Michel Zévaco - La Marquise De Pompadour Tome I

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La Marquise De Pompadour Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Un jour de 1744, Jeanne Poisson, belle jeune femme, rencontre, au hasard d'un bois, le roi Louis XV qui chasse, et obtient de lui la grâce d'un cerf. A la suite d'un chantage visant son père, Jeanne est bientôt obligée d'épouser un homme qu'elle n'aime pas, Henri d'Etioles. Mais le roi a à son tour succombé au charme de Jeanne et leur idylle éclate au grand jour. Les intrigues s'échafaudent et de sinistres personnages comme le comte du Barry ou le mystérieux M. Jacques manigancent dans l'ombre. Quel sera le destin de Jeanne?

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Machinalement, il se tâta, se fouilla, et il tressaillit en constatant que ni sa bourse ni sa montre n’avaient disparu! Ce n’était donc pas un voleur qui l’avait attaqué?…

Ses souvenirs se firent plus précis. Il pâlit. Le roi! Il se rappelait qu’au moment où il avait reçu le coup qui l’avait étendu raide sur la chaussée, il venait d’apercevoir Louis XV embusqué sous le portail de l’hôtel d’Argenson et regardant ces mêmes fenêtres qu’il était, lui, venu contempler!

– C’est un homme du roi qui m’a donné ce coup?… Que faisait là le roi!…

Mais il secoua la tête. Le roi… Eh bien, le roi sortait de chez son ministre, pardieu! qu’y avait-il là d’étonnant? Et qu’allait-il donc imaginer!…

Il se mit à rire avec cette adorable et sublime confiance qu’on n’a qu’à vingt ans.

Et puis sa tête était faible encore.

D’instinct, il repoussait les complications.

– Que diable vas-tu chercher là! Plains-toi donc! Tu es chez elle! Tu as été soigné par elle! Car c’est bien elle qui m’est apparue… elle s’est penchée sur moi… elle m’a parlé… pour me plaindre sans doute!… Il me semble encore sentir sur mon front brûlant la délicieuse sensation de sa main… Oh! moi… je me souviens!… Cette main, cette chère main si fine, si jolie, ne me l’a-t-elle pas donné à baiser!… Anges du ciel! Est-ce qu’elle m’aimerait!…

Il fut si étourdi de cette pensée qu’il dut s’appuyer à la cheminée vers laquelle il s’était dirigé.

Dans cette position, il s’aperçut dans la glace, tout pâle de son bonheur…

– Elle m’aime! murmura-t-il. Il est impossible qu’il en soit autrement! Elle m’aime! Elle va venir! Sûrement, elle va entrer ici… Que lui dirai-je?… Voyons, je lui dirai… Non! je ne lui dirai rien, simplement, je me mettrai à genoux devant elle.

En parlant ainsi, il réparait le désordre de sa toilette, rajustait sa dentelle, boutonnait son habit.

Dix heures sonnèrent. Il s’assit.

– Le joli salon! fit-il en souriant; comme tout est gracieux ici! Quel joli cadre pour tant de beauté!… Ah ça… mais elle est donc riche?…

Un nuage passa sur son front.

Il était pauvre, lui!…

Mais, comme nous l’avons dit, le chevalier d’Assas était décidé pour le moment à repousser toute complication. Si elle était riche, d’ailleurs, n’avait-il pas sa bonne épée? Est-ce qu’on ne se battait pas à la frontière? Est-ce que la gloire ne vaut pas l’argent?…

Cependant, le temps passait. Le chevalier tenait ses yeux fixés sur la porte. Et cette porte ne s’ouvrait pas! Bien mieux, un silence étrange pesait sur toute la maison, comme si elle eût été abandonnée. Il n’entendait pas ces craquements de parquet, ces bruits sourds de portes qui s’ouvrent, ces murmures lointains qui constituent la vie d’une maison. Tout était mort!…

À la longue, ce silence devint angoissant.

Que se passait-il?…

D’Assas voulut le savoir à tout prix. S’étant levé, il constata que sa tête était maintenant dégagée, sauf une lourdeur qui persistait à la tempe. Il se sentit fort, solide, prêt à tout entreprendre, s’il y avait quelque chose à entreprendre!…

Il se dirigea en hésitant vers la porte, l’ouvrit, et vit qu’elle donnait sur un somptueux vestibule où commençait l’escalier qui montait à l’étage supérieur.

