Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue

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Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue: краткое содержание, описание и аннотация

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Fausta vaincue est la suite de La Fausta, la subdivision en deux tomes ayant été faite lors de la publication en volume, en 1908. Nous sommes donc toujours en 1588, sous le règne d'Henri III, en lutte contre le duc de Guise et la Sainte ligue, le premier soutenu par Pardaillan, et le second par Fausta… Sans vous dévoiler les péripéties multiples et passionnantes de cette histoire, nous pouvons vous dire que le duc de Guise et Henri III mourront tous deux (Zévaco, malgré son imagination, ne peut changer l'Histoire…), et que Pardaillan vaincra Fausta…

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– Monseigneur, ce jour et cette heure sont venus. Vous m’appartenez, et je vais user de mon droit!…

– Soit! râla le cardinal avec un accent de farouche désespoir… puisque vous avez acquis droit de vie et de mort sur moi… tuez-moi!… Bourreau, exerce une fois encore ton métier!…

Simplement Claude répondit:

– Monseigneur, ce n’est pas vous que je dois tuer. Vous faites erreur…

– Et qui donc? balbutia le cardinal en tressaillant.

– Fausta! dit Claude.

– Fausta!… Pourquoi elle, bourreau? pourquoi elle et non moi?…

– Parce que je veux que vous viviez, monseigneur! Tandis qu’en tuant Fausta, je ne fais qu’exécuter le pacte qui nous lie!… Ne suis-je pas… je ne dirai plus dans mon droit, mais dans mon devoir?… Ensemble nous avons convenu que cette femme doit mourir. Écoutez, monseigneur, je tuerai Fausta… je la tuerai devant vous… mais vous, je vous laisserai vivre!

– Démon! gronda le cardinal. Oh! je te comprends!…

– Le vingt et un d’octobre, on doit vous venir chercher de la part de Fausta, continua Claude, pour vous conduire devant le concile. Ce jour-là, vous devez sortir de l’Église et recouvrer votre liberté… Le lendemain, monseigneur, vous devez quitter Paris avec Léonore et Violetta… Eh bien, écoutez ceci: le vingt et un d’octobre, il n’y aura pas de concile! Nul ne viendra vous chercher de la part de Fausta, parce que Fausta sera morte!… Et vous, monseigneur, vous vivrez! Libre à vous, alors, de rechercher celle que vous aimez… et… mon enfant!…

Le cardinal haletait. Claude lui appuya sa large main sur l’épaule.

– Vous les chercherez donc, comme je chercherai de mon côté… Mais écoutez encore ceci, monseigneur! Lorsque vous aurez trouvé, alors, mais alors seulement, il sera temps pour moi d’user du droit que j’aurai de vous tuer… Adieu, monseigneur!

– Grâce! hurla Farnèse en tombant à genoux.

– Me faites-vous grâce, vous?…

– Oui! rugit Farnèse avec un terrible soupir.

– Vous consentez donc?…

– Je consens!…

– Le vingt et un d’octobre, nous allons ensemble au rendez-vous de Fausta?…

– Oui! oui!… Ensemble!…

– Et le lendemain, nous partons ensemble pour l’Italie?…

– Oui, oui!… Nous partons ensemble! Tout ce que tu m’as demandé, je l’accorde!…

Le cardinal se releva alors et darda vers le ciel un regard où il y avait une interrogation suprême… Claude, lui, avait baissé les yeux. D’une voix redevenue humble, avec une douceur et une tristesse étranges, il murmura:

– Je vous remercie, monseigneur!… D’ici là, je ne vous quitte pas!…

«Oh! gronda Farnèse en lui-même, honte affreuse! Ma fille vivant avec le bourreau!…»

Et à ce moment, maître Claude le bourreau songeait ceci:

«Ma Violetta, ma douce violette d’amour, mon pauvre ange bien-aimé, ne crains rien de moi! Ne redoute pas que je t’inflige la honte de vivre près du bourreau!… Que j’assure seulement ton bonheur!… Que je te voie une fois resplendissante de ta félicité près du jeune prince que tu aimes… que tu tiendras de moi!… Et alors… adieu pour toujours… je disparaîtrai… dans la mort!…»

XI LA MÈRE

La matinée était pure. Huit heures venaient de sonner à la vieille abbaye aux murs à demi écroulés, d’où, plus tard, Henri de Béarn devait contempler Paris assiégé par son armée. Dans les fourrés des pentes de Montmartre, les rouges-gorges, les pinsons et les moineaux chantaient à cœur-joie; les fleurs sauvages s’ouvraient au soleil, les grands châtaigniers balançaient au souffle des brises matinales leurs branches d’où tombaient des feuilles roussies; il y avait dans l’air cette inexprimable gaieté qui, au réveil des choses, est pour l’homme un enchantement dont jamais il ne se lasse.

