Michel Zévaco - La Marquise De Pompadour Tome I

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La Marquise De Pompadour Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Un jour de 1744, Jeanne Poisson, belle jeune femme, rencontre, au hasard d'un bois, le roi Louis XV qui chasse, et obtient de lui la grâce d'un cerf. A la suite d'un chantage visant son père, Jeanne est bientôt obligée d'épouser un homme qu'elle n'aime pas, Henri d'Etioles. Mais le roi a à son tour succombé au charme de Jeanne et leur idylle éclate au grand jour. Les intrigues s'échafaudent et de sinistres personnages comme le comte du Barry ou le mystérieux M. Jacques manigancent dans l'ombre. Quel sera le destin de Jeanne?

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La pensée que Jeanne n’était pas dans cette chambre lui vint tout à coup. Mais il la repoussa.

Non! non!… Henri d’Étioles n’avait pas la physionomie de quelqu’un qui veut faire une expérience! Sûrement, cet homme avait dans l’esprit quelque insondable pensée…

Brusquement, un cri rauque expira sur ses lèvres.

Une autre idée se présentait à lui, terrible, effrayante:

– Il l’a tuée!… Et il m’a posté là… afin… que l’assassin soit découvert tout à l’heure sur le lieu du crime!… On va entrer… je vais être saisi!…

La sensation fut si violente qu’il se retourna farouche, hagard…

Mais presque aussitôt ce mouvement instinctif de défense personnelle s’effaça de son esprit: il ne songea plus qu’à elle!… En ce laps de temps rapide comme un éclair, il se la représenta morte, étendue sur le lit… Il étouffa un rugissement:

– Oh! s’il a fait cela, malheur! malheur à lui!…

Et d’un bond il fut au milieu de la chambre à coucher!… Jeanne lui apparut tout habillée de son costume d’épousée, étendue sur le lit, comme il se l’était représentée…

Dans le boudoir, Henri d’Étioles, la figure collée au treillis, avait murmuré:

– Enfin!…

Damiens, avec un terrible sanglot, s’approcha du lit, se pencha…

– Morte! Morte!…

Un simple coup d’œil lui prouva qu’il se trompait.

Jeanne était immobile, les bras allongés le long du corps, la tête appuyée sur l’oreiller de dentelles précieuses… mais son visage rose et paisible, dans le sommeil qui anéantissait toutes ses amères pensées, était plein de vie charmante.

Son sein se soulevait doucement, dans un rythme gracieux.

Un souffle léger s’exhalait de ses lèvres entr’ouvertes.

– Elle dort! balbutia Damiens dans un inexprimable étonnement.

Et tout de suite, il s’aperçut que ce sommeil, pour inoffensif qu’il parût, n’était pas naturel.

– C’est lui qui l’a endormie! ajouta-t-il. Pourquoi?

Alors, toute inquiétude disparue de son esprit, certain que Jeanne vivait, qu’elle dormait d’un sommeil profond, mais paisible, il sentit un rapide frisson le secouer.

– Quelle est belle!…

Il se recula tout tremblant, mais son regard demeura rivé sur la jeune femme. Puis il se rapprocha. Un meuble qui craqua le fit bondir en arrière. Il haletait. Des souffles brûlants passaient sur son visage, et, en même temps, il se sentait glacé…

Cette femme si jeune, si belle, d’une si harmonieuse beauté; cette femme étendue sur ce lit, profondément endormie par quelque narcotique, sans aucun doute; cette femme enfin qui l’attirait comme un irrésistible aimant; cette femme enfin qui était à sa merci… il eût donné sa vie pour un moment pareil!…

Elle était là… sous ses yeux… dans l’impossibilité de se défendre!…

Le cœur de Damiens battait à se rompre dans sa poitrine. Sa raison s’égarait.

Oh! la prendre dans ses bras! la serrer contre lui! ne fut-ce qu’un instant! Et mourir après!…

Qui l’en empêchait?…

Rien!… Personne!…

Il n’avait qu’à vouloir!…

Il étendit les bras…

Et ce fut à ce moment précis qu’une pensée foudroyante traversa son cerveau:

– Si Henri d’Étioles m’a pour ainsi dire conduit jusqu’à cette chambre… ah! c’est infâme!… c’est que lui… lui!… le mari!… eh bien… il a voulu!… oh! l’infâme! l’infâme!… Oh! j’entrevois je ne sais quelle trame odieuse qui doit envelopper cet ange!… Et j’allais me faire l’instrument lâche et vil de l’opprobre dont on veut couvrir celle qui dort là, sous mes yeux… si belle… si confiante… si radieuse!…

Lentement, Damiens s’était agenouillé tout près du lit.

