Michel Zévaco - La Marquise De Pompadour Tome I

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La Marquise De Pompadour Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Un jour de 1744, Jeanne Poisson, belle jeune femme, rencontre, au hasard d'un bois, le roi Louis XV qui chasse, et obtient de lui la grâce d'un cerf. A la suite d'un chantage visant son père, Jeanne est bientôt obligée d'épouser un homme qu'elle n'aime pas, Henri d'Etioles. Mais le roi a à son tour succombé au charme de Jeanne et leur idylle éclate au grand jour. Les intrigues s'échafaudent et de sinistres personnages comme le comte du Barry ou le mystérieux M. Jacques manigancent dans l'ombre. Quel sera le destin de Jeanne?

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– Non, monsieur, dit d’Assas qui se sentait gagné par un indéfinissable malaise.

– Et vous avez raison. Je vois que je suis obligé de parler net et franc.

– C’est le meilleur, monsieur.

– Et le plus court, jeune homme. Avez-vous entendu parler du cardinal Fleury?

– L’éducateur du roi? Certes!

– Eh bien! je suis son successeur, ou pour mieux dire son continuateur.

– C’est donc à un homme d’église que j’ai l’honneur de parler?

– Oui, monsieur: à un homme d’église! répondit M. Jacques. Et cette fois, il y eut un tel accent de vérité profonde dans sa voix, une telle majesté dans son attitude que d’Assas, un instant hésitant, s’inclina profondément.

M. Jacques reprit alors son masque de modestie et poursuivit:

– Je n’occupe pas le rang élevé et la haute situation que remplissait si noblement Monseigneur Fleury. Je n’en serais pas digne. Mais ce qui est sûr, c’est que je suis animé de la même foi profonde que mon illustre prédécesseur: je ne fais d’ailleurs que me conformer rigoureusement à la tradition qu’il m’a transmise; et si j’ai résolu de demeurer toujours dans la coulisse et de ne jamais me mêler des affaires de l’État, je n’en ai pas moins conquis une précieuse influence sur l’esprit du roi en ce qui concerne la direction de sa vie privée… Comprenez-moi bien, monsieur. En maintenant le roi de France dans la voie des vertus domestiques, je crois rendre au royaume un signalé service… Ce n’est pas seulement sur les champs de bataille ou dans les conseils de ministres qu’on peut utilement servir son pays. Mon rôle est modeste, l’histoire ne l’enregistrera pas, mais, en sauvant Louis XV des tentations de l’amour, n’est-il pas vrai que j’épargne à la France bien des misères et peut-être bien des catastrophes?

– Vous avez raison, monsieur, dit le chevalier avec un respect qu’il ne songea pas à dissimuler. Vous faites là de bonne et profonde politique. Un roi désordonné, vicieux, c’est le malheur d’un royaume, ce sont les folles dépenses, ce sont les levées d’impôts, ce sont les émeutes, ce sont les guerres pour conquérir l’or nécessaire à satisfaire les insatiables maîtresses qui…

Le chevalier s’arrêta soudain, livide et frissonnant.

– Oh! murmura-t-il. Et elle! elle! elle qu’il aime!… Oui! le roi l’aime!… Malheureuse!…

M. Jacques saisit la main de d’Assas et dit sourdement:

– Vous venez de prononcer de terribles paroles, jeune homme! C’est de Jeanne-Antoinette Poisson que vous parlez, n’est-ce pas? De celle que vous aimez!… Eh bien, oui! le roi l’aime! Et c’est ce qui m’amène ici!… Écoutez-moi!…

D’Assas passa sur son front ses mains tremblantes. Cet amour du roi, il l’avait presque oublié!… qu’allait-il apprendre?

– Le roi, reprit M. Jacques, s’est épris de cette belle enfant…

– Mais elle est mariée, maintenant! s’écria d’Assas. Son mari…

– Elle n’aime pas son mari! Elle ne l’aimera jamais! Comment cet ange de beauté pourrait-il aimer ce monstre de hideur qu’est M. Henri Le Normant d’Étioles?…

– Oui! oui! murmura ardemment le chevalier, vous avez raison… elle ne peut aimer cet homme… mais alors! ajouta-t-il avec une plainte déchirante… elle aime le roi!…

– Pas encore! dit M. Jacques.

D’Assas était pantelant. Il ne pouvait plus douter maintenant de la loyauté absolue de l’homme qui lui parlait. L’accumulation des détails exacts correspondant à tout ce qu’il savait eût suffi pour lui enlever ses derniers doutes.

