Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue

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Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue: краткое содержание, описание и аннотация

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Fausta vaincue est la suite de La Fausta, la subdivision en deux tomes ayant été faite lors de la publication en volume, en 1908. Nous sommes donc toujours en 1588, sous le règne d'Henri III, en lutte contre le duc de Guise et la Sainte ligue, le premier soutenu par Pardaillan, et le second par Fausta… Sans vous dévoiler les péripéties multiples et passionnantes de cette histoire, nous pouvons vous dire que le duc de Guise et Henri III mourront tous deux (Zévaco, malgré son imagination, ne peut changer l'Histoire…), et que Pardaillan vaincra Fausta…

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Ici, Fausta s’arrêta comme si elle eût eu quelque hésitation.

– Parlez, madame, dit Farnèse, parlez sans crainte: même si nous devons être ennemis, les secrets sacrés que vous me confiez demeureront liés dans mon cœur comme dans une tombe jusqu’à l’heure où je devrai m’en servir pour vos intérêts.

– Eh bien!, s’écria Fausta emportée par un mouvement de passion qui eût achevé de convaincre Farnèse s’il ne l’eut été déjà, dites-leur donc, à ces prêtres orgueilleux et rebelles, dites-leur d’abord ce que vous savez déjà: qu’Henri de Valois va mourir! qu’Henri 1 erde Lorraine va être roi de France… qu’il va répudier Catherine de Clèves… que je serai, moi, la reine de ce grand et puissant royaume!… Mais dites-leur aussi une chose que vous ignorez… Alexandre Farnèse a préparé et réuni dans les Pays-Bas une armée, la plus forte, la plus terrible qu’on ait vue depuis la grande armée de Charles-Quint!… Ces troupes devaient être embarquées à bord des vaisseaux de Philippe d’Espagne pour être jetées en Angleterre… Une tempête a détruit l’Invincible Armada… Mais Alexandre Farnèse demeure avec son armée intacte puisqu’elle n’a pu être embarquée… Et maintenant, écoutez! Alexandre, sur un signe de moi, est prêt à entrer en France… il attend… et dès que Valois sera mort, ses troupes, comme un torrent, viendront se joindre aux troupes de la Sainte Ligue [4]… Vous savez l’admiration et la terreur que le nom d’Alexandre Farnèse inspire en Italie… Dites-leur donc qu’il m’est tout dévoué! Que ce torrent, je le précipiterai sur l’Italie! que j’en dirigerai à mon gré la course et les ravages! Malheur! malheur aux insensés qui auront appelé sur eux ce nouveau fléau de Dieu!…

Fausta s’arrêta frémissante, palpitante… Et le cardinal, subjugué comme il l’avait été si longtemps par cette femme, courba la tête et murmura:

– Que Votre Sainteté veuille bien me donner ses ordres: ils seront exécutés…

Une fois de plus, Farnèse était vaincu!…

– Cardinal, dit Fausta avec cette émotion qu’elle savait non pas imiter, mais éprouver réellement quand il le fallait, et que surtout elle savait communiquer, cardinal, vous êtes donc de nouveau avec nous, vous rentrez donc dans le giron de notre Église?

– Madame, dit sourdement Farnèse, je vous ai promis de vous obéir, mais c’est parce que vous m’avez promis, vous, de me donner le moyen de sortir de cette Église, de toute l’Église…

– C’est vrai, murmura Fausta pensive, la passion est plus forte chez vous que la foi. Mais Dieu a ses voies qui nous demeurent secrètes et ses intentions qui nous sont impénétrables… Qui sait si hors de son Église vous ne le servirez pas avec plus de force efficace?… Farnèse, vous êtes donc résolu à partir pour l’Italie?…

– Dès que vous m’en donnerez l’ordre.

– Et à remplir la mission que je viens de vous exposer?

– Quand faut-il partir?

Fausta parut calculer un instant, puis elle dit:

– Tenez-vous prêt à partir le vingt-deux de ce présent octobre.

Elle se leva alors. Farnèse l’interrogeait du regard, comme s’il eût attendu une communication encore.

– Vous vous demandez pourquoi le vingt-deuxième jour de ce mois, n’est-ce pas, cardinal? dit Fausta avec un sourire.

– Non, madame, dit le cardinal palpitant, mais vous m’avez fait tout à l’heure une promesse.