À sa grande surprise, et presque à sa terreur, il vit que la grande porte de la rue était ouverte. Il vit les passants aller et venir dans la clarté gaie de la rue. Le tapis du vestibule était parsemé de fleurs, comme s’il y eût eu une fête… Devant le grand portail, un tapis était placé.

Une poignante angoisse étreignit le cœur du chevalier.

Il s’avança dans le vestibule et se hasarda à appeler.

Aussitôt un valet en grande tenue apparut. Cet homme se tenait sur le pas de la porte, dans la rue. En apercevant le chevalier, il s’écria, avec cette familiarité des laquais de grande maison:

– Ah! Ah! vous voilà sur pied, mon officier! Eh bien, tant mieux! car madame…

– Madame? interrompit le chevalier.

– Eh! oui, M mePoisson!

– La mère de…

– De M lleJeanne… parfaitement, mon gentilhomme!

– Jeanne! songea d’Assas. Elle s’appelle Jeanne!… Dites-moi, mon ami, ajouta-t-il tout haut, ces dames sont sans doute sorties?… Je voudrais pourtant leur offrir mes remerciements…

– Tout le monde est à l’église, fit le laquais en secouant la tête.

– À l’église? murmura le chevalier en frissonnant.

– Oui, tout le monde… depuis monsieur et madame jusqu’au dernier valet, depuis M medu Hausset jusqu’à la dernière fille de chambre… je suis resté seul pour garder l’hôtel… C’est moi le concierge! termina le laquais en se redressant.

– Quelle église? balbutia le chevalier en essuyant la sueur froide qui coulait sur son front.

– Saint-Germain, donc!… l’église de la paroisse, Saint-Germain-l’Auxerrois!…

Le chevalier fit un geste de remerciement et sortit, la tête bourdonnante, courant presque.

– Au diable le jeune fou! pensa le laquais. J’allais lui expliquer le mariage de mademoiselle, ce qui l’eût intéressé à coup sûr, et ce qui m’eût fait, à moi, passer cinq minutes…

– Pourquoi est-elle à l’église? se demandait d’Assas.

Cette question, il eût été bien simple de la poser au digne concierge. Mais ce mot d’église avait bouleversé le chevalier, et la question s’était étranglée dans sa gorge. Il pressentait un malheur, et jusqu’à la dernière seconde, il voulait garder l’espérance.

À l’église!… ce n’était ni dimanche ni jour de fête…

On va à l’église pour un enterrement… mais non! il y avait des fleurs plein le vestibule, et le concierge avait un air de fête…

On va aussi à l’église pour un mariage!…

Le chevalier s’arrêta court et devint très pâle. Des gens qui passaient près de lui l’entendirent qui disait presque à haute voix:

– Eh bien, oui, un mariage! Et puis après? Pardieu, elle assiste au mariage d’une de ses amies, voilà tout! Que diable vais-je chercher? Quelle vraisemblance dans tout ce que j’ai vu et entendu y a-t-il que ce soit son mariage à elle!… Allons donc!…

Il se remit à courir; et comme il débouchait non loin de l’église, les cloches se mirent à sonner joyeusement; le grand portail s’ouvrit tout large, laissant passer au dehors des bouffées de la marche triomphale que les orgues attaquaient…

Devant ce portail ouvert, d’Assas demeura pétrifié.

Dans la vague obscurité de l’église, il vit une foule élégante, merveilleux costumes de cette époque qui fut le triomphe du «joli» sur le «beau», gracieux ensemble de broderies, de velours et de satins, couleurs claires, robes à falbalas, jabots de dentelles précieuses, épées de parade à poignées incrustées de diamants, tout un décor théâtral sur le fond lumineux des cierges de l’autel et des tapisseries dont l’église s’était parée…

Alors, au son des cloches sonnées à toute volée, au rythme majestueux scandé par les orgues, un cortège s’organisait, précédé par un suisse gigantesque, passant dans la haie des invités que courbait, comme un souffle d’harmonie, le même salut aux épousés qui s’avançaient!…

Le chevalier regardait cela, un vague sourire aux lèvres.

Dans cette foule, il cherchait Jeanne, et ses yeux allaient très loin, jusqu’à l’hôtel illuminé.

Soudain, le suisse parut dans la pleine lumière du jour.

Et il s’effaça…

Les épousés furent visibles…

Une légère secousse agita d’Assas. Il s’appuya à un arbre. Quelque chose comme une plainte monta à ses lèvres. Livide, hagard, il tenait ses yeux angoissés sur la belle épousée qui, lente et tremblante, toute pâle dans la magnificence des dentelles, s’avançait vers les voitures, donnant la main à l’époux!

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