Mais comme il souffrait, le pauvre enfant! Sous la main de fer de cet homme, sous cette parole habile à le faire passer brusquement par tous les degrés de l’espérance et du désespoir, son cœur se tordait en d’affreuses angoisses.

M. Jacques ne le perdait pas de vue un instant.

– M med’Étioles, reprit-il, n’aime pas encore le roi. Mais elle ne tardera pas à l’aimer…

– Oh! rugit d’Assas.

– Est-ce improbable? Je la connais. Je l’ai étudiée. C’est un cœur d’or. Elle ignore tout de la vie. Elle exècre son mari. Le roi est encore jeune, encore beau, et surtout auréolé de son élégance, de son prestige royal. Comment voulez-vous que cette pauvre enfant ne succombe pas bientôt?…

– Oui! oh! oui!… Ah! que je souffre!…

– Il ne faut pas que cela soit! Pour le repos de la France et surtout pour le repos de cette pauvre reine qui a déjà tant souffert, à laquelle je suis, moi, profondément dévoué, il ne faut pas que Louis commette cette nouvelle faute! Il ne faut pas que la misérable duchesse de Châteauroux, qui a tant fait pleurer la reine, qui a mis le royaume à deux doigts de sa perte, soit remplacée par une nouvelle maîtresse d’autant plus redoutable qu’elle serait plus jeune et plus belle!…

D’Assas étouffa un sanglot que M. Jacques recueillit avec une joie soigneusement dissimulée sous un masque de pitié profonde.

– Vous me plaignez? fit le chevalier.

– De tout mon cœur. Qui ne vous plaindrait? Si jeune et si sincère dans votre amour!

– Mais, reprit tout à coup d’Assas, qui vous a donné l’idée…

– De venir vous trouver? interrompit M. Jacques. C’est elle-même! C’est Jeanne!

– Elle! s’exclama le chevalier dans un cri de joie délirante.

– Vous comprenez bien que mon premier soin a été de la faire surveiller, de savoir ce qu’elle dit, ce qu’elle pense. Or, depuis quelques jours, et surtout la veille de son mariage, elle n’a parlé que d’un chevalier d’Assas qu’elle cherchait à revoir.

Le jeune homme palpitait et murmurait extasié:

– Elle a parlé de moi! Elle s’est souvenue de moi…

– Je me suis informé. J’ai appris que ce chevalier d’Assas était à la Bastille pour une faute inconnue. J’ai habilement interrogé le roi. Il m’a dit qu’il ne tenait nullement à garder en prison ce d’Assas auquel il avait voulu simplement donner une leçon. J’ai fait agir tous mes amis, et notamment le comte du Barry que vous avez blessé, paraît-il, mais qui ne vous en a pas gardé rancune. Bref, j’ai obtenu votre élargissement et me voici!…

– Vous voici! répéta machinalement le chevalier. Mais… que… voulez-vous donc de moi?

– Quoi! Vous ne le comprenez pas?

– Excusez-moi… j’ai la tête perdue… parlez clairement, je vous en supplie.

– C’est bien simple, dit M. Jacques. Je crois fortement que Jeanne aimera le roi à bref délai. Mais je crois non moins fortement que prudente, intelligente comme elle est, elle ne se lancera dans cette aventure que par désœuvrement de cœur. Si ce cœur est pris, Jeanne est trop fière pour sacrifier un amour véritable à la vanité d’être la maîtresse du roi… Voulez-vous être cet amour? Voulez-vous devenir l’infranchissable obstacle qui se dressera entre Jeanne et Louis XV?

– C’est sur moi que vous avez compté pour ce rôle! s’écria d’Assas en frémissant.

– J’avoue que la chose est dangereuse, dit doucement M. Jacques. Pour être aimé à jamais… pour sauver du déshonneur et du désespoir celle que vous adorez… il faudra lutter contre la puissance royale… risquer d’être brisé… pulvérisé!… Je comprends votre hésitation! Si amoureux que vous soyez… vous êtes jeune et vous tenez à la vie… Dans la première effervescence de votre amour, vous vous dites prêt à mourir pour revoir un instant la femme aimée… puis vous songez aux dangers que vous allez courir… C’est tout naturel, je ne vous en blâme pas… et vous réfléchissez qu’après tout, la vie vaut bien le sacrifice d’une passionnette de jeunesse… je le comprends… Mais je vois à regret que Dieu m’abandonne… que j’avais en vain compté sur votre vaillance… Allons, c’en est fait! La pauvre reine pleurera encore, Louis XV ne trouvera aucun hardi chevalier sur sa route… et Jeanne sera déshonorée!… Adieu, monsieur!…

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