Michel Zévaco - La Marquise De Pompadour Tome I

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La Marquise De Pompadour Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Un jour de 1744, Jeanne Poisson, belle jeune femme, rencontre, au hasard d'un bois, le roi Louis XV qui chasse, et obtient de lui la grâce d'un cerf. A la suite d'un chantage visant son père, Jeanne est bientôt obligée d'épouser un homme qu'elle n'aime pas, Henri d'Etioles. Mais le roi a à son tour succombé au charme de Jeanne et leur idylle éclate au grand jour. Les intrigues s'échafaudent et de sinistres personnages comme le comte du Barry ou le mystérieux M. Jacques manigancent dans l'ombre. Quel sera le destin de Jeanne?

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Puis il sentit monter en lui comme une furieuse colère.

Il se dit que cette mort serait indigne de lui… d’elle!

Il voulait mourir, mais au grand jour, en pleine liberté… mourir peut-être sous ses yeux, à elle!…

Alors, il se mit à tourner comme un fauve dans sa prison, ébranla les barreaux, secoua la porte, se démena, cria, rugit, le tout en pure perte…

Et alors aussi se posa dans son esprit cette question à laquelle il n’y avait pas de réponse possible:

– Pourquoi suis-je à la Bastille? Pourquoi m’a-t-on arrêté?… Qu’ai-je fait?…

Il interrogea le geôlier qui lui apportait à manger: et le geôlier lui répondit qu’il lui était défendu de parler aux prisonniers. Il demanda à voir le gouverneur, et il lui fut dit que le gouverneur avait bien autre chose à faire que de se rendre aux appels des pensionnaires de la Bastille.

À mesure que le chevalier se rendait mieux compte de sa situation, à mesure qu’il comprenait qu’il ne sortirait jamais de cette affreuse prison, son désir de liberté devenait plus frénétique.

Il eut des accès de colère furieuse, il eut des crises de désespoir.

Et il en vint à se dire:

– Qu’elle ne m’aime pas, soit!… Je ne demande pas qu’elle m’aime! Mais ne plus la voir! Jamais! Jamais! Oh! ceci est atroce!… Je veux la revoir, ne fût-ce qu’une seule fois, ne fût-ce que pour lui dire que je meure d’amour et que je meure en l’adorant!… Oui, oh! oui, la revoir… à tout prix!…

Alors, il se mit à chercher un moyen d’évasion.

Mais il dut se rendre à l’évidence: à moins d’un prodigieux hasard, il lui fallait compter au moins plusieurs années de travail assidu avant de pouvoir réaliser un projet offrant une chance de réussite…

Vivre jusque-là sans la revoir, c’était impossible!…

Dès lors, une mortelle angoisse s’empara de lui. Et comprenant qu’à creuser toujours cette même idée, à se repaître du désespoir de ne plus voir celle qu’il adorait, il allait devenir fou, il prit la résolution de se tuer…

Comme il venait de s’étendre sur sa couchette pour chercher un moyen de suicide prompt et sûr, la porte de son cachot s’ouvrit brusquement; un homme qu’il ne connaissait pas entra, et repoussa derrière lui la porte tandis que le geôlier demeurait dehors…

Cet homme s’approcha du chevalier qui, hagard, haletant, s’était soulevé sur sa couchette.

Il s’assit sur l’escabeau, sourit mystérieusement, plaça un doigt sur sa bouche pour recommander le silence, et, à voix basse, prononça:

– Je vous apporte des nouvelles de Jeanne!…

XV MONSIEUR JACQUES

Nous prierons le lecteur de vouloir bien revenir avec nous sur la place Saint-Germain-l’Auxerrois, à la minute précise où, après la cérémonie du mariage, Jeanne sortait de l’église, où la jeune femme apercevant Louis XV au balcon du Louvre s’évanouissait dans les bras de Tournehem, et où enfin le chevalier d’Assas, accoté à un arbre, assistait désespéré à cette double scène.

À dix pas de lui, il y avait un homme qui, confondu dans la foule des badauds, n’avait pas perdu un détail de tout ce que nous avons raconté.

Cet homme avait vu apparaître le roi, et il avait tressailli.

Il avait vu Jeanne lever un long regard d’angoisse et d’amour sur le balcon, et alors ses poings étaient crispés dans un imperceptible mouvement de colère vite réprimé.

Alors son regard était tombé sur le chevalier d’Assas.

