Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre VI – Les Amours Du Chico

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Les Pardaillan – Livre VI – Les Amours Du Chico: краткое содержание, описание и аннотация

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La suite de Pardaillan et Fausta. Au cours de son ambassade à la Cour d'Espagne, Pardaillan est amené à protéger une jeune bohémienne, La Giralda, fiancée d'El Torero, Don César, qui n'est autre que le petit-fils secret et persécuté de Philippe II. Or, Fausta a jeté son dévolu sur El Torero pour mener à bien ses intrigues, et elle bénéficie de l'appui du Grand Inquisiteur Don Espinoza dans ses criminelles manoeuvres. Le chevalier est aidé dans cette lutte par le dévouement absolu d'un pauvre déshérité, le malicieux Chico et sa bien-aimée Juana…

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– Puisque je vais mourir… je puis bien te le dire, Juana… je t’aimais… je t’aimais bien.

– Hélas! moi aussi, gémit la jeune fille.

– Mais-moi, fit le blessé avec un triste sourire, moi, Juana, je ne t’aimais pas comme une sœur… j’aurais… voulu faire de toi… ma… ma femme!

Ainsi, jusqu’au bout, l’extravagant amoureux se refusait à croire qu’il pût être aimé autrement que comme un frère!

– Il ne faut pas m’en vouloir, reprit le blessé, je ne t’aurais jamais dit cela… mais je vais mourir… ça n’a plus d’importance. Rappelle-toi Juana… je t’aimais… bien!… bien!…

– Chico! sanglota la petite Juana, éperdue, Chico! tu me brises le cœur… Ne vois-tu donc pas que moi aussi je t’aime… et pas comme un frère.

– Oh! murmura le blessé, ébloui, qui trouva la force de redresser sa petite tête, oh!… dis-tu vrai?…

– Luis! clama la petite Juana, qui pressa tendrement cette tête chère dans ses bras. Luis, je t’aimais aussi!… je t’ai toujours aimé!…

Une expression de joie céleste se répandit sur les traits du nain; il fit un grand effort et, saisissant la tête baignée de larmes de sa maîtresse dans ses deux petites mains, plongeant ses yeux dans ses yeux comme s’il eut voulu y puiser la confirmation de ces paroles que ses oreilles se refusaient à croire:

– Tu m’aimais?…

– Je n’ai jamais aimé que toi!

Alors d’un accent de regret désespéré:

– Oh!… trop tard… fit-il dans un souffle, je… vais mourir.

– Luis! cria Juana à demi folle, ne meurs pas… Je t’aime!… Je t’aime!…

– Trop… tard!… fit encore une fois le nain.

Et il se renversa, évanoui.

Et elle, qui le crut mort, sur un ton de reproche indicible:

– Oh!… Dieu n’est pas juste!…

– Eh! mordieu! éclata Pardaillan, ne pleurez pas, petite Juana!… Il n’est pas mort… Il ne mourra pas!

– Oh! monsieur, fit la petite Juana en secouant douloureusement la tête et sur un ton de dignité déconcertant, ne jouez pas avec ma douleur… Je vous jure qu’elle est sincère!…

– Eh! morbleu! je le sais bien! Mais regardez-moi, ma mignonne, ai-je l’air d’un homme qui joue avec une chose aussi respectable qu’une douleur sincère?

– Que voulez-vous dire? haleta la jeune fille, qui ne savait plus ce qu’elle devait croire.

– Rien que ce que j’ai dit. Le Chico n’est pas mort… Voyez, il s’agite… Et il ne mourra pas!

– Juana, fit le blessé, dans un cri de joie délirante, puisqu’il le dit… c’est que c’est la vérité… Je ne mourrai pas!…

Et avec une inquiétude navrante:

– Mais… si je ne meurs pas… m’aimeras-tu quand même?

– Oh! méchant… peux-tu faire pareille question?

Et pour cacher son trouble:

– Mais, monsieur le chevalier, pourquoi cette comédie lugubre?… Savez-vous, soit dit sans reproche, que vous pouvez me tuer?

– Que non, ma mignonne… Pourquoi cette comédie, dites-vous!… Eh! par Pilate! parce que je n’ai pas vu d’autre moyen d’amener cet incorrigible timide à prononcer ces deux mots si terribles et si doux: Je t’aime!

– Ainsi, c’était pour cela?

– M’en voulez-vous? fit doucement Pardaillan en lui prenant les deux mains.