Il avait mis sa tête dans ses mains et pleurait sans bruit.

– Dors! murmura-t-il. Dors paisible et tranquille pauvre femme! Le maudit que je suis ne ternira pas la pureté de ton front de son souffle de damné!…

Alors, comme la main de Jeanne pendait légèrement hors du lit, il voulut baiser cette main fine, aux doigts d’albâtre…

Mais, cette fois encore, il se retint…

Et ce fut sur le bas de la robe, sur la longue traîne qui s’écroulait jusque sur le tapis, ce fut sur la soie blanche et virginale qu’il déposa le baiser si humble de son amour, et qu’il laissa tomber une larme…

Alors il se releva, et, à reculons, sans bruit, il sortit de la chambre, ferma la porte, et reprit sa place d’immobile et de pensive statue dans le boudoir.

Vers cinq heures du matin, Jeanne se réveilla. Elle se vit sur le lit, tout habillée. La pensée lui vint alors qu’elle avait dû s’évanouir, et qu’Henri d’Étioles, touché peut-être de quelque tardif repentir, l’avait laissée seule…

Lasse et la tête lourde, frissonnante, elle se déshabilla et se mit au lit.

Quant à Henri d’Étioles, au moment ou il avait vu Damiens entrer dans la chambre nuptiale, il avait remis en place le tableau et s’était, souriant d’un sinistre sourire, retiré dans son cabinet où il avait passé le reste de la nuit à écrire plusieurs lettres.

À sept heures seulement, il revint au boudoir où il vit Damiens immobile et comme pétrifié dans ses pensées.

D’Étioles le regarda fixement.

– Personne n’est venu? demanda-t-il.

– Non, monsieur, personne! répondit Damiens.

– Et… dites-moi, mon brave, la pensée… la curiosité… ne vous est pas venue…

– De quoi, monsieur? demanda Damiens en frémissant.

– Mais d’entrer là! répondit cyniquement d’Étioles en désignant la chambre à coucher.

– Non, monsieur! dit Damiens sans une hésitation.

– Bon! songea d’Étioles. Il ment, puisque je l’ai vu entrer!… Donc!… allons… tout va bien!…

Il passa rapidement dans la chambre, vit Jeanne couchée, sourit imperceptiblement, et, s’inclinant:

– Ma chère Jeanne, dit-il, l’excès de mon amour m’a cette nuit emporté un peu loin… j’ai… peut-être abusé de mes droits d’époux… je vous en demande pardon, Jeanne. À partir d’aujourd’hui, vous pouvez vous rassurer… je n’entrerai plus jamais ici… que s’il vous convient de m’y appeler!… Et quant à mon amour… eh bien, je souffrirai en silence, voilà tout!

– Abusé! balbutia Jeanne avec épouvante quand elle se retrouva seule. Abusé de ses droits d’époux!… Oh! qu’a donc voulu dire ce monstre!…

XIV LA BASTILLE

Huit jours après les événements que nous venons de raconter. C’est une belle et radieuse journée. Un dimanche. Les rues de Paris sont pleines de promeneurs en habit de fête. La grande ville a cet aspect de gaieté bruyante qu’elle prend à de certains jours où le soleil, du haut du ciel sans nuages, verse à flots la joie et la vie.

Rue Saint-Antoine, les passants étaient plus nombreux que partout ailleurs. En effet, la rue Saint-Antoine, c’était la grande artère qui conduisait à la place Royale. Et la place Royale, aujourd’hui pétrifiée dans le souvenir du passé, silencieuse comme un impassible témoin de l’histoire, la place Royale que les enfants – ces moineaux de Paris – et les moineaux – ces gavroches de la nature – animent seuls de leurs piaillements, la place Royale était alors, disons-nous, le rendez-vous à la mode de toute les élégances parisiennes. Jeunes marquises en falbalas, la main haut gantée appuyée sur la canne enrubannée; jeunes seigneurs, le tricorne sous le bras, l’épée au côté; roués et courtisans, femmes galantes et dames du monde y coquetaient à qui mieux, et, suivant le vieux mot français si joli, si expressif, y fleuretaient en minaudant et en faisant mille grâces. (Le mot a été hideusement tronqué et, sous prétexte de nouveauté, on en a fait, de l’anglais: flirter.)

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