Michel Zévaco - La Marquise De Pompadour Tome I

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La Marquise De Pompadour Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Un jour de 1744, Jeanne Poisson, belle jeune femme, rencontre, au hasard d'un bois, le roi Louis XV qui chasse, et obtient de lui la grâce d'un cerf. A la suite d'un chantage visant son père, Jeanne est bientôt obligée d'épouser un homme qu'elle n'aime pas, Henri d'Etioles. Mais le roi a à son tour succombé au charme de Jeanne et leur idylle éclate au grand jour. Les intrigues s'échafaudent et de sinistres personnages comme le comte du Barry ou le mystérieux M. Jacques manigancent dans l'ombre. Quel sera le destin de Jeanne?

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– Peut être! répondit gravement Bernis.

Bernis, tout étourdi de son succès et presque inquiet d’avoir si rapidement mené à bien une si grave opération, se rendit tout courant à la ruelle aux Réservoirs, et bien qu’il fût très tard, fut mis aussitôt en présence de M. Jacques.

– Monseigneur, dit-il, la petite Suzon est à nous. Elle quittera la maison quand je lui ferai signe. J’avoue même que le prompt succès de cette affaire m’inquiète…

– Soupçonneriez-vous cette fille de jouer avec vous double jeu? fit vivement M. Jacques.

– Je ne sais trop, Monseigneur. En tout cas, je dois vous prévenir que, si elle nous obéit, cela coûtera un peu cher.

– Combien? demanda M. Jacques en se rassérénant.

– Soixante mille livres, Monseigneur. C’est énorme, mais…

– Vous avez promis soixante mille livres?…

– J’ai promis qu’elle les trouverait chez moi le soir où elle quitterait la maison…

– Eh! que ne disiez-vous cela plus tôt, mon enfant!… Elle viendra. Il est inutile d’y songer davantage. Vous m’aviez parlé d’amour… d’œillades… que sais-je! Et j’étais quelque peu inquiet. Mais du moment qu’il est question d’argent, tout s’arrange…

– Ainsi, Monseigneur…

– Ainsi, mon enfant, demain les quatre-vingt mille livres seront chez vous. Allez…

– Mais, Monseigneur, j’ai dit soixante et non quatre-vingt…

– Vraiment? Eh bien! les vingt mille restant seront pour acheter le papier sur lequel vous écrivez de si jolis vers à M mede Rohan.

Bernis se courba en deux et demanda:

– Vous n’avez pas d’autres ordres à me donner, Monseigneur?

– Non. Attendre. Vous tenir prêt à faire sortir cette petite de la maison, et à y faire entrer à sa place la nouvelle femme de chambre que vous aurez à conduire… À propos, on me signale la présence à Versailles de M. d’Étioles et d’une façon de secrétaire qu’il traîne après lui… un sieur Damiens… Il faudrait voir ce que veut cet homme.

– M. le Normant d’Étioles?… Il court après sa femme…

M. Jacques ne daigna pas sourire de cette innocente plaisanterie et demeura glacial.

– Je veux parler de ce Damiens, dit-il. Voyez-le et cherchez à savoir qui il est, ce qu’il veut, où il va…

Bernis salua profondément et se retira léger comme un gueux dans la bourse duquel viennent de tomber 20 000 francs.

– Décidément, se dit-il, la fidélité et le dévouement ont du bon…

XXXI MYSTÈRES

Quatre jours s’écoulèrent.

Pendant ces quatre journées, Louis XV mena une vie exemplaire, s’occupa des affaires du royaume, joua le soir avec ses courtisans, fut gracieux avec la pauvre reine Marie, gai causeur avec ses poètes, sérieux avec ses ministres, et fit enfin en conscience son métier de roi.

Le soir du quatrième jour, vers dix heures, il se retira dans sa chambre, et il était déjà à demi déshabillé lorsque ses yeux tombèrent sur un papier plié en quatre et jeté sur une table.

Il le prit machinalement, le déplia, le lut et pâlit.

Le billet contenait ces mots:

«M med’Étioles s’ennuie. Elle est décidée à regagner Paris dès demain.»

– Lebel! fit le roi. Qui a apporté ce mot?

– Moi, Sire! répondit le valet de chambre.

– L’as-tu lu?

– Non, Sire…

– Qui te l’a remis?…

– La fille de chambre de la petite maison de Sa Majesté.

– Quand cela?…

– Il y a une heure.

