Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre VI – Les Amours Du Chico

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Les Pardaillan – Livre VI – Les Amours Du Chico: краткое содержание, описание и аннотация

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La suite de Pardaillan et Fausta. Au cours de son ambassade à la Cour d'Espagne, Pardaillan est amené à protéger une jeune bohémienne, La Giralda, fiancée d'El Torero, Don César, qui n'est autre que le petit-fils secret et persécuté de Philippe II. Or, Fausta a jeté son dévolu sur El Torero pour mener à bien ses intrigues, et elle bénéficie de l'appui du Grand Inquisiteur Don Espinoza dans ses criminelles manoeuvres. Le chevalier est aidé dans cette lutte par le dévouement absolu d'un pauvre déshérité, le malicieux Chico et sa bien-aimée Juana…

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– Oui, j’ai voulu te tuer, oui, j’ai cherché à t’atteindre par les moyens les plus horribles, j’en conviens, oui, j’ai été froidement cruelle et sans cœur… mais je t’aimais, Pardaillan… je t’ai toujours aimé… et toi, tu m’as dédaignée… Comprends-tu?… Mais si j’ai été implacable et odieuse dans ma haine, qui était de l’amour, entends-tu? Pardaillan, je n’ai pas voulu – ah! cela, jamais! – je n’ai pas voulu qu’un jour ton fils pût se dresser devant toi et te demander:

«- Qu’avez-vous fait de ma mère?»

«Je n’ai pas voulu que cette chose horrible arrivât… parce que je suis la mère de ton fils. Comprends-tu maintenant pourquoi je t’ai demandé grâce? Pourquoi tu ne peux pas tuer la mère de ton enfant?’

En entendant ces paroles, qu’il était à mille lieues de prévoir, le sentiment qui domina chez Pardaillan fut l’étonnement, un étonnement prodigieux.

Eh! quoi! il était père?… Il avait un fils, lui, Pardaillan?… Et c’était dans des circonstances aussi extraordinaires qu’on lui annonçait cette paternité!…

On conçoit que cela n’était pas fait pour éveiller en lui la fibre paternelle…

Cependant, avec un sentiment de la force de Pardaillan, on ne pouvait jurer de rien.

Qui pouvait prévoir jusqu’où le conduirait plus tard cette révélation qui le laissait momentanément indifférent, du moins en apparence?

Néanmoins on comprend qu’il voulut savoir à quoi s’en tenir sur la naissance de ce fils et il interrogea Fausta qui lui fit le récit des événements que nous avons relatés dans les premiers chapitres de cette histoire. Pardaillan écouta ce récit avec une attention soutenue, et quand elle eut terminé:

– En sorte que, fit-il, mon fils se trouve, peut-être, à l’heure qu’il est, à Paris, sous la garde de votre suivante Myrthis… Et vous, digne mère, vous n’avez su trouver le temps de vous occuper de cet enfant… Il est vrai que vous aviez fort à faire… et de si graves choses… Enfin, ce qui est fait est fait.

Fausta courba la tête.

– Que comptez-vous faire? fit-elle.

– Mais… je compte rentrer à Paris… puisque aussi bien ma mission est terminée.

– Vous avez le document?

– Sans doute!… Et vous, quelles sont vos intentions?

– Je n’ai plus rien à faire non plus ici… Sixte Quint est mort. Je compte me retirer en Italie, où on me laissera vivre tranquille… Je l’espère, du moins.

Ils se regardèrent un moment fixement, puis ils détournèrent leurs regards. Ni l’un ni l’autre ne posa nettement la question au sujet de l’enfant. Peut-être chacun avait-il à part soi son idée bien arrêtée, qu’il tenait à ne pas dévoiler.

Pardaillan se leva et, s’inclinant légèrement:

– Adieu, madame, fit-il froidement.

– Adieu, Pardaillan! répondit-elle sur le même ton.

ÉPILOGUE

En rentrant à l’auberge de La Tour avec le Torero, Pardaillan trouva un dominicain qui l’attendait patiemment: dom Benito, un des secrétaires d’Espinosa, ce même moine qui avait si adroitement enfermé Fausta dans le cabinet truqué du grand inquisiteur pour lui soustraire le fameux parchemin que Pardaillan lui fit restituer.

