Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre VI – Les Amours Du Chico

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Les Pardaillan – Livre VI – Les Amours Du Chico: краткое содержание, описание и аннотация

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La suite de Pardaillan et Fausta. Au cours de son ambassade à la Cour d'Espagne, Pardaillan est amené à protéger une jeune bohémienne, La Giralda, fiancée d'El Torero, Don César, qui n'est autre que le petit-fils secret et persécuté de Philippe II. Or, Fausta a jeté son dévolu sur El Torero pour mener à bien ses intrigues, et elle bénéficie de l'appui du Grand Inquisiteur Don Espinoza dans ses criminelles manoeuvres. Le chevalier est aidé dans cette lutte par le dévouement absolu d'un pauvre déshérité, le malicieux Chico et sa bien-aimée Juana…

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À ces paroles, à cette apparition inattendue, un double cri, jeté sur un ton différent, retentit:

– Pardaillan!…

– Moi-même, madame, fit Pardaillan, qui resta devant la porte secrète comme pour en interdire l’approche à Fausta.

Et de cette voix blanche qu’il avait dans ses moments de colère terrible, il reprit:

– Mon compliment, madame, ceux que vous tuez se portent assez bien, Dieu merci!… Et quant à la folie furieuse dont vous parliez tout à l’heure… peut-être suis-je fou, en effet, mais c’est du désir impérieux de vous écraser comme une bête venimeuse que vous êtes… Puissé-je être foudroyé sur l’heure plutôt que d’injurier et menacer une femme!… Mais vous, madame, j’ai eu beau m’opiniâtrer à voir en vous une femme et vous traiter comme telle, vous vous êtes acharnée à me prouver, de mille et une manières, que vous étiez un monstre vomi par l’enfer… Il me faut bien me rendre à l’évidence et vous traiter en conséquence.

– Pardaillan!… vivant… répéta Fausta.

– Vivant, morbleu! bien vivant, madame… Aussi vivant que cette jolie Giralda que vous aviez condamnée et qui n’a pas été souillée par l’illustre Barba-Roja, attendu que la main que voici l’a proprement expédié dans un autre monde… avant qu’il eût pu consommer l’attentat odieux que vous aviez prémédité… N’avez-vous pas proclamé que tout cela était votre œuvre?…

– Vivante!… Giralda est vivante? haleta le Torero.

– Tout ce qu’il y a de plus vivante, mon prince… Et soyez tranquille, nul n’a frôlé même le bout de son doigt.

– Oh! Pardaillan! Pardaillan!… comment pourrais-je…

– Laissez donc… J’ai bien d’autres chiens à fouetter pour l’heure! interrompit Pardaillan avec cette brusquerie qu’il affectait quand il voulait couper court à un attendrissement.

Cependant, Fausta s’était ressaisie. Cette femme extraordinaire avait lu sa condamnation dans les yeux de Pardaillan.

– Si je ne le tue… il me tue, se dit-elle avec ce calme surhumain qu’elle avait. Mourir n’est rien…, mais je ne veux pas mourir de sa main… à lui… Tentons l’ultime chance.

Et d’un geste prompt comme l’éclair, elle saisit un petit sifflet d’argent qu’elle avait suspendu à son cou et le porta à ses lèvres.

Pardaillan vit le geste. Il eût pu l’arrêter. Il dédaigna de le faire.

Mais en même temps que Fausta appelait, lui, d’un geste plus rapide encore, tira d’un même coup sa dague et son épée, et tendant la dague à don César, désarmé, avec une physionomie hermétique, une voix étrangement calme:

– Vous demandiez comment vous acquitter du peu que j’ai fait pour vous? Je vais vous le dire: Prenez ceci… et gardez-moi madame… gardez-la moi précieusement… Vous m’en répondez sur votre vie… Au moindre geste suspect de sa part, abattez-la sans pitié… comme un chien enragé.

Et avec un accent d’irrésistible autorité:

– Faites, ce que je vous demande… pas autre chose… et nous serons quittes, mon prince.

Et le prince, subjugué par l’irrésistible ascendant de cet homme, prit silencieusement la dague qu’on lui tendait et se plaça près de Fausta, avec un visage si froidement résolu que Pardaillan se sentit rassuré sur ce point et remercia d’un mince sourire.

Cependant, la porte s’était ouverte. Quatre hommes, l’épée nue à la main, se montrèrent sur le seuil. Et sans doute ne s’attendaient-ils pas à trouver là cet adversaire car ils s’arrêtèrent indécis et se consultèrent du regard avant d’attaquer. Et Pardaillan, voyant leur hésitation, de sa voix narquoise, railla:

– Bonsoir, messieurs!… Monsieur de Chalabre, monsieur de Montsery, monsieur de Sainte-Maline, enchanté de vous revoir!