Pourtant, Fausta, qui montait à ce moment les rampes de la montagne, était sourde à ces cris des oiseaux, aveugle à cette lumière douce, un peu pâle et si exquise des ciels parisiens. Fausta, malgré la gaieté rayonnante de cette jolie matinée, demeurait parfaitement sombre et tenait avec elle-même de ces terribles colloques dont nous avons surpris quelques-uns.

Quand on fut arrivé vers le sommet, la litière s’arrêta. Fausta descendit. Mais au lieu d’aller sonner à la grande porte de l’abbaye, elle se dirigea vers ces quelques chaumières qui s’étaient bâties autour du couvent des Bénédictines, et qui constituaient le hameau de Montmartre.

Elle entra dans une de ces pauvres maisons au toit de chaume, aux poutres saillantes, dont les intervalles étaient remplis d’une sorte de plâtras de terre glaise simplement séchée au soleil. L’intérieur était aussi misérable que l’annonçait l’extérieur de cette chaumière.

C’est là que Fausta entra.

Une femme âgée, assise assez près de la porte pour jouir de la lumière et de l’air, filait une quenouille. À la vue de Fausta, cette femme se leva précipitamment; mais la visiteuse, d’un geste gracieux, l’obligea à se rasseoir.

– La bonne dame de Paris! avait murmuré la paysanne.

Fausta, sans façon, et avec une charmante condescendance, prit elle-même un escabeau et s’assit près de la paysanne.

– Eh bien, bonne femme? dit gaiement la visiteuse. Déjà de si bonne heure à l’ouvrage?

– Hélas, ma noble dame! fit la paysanne. Voilà que je me fais vieille et que l’heure approche où il faudra que je dise adieu à ce monde…

– Et alors? dit Fausta.

– Alors… la toile coûte bien cher… et pourtant, je veux me présenter dignement dans l’autre monde…

– Et alors? répéta Fausta.

– Alors, je file mon linceul, dit simplement la paysanne [5].

Fausta demeura saisie. La vieille la regardait, surprise de son étonnement, et continuant à faire tourner son rouet…

– Grâce à vous, ma noble dame, reprit-elle, grâce aux pièces d’or que vous m’avez données, mon linceul sera du plus beau lin, et il me restera encore assez d’argent pour payer d’avance les messes nécessaires au salut de mon âme, et encore il en restera assez pour la layette de l’enfant que ma fille va mettre au monde…

Tout naturellement, cette vieille faisait passer les affaires de la mort avant celles de la naissance: le linceul d’abord, la layette ensuite.

– Je vous en donnerai d’autres, dit alors Fausta en secouant cette sorte d’impression pénible qu’elle venait d’éprouver; je vous en donnerai assez pour assurer une heureuse vieillesse, à vous, et une heureuse enfance à l’être que vous attendez…

– Que Notre Dame vous bénisse!…

Amen! dit gravement Fausta. Mais, dites-moi, bonne femme, avez-vous fait ce que je vous ai demandé?

– Oui, ma noble dame. Depuis votre visite bénie, mon fils ne quitte plus la bohémienne; il la suit pas à pas, selon vos ordres, partout où elle va… sans se montrer à elle, c’est bien entendu…

– Et depuis, elle n’a pas essayé de s’écarter de cette montagne?…

– Non. La bohémienne rôde autour de la sainte abbaye sans jamais y entrer, mais sans jamais s’en éloigner non plus… Quand elle a faim, elle vient ici; le soir, bien tard, quand la terre est noire, nous entendons son pas qui s’approche, et puisque vous témoignez tant d’intérêt à cette créature du diable, nous lui avons fait un lit, un bon lit de sainfoin dans le fournil… Votre Excellence peut juger si nous pouvions faire plus et si des chrétiens comme nous pouvaient admettre plus près la compagnie d’une damnée…

La paysanne fit un signe de croix et Fausta l’imita.

– Je vous tiendrai compte de votre zèle, dit-elle, et croyez bien que si cette compagnie peut vous attirer quelque désagrément dans l’autre monde, je saurai vous en récompenser dans celui-ci.

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