Michel Zévaco - La Marquise De Pompadour Tome I

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La Marquise De Pompadour Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Un jour de 1744, Jeanne Poisson, belle jeune femme, rencontre, au hasard d'un bois, le roi Louis XV qui chasse, et obtient de lui la grâce d'un cerf. A la suite d'un chantage visant son père, Jeanne est bientôt obligée d'épouser un homme qu'elle n'aime pas, Henri d'Etioles. Mais le roi a à son tour succombé au charme de Jeanne et leur idylle éclate au grand jour. Les intrigues s'échafaudent et de sinistres personnages comme le comte du Barry ou le mystérieux M. Jacques manigancent dans l'ombre. Quel sera le destin de Jeanne?

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Henri d’Étioles s’inclina très bas. Puis, avec la même lenteur, il se redressa, raffermit son attitude. Son visage prit une expression de menace effroyable. Sa voix devint sifflante:

– C’est la deuxième fois que vous me chassez, dit-il. Prenez garde à la troisième! Car, cette fois, je vous obéirai, et alors!… Mais non, je veux être encore conciliant. Écoutez, il y a entre nous deux un malentendu. Vous me détestez et je vous aime, moi!

Jeanne frissonna à ce mot. Elle ne voulait plus rien entendre. Tout plutôt que de subir plus longtemps la présence du monstre!

– Prenez garde, madame! dit tranquillement d’Étioles. Vous allez encore faire un geste qui pourrait nous coûter cher à tous… Vous ne comprenez pas? Je vais vous dire. Au geste que vous feriez, j’obéirais, madame! Et savez-vous ce qui arriverait alors?… Ceci: dans un instant va entrer dans mon cabinet un homme qui m’apportera quelque chose à signer… un simple papier… la preuve des concussions de votre père!…

Jeanne écoutait, les yeux agrandis par l’épouvante.

– Or, continua Henri avec la même tranquillité féroce, si je suis ici… près de vous… si cet homme ne me trouve pas… il est bien évident que je ne pourrai signer… Au contraire, si vous me répétez l’ordre de me retirer, j’obéirai, madame! Et cela nous coûterait cher à tous: à moi qui aime mon oncle, à vous… à lui surtout… si toutefois il tient à sa tête!

Jeanne chancela.

Le hideux gnome se croisa les bras.

Son masque de menaçante ironie tomba, et d’une voix rude, rauque, il acheva:

– Parlez, madame! Dois-je m’en aller?…

Le bras de Jeanne, qui avait recommencé le geste, retomba pesamment.

Elle inclina la tête et, brisée, domptée, vaincue, laissa couler ses larmes sans songer à les cacher!…

Henri d’Étioles eut un hideux sourire de triomphe.

Il reprit à voix basse:

– Ainsi je reste?

Immobile, pareille à la statue du désespoir, elle parut n’avoir pas entendu.

– Je reste, insista le mari.

Et, cherchant à donner à sa voix un accent de passion, il ajouta:

– Je vous aime, Jeanne. Je vous aime vraiment d’amour. Il faut que vous le sachiez. Jugez-moi comme vous voudrez. Croyez-moi vil, infâme, criminel. Je suis tout cela par amour. M’entendez-vous, Jeanne? Par amour! Pour vous posséder, je commettrais encore d’autres crimes que celui de vous avoir menacée et de vous avoir fait pleurer! Si je vous perdais, je mourrais! Ne croyez pas un mot de tout ce que je vous ai raconté avant notre mariage. La vérité, c’est que je vous aime. Si on vous enlevait à moi, voyez-vous, si vous en aimiez un autre…

Jeanne tressaillit.

– Si cet autre vous aimait… eh bien, je le tuerais!

Jeanne eut un long frisson.

– Si loin ou si haut qu’il se place, je l’atteindrais! Car je vous aime, et rien n’est impossible à l’amour! Me croyez-vous, au moins? Croyez-vous à cette passion insensée qui me dévore… moi si chétif… si laid… si affreux!

Oui!… Elle y croyait!

Il le vit bien à son attitude où il y avait presque de la pitié maintenant.

Car il jouait admirablement son rôle. Il avait la voix ardente, le geste exalté d’un fou… mais si Jeanne avait eu le courage de le regarder en face, elle aurait constaté cette chose effrayante:

Que le regard de ce fou d’amour demeurait glacial, terne, vitreux, sans une flamme!

Elle ne bougeait pas. Sa pensée était bien loin de ce qu’elle entendait.