– Monsieur, dit poliment Sainte-Maline en saluant galamment, tout l’honneur est pour nous.

Chalabre et Montsery exécutèrent la plus impeccable des révérences de cour que Pardaillan leur rendit très poliment, en ajoutant:

– Nous allons donc une fois de plus essayer de mettre à mal le sire de Pardaillan… S’il ne m’était si cher, et pour cause, je vous souhaiterais volontiers meilleure chance, messieurs.

– Vous nous comblez, monsieur, dit Montsery.

– À vrai dire, ce n’est pas vous que nous pensions trouver ici, ajouta Chalabre.

– Et malgré la sympathie que nous avons toujours eue pour vous – du diable si nous savons pourquoi! – nous ferons de notre mieux pour que cette fois-ci soit la bonne, répliqua Sainte-Maline.

Le quatrième personnage qui accompagnait les trois ordinaires n’était autre que Bussi-Leclerc.

Sa stupeur avait été telle, en reconnaissant Pardaillan, qu’il était encore là, sans parole, immobile, les yeux exorbités, comme pétrifié.

Pardaillan l’avait tout de suite aperçu, mais suivant une tactique qui avait le don d’exaspérer le célèbre bretteur, il feignait de ne pas le voir.

Jusqu’ici, il avait répondu aux trois gentilshommes avec cette politesse raffinée qui était d’usage alors, comme si Bussi-Leclerc n’eût pas existé pour lui.

Cependant, il ne le perdait pas de vue. Au compliment de Sainte-Maline, il s’écria tout à coup avec un air de surprise indignée:

– Mais, que vois-je?… Mais oui, c’est Jean Leclerc!… Comment des gentilshommes aussi accomplis peuvent-ils se commettre en semblable compagnie! Fi! messieurs, vous me chagrinez!… Comment des braves tels que vous peuvent-ils s’accommoder de la présence de ce lâche… Mais regardez-le donc!… Voyez, sur sa joue, la trace de la main que voici, et qui s’abattit sur sa face suant la peur, est encore apparente… Fi donc!

Ces paroles produisirent l’effet qu’il en attendait. Sans dire un mot, les dents serrées, fou de honte et de fureur, Bussi-Leclerc coupa court aux compliments alambiqués en se ruant, l’épée haute, et les autres bondirent à la rescousse.

Pendant un moment, qui parut mortellement long à Fausta gardée à vue par le Torero, on n’entendit, dans le petit cabinet, que le froissement du fer et le souffle rauque des combattants qui s’escrimaient en silence.

La pièce était petite; si simplement meublée qu’elle fût, les quelques meubles qu’elle renfermait diminuaient encore l’espace et gênaient les mouvements.

Les quatre bravi se gênaient mutuellement plus qu’ils ne s’aidaient.

Pardaillan était plus libre de ses mouvements qu’eux. Il était resté le dos tourné à la porte secrète ouverte derrière lui.

Fausta avait immédiatement remarqué ce détail. Elle se disait que si Pardaillan avait voulu il aurait pu l’entraîner avec lui, bondir par cette ouverture, repousser la porte et il se serait ainsi dérobé à la lâche agression des quatre. Il ne l’avait pas fait: donc il ne l’avait pas voulu.

Pourquoi? Parce qu’il était sûr de battre ses bretteurs, se répondait Fausta.

Et un morne désespoir lentement s’emparait d’elle. Elle voyait, elle sentait que Pardaillan serait vainqueur.

Et elle?… Elle aurait donc, et toujours inutilement, essayé de l’atteindre par un coup de traîtrise!… Pardaillan se déferait sans peine des quatre assassins et elle se trouverait alors irrémédiablement à sa merci.

Les quatre s’animaient; ils frappaient d’estoc et de taille, ils bondissaient, renversant les obstacles, se ruaient en avant, rompaient d’un bond de fauve, s’écrasaient sur le parquet pour se relever aussitôt, et maintenant les injures, les menaces les plus effroyables sortaient de leurs bouches crispées.

Pardaillan restait immuable, impavide, ferme comme un roc. Il n’avançait pas encore, mais il n’avait pas rompu d’une semelle.

Il semblait s’être interdit de franchir cette porte ouverte derrière lui et il se tenait parole. Son épée seule agissait. Elle était partout à la fois, parant ici, frappant là, se multipliant avec une telle rapidité qu’on eût pu croire que, tel le Briarée [10]de la mythologie, il disposait de plusieurs bras armés de glaives étincelants.

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