Michel Zévaco - La Marquise De Pompadour Tome I

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La Marquise De Pompadour Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Un jour de 1744, Jeanne Poisson, belle jeune femme, rencontre, au hasard d'un bois, le roi Louis XV qui chasse, et obtient de lui la grâce d'un cerf. A la suite d'un chantage visant son père, Jeanne est bientôt obligée d'épouser un homme qu'elle n'aime pas, Henri d'Etioles. Mais le roi a à son tour succombé au charme de Jeanne et leur idylle éclate au grand jour. Les intrigues s'échafaudent et de sinistres personnages comme le comte du Barry ou le mystérieux M. Jacques manigancent dans l'ombre. Quel sera le destin de Jeanne?

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Dès le jour même, une armée d’ouvriers se mit à l’œuvre, travaillant jour et nuit.

Dès que les maçons sortaient d’une pièce, les peintres l’envahissaient, puis les décorateurs, puis les tapissiers; en un mois et demi l’hôtel fut transformé: ce fut une merveille. Ce caprice coûta un million au puissant sous-fermier. Mais M. d’Étioles ne s’en inquiéta pas. À cette époque, roi, ministres, traitants, fermiers, tout ce monde jetait l’argent par les fenêtres. Quand les coffres étaient vides, le peuple s’enfonçait d’un nouveau degré dans la misère; la famine sévissait avec plus d’intensité; on mourait, – mais on payait: et tout était dit!

Quand l’hôtel fut prêt, Le Normant d’Étioles y jeta une profusion de bibelots d’art, bronzes, statues, porcelaines précieuses, flambeaux aux cuivres ciselés; des meubles d’une fabuleuse magnificence, – citons le lit de la grande chambre à coucher qui, avec ses Amours sculptés et ses appliques, coûta quatre cent mille francs -, des tableaux de la vieille école arrachés à prix d’or aux collections célèbres; des vitrines où s’entassèrent les mille créations des manufactures de Saxe.

Une vaste pièce donnant sur la Seine fut exactement disposée comme l’atelier de la rue des Bons-Enfants: mêmes dimensions, mêmes dispositions, même décor; des meubles identiques y occupèrent les mêmes places; à coup d’argent, le sous-fermier se procura jusqu’aux moindres bibelots de Chine et du Japon qui garnissaient le célèbre atelier, mais à ce point pareils et si bien placés de la même façon qu’une personne transportée les yeux bandés de la rue des Bons-Enfants au quai des Augustins eût pu demeurer convaincue qu’elle n’avait pas changé de maison. C’était une reproduction parfaite, au point que Jeanne elle-même s’y fût trompée.

Lorsque tout fut terminé, on se trouvait à l’avant-veille du mariage.

D’Étioles, dans la journée, embaucha la domesticité, ne s’en rapportant à personne du soin de choisir femmes de chambre, valets, cochers, cuisiniers.

Dès lors, tout fut prêt pour recevoir l’épousée.

Cet hôtel, en effet, ces transformations, ce luxe inouï, ce faste royal, tout cela, c’était pour Jeanne!…

Ce fut vers cet hôtel qui cessa à cette époque de s’appeler «l’hôtel de Châteauroux» pour porter le nom d’Étioles, ce fut vers cette féerique demeure que la voiture nuptiale emporta, à leur sortie de Saint-Germain-l’Auxerrois, M. de Tournehem, Le Normant d’Étioles et Jeanne évanouie.

Les invités suivaient. Et dans cette foule élégante qui faisait escorte à la fortune du sous-fermier, nul ne songea à commenter l’incident: on supposa que l’émotion avait frappé «cette pauvre petite» et l’on parla surtout des merveilles de la corbeille.

Lorsqu’on arriva à l’hôtel d’Étioles, Jeanne n’était pas encore revenue de sa syncope.

Cette fois encore, ce fut Tournehem qui la prit dans ses bras et la transporta dans un boudoir.

– Non, pas là, mon cher oncle, dit d’Étioles.

Et il ouvrit la porte de la pièce qui était l’exacte reconstitution de l’atelier de Jeanne.

– Je vous laisse ma femme, ajouta-t-il. Ce ne sera rien, j’en suis sûr. Moi, je vais rendre nos devoirs à nos invités.

Si le cœur de Tournehem eût été moins angoissé par les pressentiments qui l’assiégeaient, sans doute il eût trouvé étrange cette attitude d’un si heureux époux qui eût dû se montrer plein d’inquiétude.

