Il l’aima, le lui dit. Elle répondit qu’elle ne serait jamais qu’à l’homme dont elle porterait fièrement le nom. Armand se fût cru déshonoré aux yeux des roués qu’il fréquentait s’il eût consenti à ce mariage. Il continua à amuser la jeune fille de ses fausses promesses… Un jour… jour de honte et de malheur…

M. de Tournehem s’arrêta un instant, et essuya la sueur d’angoisse qui coulait de son front.

Puis, d’une voix rauque, comme s’il eût étouffé un sanglot, il continua:

– Ce soir là donc, Armand s’apprêtait à se rendre à quelque nouvelle fête lorsqu’on frappa à sa porte. Il ouvre lui-même. Et Jeanne est devant lui… Jeanne bouleversée de désespoir, Jeanne toute en larmes. Les mains jointes, elle s’écrie: «Armand, mon père, mon vieux père va être arrêté pour une dette de vingt mille livres. Il en mourra. Au nom de l’affection que vous m’avez avouée, sauvez-le!…» Le premier mouvement d’Armand fut de courir à son secrétaire et de signer un bon de vingt mille livres sur le trésor royal. Mais alors… oh! alors… le démon de la luxure enflamma sa tête et lui souffla l’infamie qui pèsera sur toute sa vie. Le bon à la main, il revint à Jeanne palpitante, et lui dit… oui, il eut le courage affreux de lui dire: «Soyez à moi, et votre père est sauvé!» Et comme Jeanne éperdue reculait en jetant une clameur d’angoisse, il l’enlaça de ses bras et ajouta: «Si tu es à moi, je jure sur mon honneur que tu seras ma femme avant un mois!…» Que penses-tu de cet homme, mon enfant?…

Frémissante, les yeux agrandis par une sorte d’effroi, la jeune fille fixait sur M. de Tournehem un regard profond, empli de muettes questions angoissées.

Et comme elle gardait le silence, M. de Tournehem baissa la tête.

– Tu ne réponds pas, reprit-il. C’est donc que tu condamnes… cet Armand… comme je l’ai condamné moi-même… La malheureuse Jeanne consomma le sublime sacrifice qui lui était demandé… Elle se donna pour sauver son père. Sacrifice inutile!… Jeanne s’était retirée avec son père dans un hameau voisin du parc de Versailles. Trois fois par semaine, Armand venait la voir… dans une clairière où il y avait un étang…

Alors, d’une voix grave et tremblante, la jeune fille interrompit M. de Tournehem.

– Le hameau, mon oncle, s’appelait l’Ermitage, n’est-ce pas?… La clairière, c’était celle où je chantais tout à l’heure?… Dites, mon oncle, n’est-ce pas cela?…

– Eh bien! oui… C’est là, à deux pas de nous, que Jeanne et Armand se donnaient leurs rendez-vous. Un jour, trois mois après l’odieuse scène du sacrifice, Jeanne avoua à son amant qu’elle allait être mère. Et, avec une mortelle tristesse, elle ajouta:

«Si je ne deviens pas votre femme, selon votre serment, mon père mourra le jour où il connaîtra mon déshonneur… Je ne crois pas, Armand, que je lui survive!»

Dès ce moment, les visites d’Armand s’espacèrent, puis cessèrent…

M. de Tournehem s’arrêta frissonnant.

Et la jeune fille, maintenant, contemplait la dalle de marbre.

– Mon oncle, demanda-t-elle, pourquoi n’y a-t-il pas de nom sur cette tombe?…

M. de Tournehem leva les yeux au ciel, puis les ramena lentement vers la terre, comme s’il eût vainement cherché dans l’éther immuable une réponse à l’effrayante question.

Et ce fut d’une voix plus basse, plus brisée qu’il poursuivit:

– Quelques mois s’écoulèrent. Armand s’étourdit dans les fêtes pour étouffer son remords et son amour.