– Celle de vous rendre Léonore et son enfant… Je m’explique, Farnèse: je ne prétends pas vous rendre la pauvre folle que le bohémien Belgodère, un jour, rencontra, errante et sans gîte, et qu’il attacha à sa pitoyable destinée; non, ce n’est pas de la diseuse de bonne aventure que je parle; ce n’est pas de la bohémienne Saïzuma; ce n’est pas de l’infortunée que vous avez entrevue dans le pavillon de l’abbaye… Celle dont je parle, Farnèse, c’est Léonore de Montaigues, c’est la fiancée du prince Farnèse…

Le cardinal ébloui, palpitant, écoutait comme il eût écouté le Dieu auquel il croyait.

– Je connais, continua Fausta, le moyen de rappeler la raison et la mémoire dans cet esprit… Je puis y jeter le germe du pardon qu’elle vous accordera… Quant à ramener l’amour dans son cœur, ceci vous regarde!…

– Léonore… ô Léonore!… balbutia Farnèse éperdu.

– Je vous rendrai Léonore, reprit Fausta avec une sorte de gravité, et avec elle, je vous rendrai cette enfant qui est comme le trait d’union entre vous et celle que vous aimez. Cette Violetta, Farnèse, c’est votre fille qui peut, qui doit sauver et guérir votre fiancée… sa mère… non seulement de la folie, mais encore de la haine… C’est par Violetta vivante sauvée par vous, que Léonore vous pardonnera, et c’est pour Violetta… pour sa fille… que la mère vous aimera encore…

– Ma fille! ô mon enfant adorée! bégaya Farnèse enivré.

– Donc, continua Fausta, vous partez le vingt-deuxième d’octobre… mais vous ne partez pas seul… vous partez avec elles!… Elles vous accompagnent!… Et si j’ai choisi ce jour-là pour votre départ, c’est que le vingt et un d’octobre sera rassemblé le saint concile qui vous relèvera de vos vœux, qui fera du cardinal un homme, et qui vous dira: «Voici ton épouse, voici ta fille!…»

Farnèse tomba à genoux… Il saisit une main de Fausta et y appuya ardemment ses lèvres… Et il éclata en sanglots…

Longtemps il pleura, prosterné, écroulé aux pieds de cette femme qu’une heure avant il rêvait d’étrangler. Et cependant, elle le considérait d’un regard si sombre qu’il eût frissonné d’épouvante s’il eût vu ce regard. Lorsque Farnèse se releva enfin, il ne vit plus devant lui qu’un visage empreint d’une douce pitié…

– Majesté, murmura-t-il, puisse luire bientôt pour moi le jour où vous aurez besoin de ma vie… Si je dépouille l’habit de cardinal, si je cherche à réparer le malheur dont j’ai frappé une innocente, si je deviens époux et père, je n’en resterai pas moins votre serviteur!… le plus ardent, le plus dévoué, le plus heureux d’assurer la réalisation de votre rêve sublime!

Farnèse s’inclina profondément et, courbé devant Fausta, tendit sa main sur laquelle elle s’appuya légèrement. Il la reconduisit ainsi jusqu’à la porte du logis.

– Le vingt et un d’octobre, à neuf heures du matin, murmura encore Fausta, tenez-vous prêt en grand costume de cérémonie: vous suivrez simplement celui que je vous enverrai et qui prononcera simplement ce mot: Léonore!…

Sur ce mot, elle s’éloigna, laissant le cardinal ébloui, fasciné, éperdu d’étonnement et de bonheur… Il la vit rejoindre sa litière qui bientôt disparut. Alors il poussa un profond soupir et remonta dans la pièce du premier étage. Un homme était là, debout, qui l’attendait. Cet homme, c’était maître Claude.

– Vous avez entendu? demanda Farnèse.

– Tout! dit Claude d’une voix sombre.

L’ancien bourreau regarda le cardinal:

– Je vous admire, dit-il avec un sourire d’une effrayante tristesse, vous êtes plus jeune de vingt ans…

– Oh! murmura ardemment Farnèse, revoir Léonore et Violetta!… ma fiancée… ma fille… Toutes deux les emmener!… M’évader de cet effroyable cauchemar où je vis depuis plus de seize ans!…

– Et me laisser, moi, dans mon enfer!…

Farnèse tressaillit.

– Que voulez-vous dire?…

– La vérité, monseigneur! dit humblement maître Claude. Vous allez partir, vous! Partir avec celle que vous adorez… et, ajouta-t-il avec un soupir étouffé, avec elle… avec l’enfant…

Farnèse rayonnait. Comme l’avait dit Claude, il semblait rajeuni. Un rayon d’amour et d’espoir faisait fondre la vieillesse prématurée, et n’eût été la blancheur de ses cheveux, il eût été en ce moment tel qu’il était à l’époque où, cavalier élégant, alerte, audacieux, il escaladait la nuit le balcon de Léonore.

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