D’Étioles disparut, et, comme il l’avait dit, se rendit en effet dans la grande salle des fêtes – salle de réception. Il était souriant, et comme on lui demandait des nouvelles de la jeune mariée, il ordonna à l’orchestre d’attaquer une gavotte. En lui-même il songeait:

– Qu’elle parle maintenant, si elle veut!… Je les tiens tous deux… le père et la fille!…

Armand de Tournehem avait déposé Jeanne sur un canapé. Il était épouvanté – non de l’évanouissement même, mais des causes qui avaient pu le provoquer. Il savait toute la force de caractère, toute la puissance de volonté qui résidaient sous cette enveloppe gracile, fragile en apparence. Non, Jeanne n’avait pu s’évanouir d’une émotion de jeune mariée!

Mais alors, qu’y avait-il?

– Un mystère que je percerai, murmura ardemment Tournehem. Et alors, malheur à celui qui…

À ce moment, sous ses soins paternels, Jeanne rouvrait les yeux.

Elle se vit dans son atelier, et revenant à elle avec toute la promptitude d’esprit qui lui était coutumière:

– Ah! mon père, s’écria-t-elle en se blottissant dans les bras de Tournehem, merci, merci de cette bonne pensée que vous avez eue.

– Quelle bonne pensée, mon enfant?

– Celle de me transporter ici… Mais il me semble que j’entends des musiques… un air de danse… Oh! faites-les taire… je vous en supplie… Pourquoi les musiciens sont-ils ici au lieu de se trouver à l’hôtel d’Étioles?…

– Voyons, enfant, dit Tournehem en serrant la jeune fille sur sa noble poitrine angoissée; entendons-nous… expliquons-nous, veux-tu? Tu vas tout me dire, n’est-ce pas? Ton chagrin, je veux le connaître… Je veux savoir… Écoute-moi bien… Et d’abord, sache que nous sommes à l’hôtel d’Étioles…

Jeanne bondit, regarda autour d’elle.

– Mon atelier! murmura-t-elle. C’est pourtant mon atelier, je ne rêve pas…

Elle courut à la fenêtre et elle étouffa un soupir d’amère déception; la fenêtre donnait sur la Seine, et non sur la rue des Bons-Enfants.

– Une surprise que te fait ce brave Henri, dit Tournehem. Cette pièce est l’exacte reproduction de celle que tu aimais tant… mais elle se trouve bien dans l’hôtel d’Étioles. Ah! çà! ajouta-t-il avec un sourire navré, mais on dirait que tu espérais… que tu croyais… Voyons… viens t’asseoir… là… sur mes genoux, comme autrefois lorsque tu étais toute petite… quand je venais te voir… entre mes longs voyages… Alors, enfant, tu mettais tes bras autour de mon cou… tu posais ta chère petite tête blonde sur mon épaule… et, levant vers moi tes yeux lumineux, tu me souriais… comme si tu avais vraiment connu l’inapaisable douleur de ma vie… comme si tu avais voulu me donner une précieuse consolation… Et alors, ma Jeanne, ma fille adorée, je sentais en effet mon désespoir s’apaiser et mes remords se fondre comme la glace sous le sourire du soleil… Tu réchauffais mon âme…

Jeanne s’était assise, avait mis ses bras autour du cou de son père et laissé tomber sa tête sur son épaule.

Mais elle ne levait pas les yeux; elle ne souriait pas: elle pleurait doucement, sans bruit.

Tournehem garda un moment le silence, puis tout à coup, gravement, il demanda:

– Jeanne… ma bien-aimée, pourquoi pleures-tu?…

– Taisez-vous, père… oh!… taisez-vous!…

– Jeanne! je veux savoir pourquoi tu pleures! Le serment que je fis à la pauvre morte de l’Ermitage; le serment que, devant toi, j’ai renouvelé sur la dalle qui couvre son éternel sommeil, Jeanne, je le tiendrai! J’ai consacré ma vie à ton bonheur: tu seras heureuse!… Réponds-moi, mon enfant… réponds-moi seulement par oui et par non… je veux t’éviter jusqu’au chagrin pénible d’un aveu… je veux chercher pour toi… Voyons.

Il parlait d’une voix grave, douce, tendre, et mettait son énergie à ne pas trembler.

– Voyons… est-ce que ce mariage te déplaît?

Par un prodigieux effort de tout son être raidi. Jeanne parvint à ne pas tressaillir…

Seulement, elle continua de pleurer, doucement.

– Tu as pu te tromper… ces choses-là arrivent… C’est cela, n’est-ce pas?… Tu as cru aimer ce pauvre Henri… tu as accepté de devenir M med’Étioles… et au moment suprême, tu t’es aperçue qu’il n’y avait dans ton cœur que de l’affection familiale pour ton cousin… c’est cela, parbleu! Eh bien, rassure-toi… je parlerai à Henri… Ce mariage, je parviendrai à le briser…

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