Oui! son amour! Car plus il allait, plus il comprenait que Jeanne avait été le seul amour de sa vie! Un matin de printemps, après une nuit d’orgie où ses amis avaient beaucoup ri de le voir pleurer, il sauta à cheval, courut à l’Ermitage et entra dans la pauvre maison que Jeanne habitait avec son père… Jeanne était étendue sans connaissance dans un méchant lit. Un homme vêtu de noir se penchait sur elle… Au pied du lit, dans une bercelonnette, pleurait un bébé… Armand saisit l’homme noir par le bras: «Où est le père? demanda-t-il d’une voix rauque. – Enterré il y a un mois, jour pour jour! – Qui êtes-vous? – Le médecin. – Ce bébé? – Né il y a un mois, jour pour jour! – Et elle? Elle? haleta Armand en désignant Jeanne. – Elle! répondit le médecin… Dans une heure, elle sera morte!

Un sanglot déchira la gorge de M. de Tournehem.

Et, comme s’il eût craint de ne pouvoir achever, il se hâta de continuer:

– Le médecin se retira. Armand se jeta à genoux, saisit la main de sa maîtresse, pleura, cria, supplia, demanda pardon… Jeanne revint enfin à elle… Lorsqu’elle vit Armand, un ineffable sourire illumina ses pauvres yeux… Elle voulut parler… la voix expira sur ses lèvres flétries… Alors, rassemblant ses dernières forces, elle se souleva, et d’un geste tragique montra à Armand l’enfant qui s’était endormi dans son berceau et souriait doucement… Puis elle retomba pour jamais!…

– Mon oncle! mon oncle! murmura la jeune fille palpitante d’angoisse. Qui dort sous cette tombe? Je veux le savoir!…

– Écoute, écoute encore, enfant!… Armand, sur le corps de la pauvre morte, fit un serment solennel. Et celui-là, du moins, il espère l’avoir tenu… Deux jours plus tard, il emporta le bébé, pauvre créature innocente qui, vaguement, lui tendait ses petites menottes comme pour crier au secours… Puis il revint et fit enterrer Jeanne dans un petit terrain qu’il acheta dans les bois… Sur la tombe, simple dalle de marbre blanc, il renouvela son serment… tu sauras tout à l’heure les termes de ce serment… L’enfant fut confié à une famille de braves gens qui reçurent les instructions nécessaires. Armand voulait en effet que, plus tard, son enfant ne fût pas considérée comme une fille naturelle… une bâtarde…

– C’était une fille! balbutia Jeanne d’une voix mourante.

– La fillette fut donc enregistrée à la paroisse de Saint-Jacques-de-la-Boucherie… comme fille légitime de… mais qu’importe le nom!… Quant à Armand, Paris et la France même lui devinrent insupportables. Chacun de ses pas se heurtait à un remords… Il fit de longs voyages… Mais à chaque fois qu’il toucha la terre de France, il revint sur la tombe de Jeanne pleurer et renouveler son serment. Ce serment, le voici… écoute!…

M. de Tournehem se leva et fit un pas vers la tombe.

La jeune fille, debout aussi, la figure dans les deux mains, frissonnante, éperdue, bégaya:

– Que vais-je apprendre en ce jour!… quelle vérité terrible et douce va descendre en moi!…

M. de Tournehem étendit la main au-dessus de la dalle de marbre… de la tombe sans nom, et prononça:

– Pour la sixième fois, moi Armand Le Normand de Tournehem, je renouvelle la parole que je t’engageai sur ton lit de mort. Ô toi que j’ai aimée… que j’ai tuée… dors en paix! Je jure que notre enfant sera à l’abri du malheur. Je jure que jamais, par ma faute, une larme ne coulera de ses yeux. Je jure que ma vie, ma fortune, mon intelligence, ma volonté seront par moi jonchées sous ses pas, afin que la route de sa vie, à elle, lui soit plus douce… afin que tout le bonheur dont tu as été sevrée s’accumule sur sa tête!… Dors en paix!…»

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