Et pourtant les paroles d’Henri lui entraient dans la tête. Ce mot qu’il répétait: «Je vous aime!» finissait par pénétrer profondément dans son esprit.

Lentement, il s’était approché, comme sans oser la toucher.

Mais il était tout contre elle.

Dans un de ces gestes de passion désordonnée qu’il multipliait, il sortit tout à coup son mouchoir et le tordit dans ses mains. En même temps, ces mains, il les tendait vers le visage de Jeanne dans un geste de supplication intense. Et en même temps aussi, lui-même rejetait le plus possible la tête en arrière.

– Je vous aime, continua-t-il en étudiant la physionomie de la jeune femme, je vous aime comme il est impossible que jamais homme ait aimé! Mon cœur est plein de vous! Pour vous seule, je rêve richesse infinie et puissance! Jeanne, écoutez-moi, entendez-moi, je vous aime… je vous aime!…

Depuis un instant, une étrange torpeur s’emparait de la jeune femme. Il lui sembla tout à coup qu’un irrésistible besoin de dormir l’envahissait.

Elle voulut faire un effort, esquisser un geste, mais en vain. Ses paupières, lourdement, se fermèrent.

– Je vous aime… Je t’aime!… Ah! tu es dans mes bras!… Jeanne, tu es à moi!…

Comme dans un cauchemar, elle entendit ces paroles… murmurées à son oreille, elle sentit que Henri d’Étioles la prenait dans ses bras, la soulevait… puis le sens des choses s’abolit en elle… elle tomba dans un profond sommeil…

Henri la déposa sur le lit.

Contre les narines de la jeune femme, il appuya alors son mouchoir et l’y maintint pendant deux ou trois minutes, continuant à répéter:

– Je t’aime, Jeanne, tu es moi!…

Comme s’il eût voulu que ces paroles, à travers les nuées du sommeil, parvinssent jusqu’à l’esprit de Jeanne et s’y incrustassent à jamais!

– Je t’aime… Jeanne… oui… crois-moi… c’est par amour que je suis devenu infâme à tes yeux… Mais je me réhabiliterai… car je t’aime… Et tu finiras par m’aimer… toi aussi… divine enfant!…

Quand il la vit insensible; lorsque, l’ayant secouée, appelée à haute voix, il se fut convaincu qu’elle ne se réveillerait pas avant plusieurs heures, il replia son mouchoir en écartant soigneusement sa tête, et l’enfouit au fond de sa poche.

Alors il eut un haussement d’épaules et ricana:

– Ouf! ce ne fut pas sans mal… mais enfin, me voilà seigneur et maître!…

XIII FRANÇOIS DAMIENS

Henri d’Étioles, sans plus s’occuper de la jeune femme étendue sur son lit, sans plus lui jeter un regard, se dirigea vers une tenture qu’il souleva. Il poussa un ressort, et une porte étroite qui se confondait avec la tapisserie s’ouvrit aussitôt.

Il laissa cette porte ouverte, traversa un boudoir dans lequel il venait de pénétrer, et parvint dans une pièce faiblement éclairée, – sorte de salle à manger pour tête-à-tête, la grande salle à manger de l’hôtel se trouvant au rez-de-chaussée.

Là, un homme attendait, immobile et debout…

Il portait, comme un laquais de confiance, une livrée sombre et sans ornement ni chiffre, qui se rapprochait de l’habit bourgeois, mais avec quelque chose de raide dans les lignes et de sévère dans la couleur.

Sans doute il était absorbé dans des pensées lointaines, car il n’entendit pas d’Étioles quand il entra, et il tressaillit violemment lorsqu’il se sentit touché au bras.

Cet homme, c’était François Damiens, le piéton poudreux de la clairière de l’Ermitage, l’homme au placet de l’hôtel d’Argenson, celui-là même qu’Henri d’Étioles avait fait monter dans son carrosse.

Une grande transformation s’était opérée en lui.

Outre le costume qui le rendait méconnaissable, sa tête avait pris un autre caractère: ses longs cheveux étaient coupés, sa barbe broussailleuse avait disparu; son visage ainsi dégagé présentait une expression d’amertume plus accentuée. Il était peut-être moins sauvage d’apparence: il était plus terrible, plus fatal. Son large front se plissait sous l’effort d’une pensée tyrannique et il y avait une étrange profondeur dans ses yeux fixes.

– Eh bien, mon maître? dit Henri d’Étioles.

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