Avec la rapidité de conception qui était une des grandes forces de cet inconnu, il avait étudié cette charmante et loyale physionomie, si belle, si jeune et si douloureuse. Il y avait lu comme à livre ouvert l’amour le plus pur, le courage le plus aventureux, le désespoir le plus effrayant.

Et il avait souri… d’un mince et livide sourire!…

– Tiens, tiens! avait-il murmuré… mais voilà une carte dans mon jeu sur laquelle je n’avais pas compté… Allons, tout peut s’arranger!… Ne perdons pas de temps!…

Le chapeau à la main et le sourire aux lèvres, il s’était alors avancé vers le chevalier… Mais à ce moment, il avait vu surgir les sbires, et pour un pas qu’il avait fait en avant, il en fit trois en arrière… le chevalier fut arrêté, jeté dans la voiture qui allait l’entraîner dans l’antre formidable de la Bastille.

L’homme se retourna très désappointé, et aperçut alors le comte du Barry qui causait vivement à voix basse avec le lieutenant de police, M. Berryer. Il constata que le regard du comte du Barry suivait la voiture qui emportait le chevalier. Il vit sur sa figure la haine satisfaite comme il avait vu le désespoir sur celle du jeune homme.

Alors il attendit que le lieutenant de police se fût éloigné; il se rapprocha vivement de du Barry qui s’éloignait à son tour, le frôla comme eût pu faire un passant, et, en le frôlant, murmura:

– Ce soir chez moi!…

Puis il passa sans s’arrêter, gagna la rue Saint-Antoine, atteignit la rue du Foin et entra dans cette maison modeste dont nous avons parlé, et où nous avons vu du Barry, au sortir de la Bastille, pénétrer mystérieusement.

Cette maison, en effet, était celle de M. Jacques, et cet homme, c’était M. Jacques lui-même.

Il s’enferma dans un cabinet dont il ferma la porte à clef, tira les rideaux épais sur la fenêtre, et, sûr que nul ne pouvait le voir, fit jouer un ressort caché dans la muraille: une sorte de placard s’ouvrit. Dans ce placard, il y avait des papiers soigneusement rangés et étiquetés, sans compter des traites de change sur les principaux financiers de Paris, sans compter un coffre plein d’or.

M. Jacques tira une des liasses de papier, la compulsa longuement, annota quelques feuilles au crayon, puis remit la liasse à sa place.

Alors il s’assit à une table et se mit à écrire une longue lettre en caractères bizarres qui n’étaient sûrement ni des caractères français ni des caractères d’aucune langue connue.

Pendant trois heures, il poursuivit son travail qui devait être grave, car parfois il s’arrêtait, mettait sa tête dans ses mains, fronçait le sourcil et méditait longuement.

Quand il eut fini, il plaça les huit feuillets qu’il venait de remplir dans une enveloppe, et écrivit l’adresse dans cette écriture inconnue que nous venons de signaler.

Tout en écrivant cette adresse, il murmurait du bout des lèvres:

– Pour remettre… en main propre… à… Sa Majesté… Frédéric II… roi… de Prusse… Là! voilà qui est fait… Pourvu qu’on m’écoute là-bas, tout ira bien!

Enfin, il glissa le tout dans une épaisse enveloppe qu’il cacheta à la cire, et sur laquelle il écrivit, en français, cette fois:

À Monsieur Wilfried Yungman,

marchand d’épices coloniales.

Wilhelmstrasse.

Berlin (Royaume de Prusse.)

(Commande de poivre et gingembre très pressée.)

Alors, il ferma le mystérieux placard, ouvrit la porte du cabinet, tira les rideaux, souffla le flambeau qu’il avait allumé, et, passant dans une sorte de salle à manger très modeste, il frappa sur un timbre.

Un homme parut, vêtu comme un domestique de bourgeois médiocre.

M. Jacques lui remit la lettre qu’il venait d’écrire, et d’une voix brève prononça:

– Un courrier à l’instant pour ceci. En toute hâte, baron, entendez-vous?

L’homme s’inclina profondément et dit:

– Bien, monseigneur!…

M. Jacques, après la sortie de ce domestique, auquel il donnait le titre de baron, s’assit dans un mauvais fauteuil, croisa ses jambes l’une sur l’autre, ferma les yeux et parut se livrer aux douceurs d’un innocent sommeil.

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