Le moine venait de la part de Mgr le grand inquisiteur annoncer à Sa Seigneurie que S. M. le roi recevrait en audience d’adieux M. l’ambassadeur le dernier jour de la semaine. En même temps, le moine remit à Pardaillan un sauf-conduit en règle pour lui et sa suite, plus un bon de 50 000 ducats d’or [11]au nom de don César el Torero, payables à volonté dans n’importe quelle ville du royaume, ou à Paris, ou encore dans n’importe quelle ville du gouvernement des Flandres.

Le roi reçut fort aimablement M. l’ambassadeur et l’assura que l’Espagne ne ferait aucune difficulté pour reconnaître Sa Majesté de Navarre comme roi de France le jour où Elle se convertirait à la religion catholique.

D’Espinosa pria l’ambassadeur de bien vouloir accepter un souvenir que le grand inquisiteur lui offrait personnellement, comme au plus brave, au plus digne gentilhomme qu’il eût jamais eu à combattre.

Ce souvenir, que Pardaillan accepta avec une joie visible, était une épée de combat, une longue, solide et merveilleuse rapière, signée d’un des meilleurs armuriers de Tolède.

Pardaillan l’accepta d’autant plus volontiers que ce n’était pas là une arme de parade, mais une bonne et solide rapière très simple. Seulement, en rentrant à l’auberge, il s’aperçut que cette rapière si simple avait sa garde enrichie de trois diamants dont le plus petit valait pour le moins cinq à six mille écus.

Le Chico, qui se remettait à vue d’œil, grâce à la constante sollicitude de «sa petite maîtresse», se vit doter, par la générosité reconnaissante du Torero, d’une somme de cinquante mille livres, ce qui ne contribua pas peu à le faire bien voir du brave Manuel, lequel n’avait pas consenti sans faire la grimace au mariage de sa fille, la jolie et riche Juana, avec ce bout d’homme, gueux comme Job de biblique mémoire.

Pardaillan voulut assister au mariage du nain, estimant qu’il lui devait bien cette marque d’amitié.

D’ailleurs on peut dire sans exagérer que ce mariage fut un véritable événement et que tout ce que la ville comptait de huppés et même de gens de la cour eut la curiosité d’assister à cette union qualifiée d’extravagante par plus d’un. Mais quand on vit l’adorable couple qu’ils formaient, un concert de louanges et de bénédictions s’éleva de toutes parts.

Il va sans dire que, dès que le petit homme avait été en état de le faire, Pardaillan avait repris consciencieusement ses leçons d’escrime et se montrait surpris et émerveillé des progrès rapides de son élève.

Enfin Pardaillan reprit la route de France, emmenant avec lui le Torero et sa fiancée, la jolie Giralda, lesquels avaient résolu de s’unir en France même.

Un mois environ après son départ de Séville, Pardaillan apportait à Henri IV le précieux document conquis au prix de tant de luttes et de périls, et lui rendait un compte minutieux de l’accomplissement de sa mission.

– Ouf! s’écria le Béarnais en déchirant en mille miettes, avec une satisfaction visible, le fameux parchemin. Ventre-saint-gris! monsieur, je vous devrai deux fois ma couronne… Ne dites pas non… J’ai bonne mémoire. Ça, voyons, demeurerez-vous intraitable et ne pourrai-je rien pour vous?

– Ma foi, sire, répondit Pardaillan avec son sourire bon enfant, voici qui tombe à merveille. J’ai précisément une faveur à demander à Votre Majesté.

– Bon! fit joyeusement le roi. Voyons la faveur… et si vous n’êtes pas trop exigeant…

Et en lui-même il se disait:

– Tu y viens, comme tous les autres!…

Et Pardaillan se disait de son côté:

– … Si vous n’êtes pas trop exigeant!… Tout le Béarnais est dans ces mots.

Et tout haut:

– Je demanderai à Votre Majesté la faveur de lui présenter un ami que j’ai ramené d’Espagne.

– Comment, c’est tout?…

– Je demanderai pour lui un emploi honorable dans les armées du roi.

Et saisissant la grimace imperceptible du roi, il ajouta froidement:

– Un emploi honorifique… cela va de soi… Mon ami est assez riche pour se passer d’une solde.

– Bon! Du moment que…

Pardaillan sourit de l’aveu et reprit, toujours froidement:

– Votre Majesté voudra bien, en souvenir de la haute estime dont elle veut bien m’honorer, s’intéresser particulièrement à mon ami et lui faciliter les occasions de se produire à son avantage.

– Diable! fit le roi surpris.

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