– Je suis bien trop heureuse pour vous en vouloir…

Et avec un accent de gratitude infinie:

– Il faudrait que je fusse la plus ingrate des créatures… Ne vous devrai-je pas mon bonheur?

Alors se penchant sur elle, désignant le Chico du coin de l’œil, Pardaillan lui dit tout bas:

– Ne vous avais-je pas prédit que vous finiriez par l’aimer?

– C’est vrai, fit-elle simplement. Tout ce que vous promettez arrive.

Pardaillan se mit à rire, de son bon rire si clair.

– Et maintenant, fit-il, savez-vous ce que je vous prédis?

– Quoi donc?

– C’est que votre premier enfant sera un garçon…

Juana rougit et, considérant la petite taille du nain, secoua la tête d’un air de doute.

– Un garçon, reprit Pardaillan en riant toujours, que vous appellerez Jean en souvenir de moi… et qui deviendra plus grand que moi… et qui sera solide comme un chêne.

– Je le crois, dit gravement Juana, puisque vous le dites, et je vous promets de lui donner le nom de Jean en souvenir de vous. Mais, monsieur le chevalier, quand on a eu l’honneur de vous connaître et de vous apprécier, comme nous, soyez assuré qu’on ne saurait vous oublier jamais.

– Chansons! murmura Pardaillan, embarrassé.

Quant au Chico, il ne disait rien, il ne pensait à rien.

Il croyait faire un rêve délicieux et ne souhaitait qu’une chose: ne se réveiller jamais.

XXIII L’ÉCHAPPÉ DE L’ENFER

Le premier soin de Juana, en arrivant à l’hôtellerie, fut, naturellement, de faire appeler un médecin.

Pardaillan, bien qu’il fût à peu près sûr de ne pas s’être trompé, attendit impatiemment que le savant personnage, après un minutieux examen de la blessure, se fût prononcé.

Il arriva que le médecin confirma de tous points ses propres paroles. Avant huit jours, le blessé serait sur pied… C’était miracle qu’il n’eût pas été tué roide.

Tranquille sur ce point, Pardaillan, malgré la chaleur, s’enveloppa dans son manteau et s’éclipsa à la douce, sans rien dire à personne. Dehors, il se mit à marcher d’un pas rude dans la direction du Guadalquivir, et avec un sourire terrible il murmura:

– À nous deux, Fausta!

Fausta, après l’arrestation de Pardaillan et l’enlèvement de don César, était rentrée chez elle, dans cette somptueuse demeure qu’elle avait sur la place San Francisco.

Pardaillan aux mains de l’Inquisition, elle s’efforça de le rayer de son esprit et de ne plus songer à lui.

Toutes ses pensées se portèrent sur don César et, par conséquent, sur les projets ambitieux qu’elle avait formés et qui avaient tous pour base son mariage avec le fils de don Carlos.

Les choses n’étaient peut-être pas au point où elle les eût voulues; mais, à tout prendre, elle n’avait pas lieu d’être mécontente.

Pardaillan n’était plus. La Giralda était aux mains de don Almaran qui avait eu la stupidité de se faire blesser par le taureau, mais qui, tout blessé qu’il fût, ne lâcherait pas sa proie. Le Torero était dans une maison à elle, chez des gens à elle.

En ayant la prudence de laisser oublier les événements qui s’étaient produits lors de l’arrestation projetée du Torero, en s’abstenant surtout de se rendre elle-même dans cette maison, elle était à peu près certaine que d’Espinosa ne découvrirait pas la retraite où était caché le prince.

Plus tard, dans quelques jours, lorsque l’oubli et la quiétude seraient venus, elle ferait transporter le prince dans sa maison de campagne et elle saurait bien le décider à adopter ses vues. Plus tard, aussi, lorsque cette vaste intrigue serait bien amorcée, elle s’occuperait de son fils… le fils de Pardaillan.

Un seul point noir: d’Espinosa paraissait être admirablement renseigné au sujet de cette conspiration, dont le duc de Castrana était le chef avéré et dont elle était, elle, le chef occulte.

D’Espinosa devait, par conséquent, connaître son rôle, à elle, dans cette affaire. Cependant, il ne lui en avait jamais soufflé mot et toutes les tentatives qu’elle avait faites pour amener le grand inquisiteur à dévoiler sa pensée étaient venues se briser devant le mutisme absolu de cet homme impénétrable.

Une chose aussi l’agaçait. Elle sentait planer autour d’elle et même chez elle une surveillance occulte qui, à la longue, devenait intolérable.

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