– Et ne t’a-t-elle rien dit?…

– Rien, Sire… si ce n’est…

– Si ce n’est?… Achève donc, imbécile!…

– Qu’elle se tiendrait à la porte d’entrée, à partir de minuit…

Louis XV étouffa un rugissement de joie.

– Lebel, dit-il, habille-moi à l’instant…

– Quoi! Votre Majesté veut sortir à pareille heure!…

– Habille-moi, te dis-je!… D’ailleurs, tu m’accompagneras. Avec toi, je n’ai rien à craindre.

Lebel jeta un rapide coup d’œil sur la pendule. Elle marquait dix heures et demie. Il commença à habiller silencieusement le roi.

Louis XV, qu’on se figure volontiers comme une sorte de François I erplus policé, plus raffiné, mais tout aussi entreprenant, Louis XV n’était ni un audacieux ni un oseur.

Il avait passé ces quatre journées à jouer la comédie de la réconciliation avec Marie Leszczynska, et il était en somme assez bourgeoisement effaré du coup d’audace qu’il avait fait en enlevant M med’Étioles.

Pendant ces quatre jours, il ne se passa pas une heure où il ne s’affirmât qu’il allait coûte que coûte se rendre à la petite maison.

Tout au moins irait-il en plein jour saluer celle qu’il aimait d’autant plus qu’il mettait plus de mystère à l’aimer.

Le billet reçu fut le feu mis aux poudres.

Comme tous les faibles qui foncent tête baissée sur l’obstacle de crainte d’en découvrir les dangers, Louis XV, une fois décidé, se mit à trépigner d’impatience.

Et s’il ne partit pas immédiatement, ce fut grâce à l’étrange lenteur que Lebel mit à l’habiller de pied en cap. Il était près de minuit lorsque Louis XV fut prêt. Et il fallait vingt minutes environ pour se rendre à la petite maison.

Le cœur battant, les tempes en feu, il descendit enfin les solennels escaliers du château, franchit les grilles, accompagné de Lebel qui donnait le mot de passe, et d’un pas rapide se dirigea vers la petite maison.

Pendant ces quatre journées, que devenait le chevalier d’Assas?

Le lendemain matin de ce fin repas qu’il avait si bien arrosé de chambertin et à la suite duquel il s’était cru transporté dans le pays des Mille et une Nuits, d’Assas s’était réveillé un peu tard et assez étonné de se trouver là.

Il crut d’abord qu’il continuait à rêver.

Mais la vue de la fameuse bourse contenant deux mille francs et qu’il avait jetée sur la table lui prouva qu’il se trouvait bien en présence d’une réalité – mystérieuse et redoutable, peut-être, mais réalité dont, au demeurant, il n’avait pas à se plaindre jusque-là.

Il songea aussitôt qu’il y avait une deuxième bourse pareille dans le deuxième costume accroché dans l’armoire, et résolut de profiter jusqu’au bout de la princière hospitalière de M. Jacques.

Il sauta donc de son lit, qui était fort moelleux, fit sa toilette et revêtit l’un des deux costumes.

– On le dirait fait sur mesure, songea-t-il. Quoi qu’il en soit, cela tombe à merveille. Car avec une casaque d’officier, je n’aurais pu faire vingt pas sans être remarqué.

Une fois habillé, il se dirigea vers la porte dans l’intention de sortir. Derrière cette porte, il vit se dresser le valet jovial et loquace qui l’avait introduit.

– Monsieur le chevalier sort? demanda cet homme.

– Oui, mon ami. Est-ce que par hasard ce serait défendu? Ne te gêne pas pour me le dire, car cela ne m’empêcherait nullement de sortir.

– En aucune façon, monsieur. Et pourquoi serait ce défendu? Je voulais simplement demander à monsieur le chevalier ce qu’il désire manger à son dîner.

– Le rêve continue, pensa d’Assas. Ce que tu voudras, mon ami… comment?

– Lubin, pour vous servir, mon officier. Et puis, je voulais recommander à monsieur le chevalier de ne pas trop se montrer en plein jour.

– Et pourquoi cela, Lubin?

– Parce que je suppose que si mon maître a offert l’hospitalité à monsieur le chevalier, c’est qu’il le juge entouré de graves dangers…

– Ah! ah! fit d’Assas qui tressaillit et dressa l’oreille.

– Mon officier, reprit mystérieusement Lubin, nous avons eu un de vos prédécesseurs tout tranquillement tué…

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