Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue

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Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue: краткое содержание, описание и аннотация

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Fausta vaincue est la suite de La Fausta, la subdivision en deux tomes ayant été faite lors de la publication en volume, en 1908. Nous sommes donc toujours en 1588, sous le règne d'Henri III, en lutte contre le duc de Guise et la Sainte ligue, le premier soutenu par Pardaillan, et le second par Fausta… Sans vous dévoiler les péripéties multiples et passionnantes de cette histoire, nous pouvons vous dire que le duc de Guise et Henri III mourront tous deux (Zévaco, malgré son imagination, ne peut changer l'Histoire…), et que Pardaillan vaincra Fausta…

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– Mon frère, dit l’un d’eux, il faut nous suivre au cachot de pénitence!…

Alors seulement Jacques Clément comprit que non seulement on voulait lui imposer silence, mais encore qu’on le punissait d’avoir manqué le coup!… Il voulut pousser un cri, se débattre… car le cachot de pénitence était une horrible chose… une oubliette dont rarement on sortait vivant… mais au même instant, il fut bâillonné, lié, entraîné… et quelques minutes plus tard, il était jeté dans le cachot.

Cependant le prieur Bourgoing s’était remis tranquillement à table et disait aux moines servants:

– Je ne sais ce que peut avoir notre malheureux frère Clément, ni quel péché mortel il a pu commettre, mais il est possédé… il profère d’horribles et extravagants blasphèmes. Aussi, comme les paroles que lui inspire le démon pourraient porter le trouble dans la communauté, si elles étaient entendues, je fais défense expresse qu’aucun de nos frères ne descende jusqu’au cachot pour essayer de surprendre ces paroles. J’irai moi-même visiter cet infortuné, et si je parviens à l’exorciser, je le ferai sortir… mais j’en doute!…

Le cachot de pénitence se trouvait au-dessous des caves du couvent. On y descendait par un escalier de quarante marches en spirale, après avoir descendu l’escalier qui aboutissait aux caves.

Ce cachot était assez spacieux. Ses voûtes surbaissées et sculptées, les colonnettes qui s’élançaient des angles, les pierres qui malgré la moisissure conservaient la trace des dentelures dont on les avait ornées à l’origine, tout prouvait que cette sombre demeure avait dû avoir jadis une autre destination que celle qu’on lui affectait à cette époque. Et en effet, le sol se composait d’un certain nombre de dalles rectangulaires de grande dimension. À la tête de chacune de ces dalles était fixé un gros anneau de fer rouillé par l’humidité. Et sous chacune de ces dalles, il y avait un cercueil.

Le cachot du monastère des Jacobins était un ancien tombeau!… Et c’est ce tombeau qui, maintenant, servait de cachot aux moines qui avaient commis quelque crime secret qu’il fallait punir sans le révéler aux juges laïques.

Il n’y avait là ni banc, ni escabeau, ni meuble quelconque, ni même de paille pour se coucher. Il n’y avait en tout qu’une vieille cruche que Jacques Clément trouva pleine d’eau, ce qui lui fit supposer que le prieur avait dû donner des ordres avant son arrivée. Cette supposition se confirma dans son esprit, lorsque près de la cruche, en tâtonnant, il trouva un pain.

Ainsi, sa mise au cachot était décidée avant qu’il n’eut vu le prieur!… La situation était terrible!… Jacques Clément l’envisagea froidement.

Il avait été délié et débâillonné au moment où il avait été poussé dans le cachot de pénitence. Il était donc libre de ses mouvements. Mais l’obscurité était opaque. Jacques Clément demeura donc immobile, s’accroupit dans cet angle où du pied il avait heurté la cruche et le pain, et la tête sur les genoux, se mit à méditer.

Il y avait trois êtres en Jacques Clément: le visionnaire, l’amoureux, le vengeur. C’était la triple manifestation d’un cœur passionné. C’était trois états procédant d’une même ardente activité d’esprit et d’âme, trois branches du même tronc.

Il croyait en Dieu et en ses anges avec une sincérité qu’on retrouve chez tous les visionnaires. Oui, c’était un illuminé, c’est-à-dire qu’il y avait en lui exaspération de foi, et par conséquent une part à la folie. Mais il raisonnait admirablement sa folie, ce qui est le propre de bien des fous. Il n’eût pas pu ne pas croire à l’existence des anges qui venaient le visiter; mais il leur demandait la logique, la suite de ses idées; en somme, il les perfectionnait à son usage particulier.

Jacques Clément aimait Marie de Montpensier, mais il l’aimait d’un amour lointain et mystique; si elle était femme à ses yeux, elle était certainement une femme supérieure aux autres, à qui il devait obéissance absolue puisqu’elle était semblable à l’ange… à l’envoyé de Dieu.

En ce qui concerne sa mère, là encore nous retrouvons ce caractère de passion profonde, et emportée, et concentrée. Sa mère avait souffert par Catherine de Médicis: donc il frapperait Catherine de Médicis…

La vision, l’amour et la vengeance étaient donc parfaitement d’accord dans son esprit, son cœur et son âme.

Henri III, tyran de la religion catholique parce qu’il ne consentait pas à recommencer la Saint-Barthélémy, Henri III, haï par lui parce qu’il était détesté par Marie de Montpensier, Henri III, fils de Catherine de Médicis, ne devait mourir que de sa main.

L’ange le lui ordonnait… et c’était Dieu.

Marie le lui criait… et c’était l’amour.

Sa mère le lui murmurait du fond de sa tombe… et c’était la vengeance.

Il était logique qu’il tuât le roi. Il eût été contraire au bon sens qu’il l’épargnât.

Le premier résultat de cette logique et de ce bon sens fut que Jacques Clément, au fond du cachot de pénitence, n’eut pas un instant de doute ou de terreur. Après les premiers mouvements irraisonnés et nerveux de la répulsion qu’il éprouvait à se trouver dans cette tombe, il se dit qu’il n’avait rien à redouter puisque le roi était encore vivant… Puisqu’il était là, désigné pour tuer Henri III, rien ne pouvait l’atteindre tant que l’acte ne serait pas accompli.

Jacques Clément était donc parfaitement sûr d’être délivré soit par l’ange, soit par Marie de Montpensier, soit même par l’esprit de sa mère. Il n’éprouva qu’un peu de mépris pour les effrontés mensonges de son prieur, en qui jusque-là il avait eu la confiance pieuse d’un moine pour son abbé, et il attendit tranquillement la venue de l’être quelconque qui devait le délivrer, ange, femme ou esprit.

Quelques heures s’écoulèrent, au bout desquelles il se sentit faim et soif. Il mangea donc une moitié de pain qu’on lui avait laissé, et but à la cruche. Puis fidèle à la règle, obéissant aux ordres qu’il avait reçu du prieur, bien que ce prieur lui parût maintenant indigne, il se mit à réciter les psaumes de la pénitence. Il se jugeait en effet en état de péché mortel. Ce péché, c’était son amour pour Marie de Montpensier…

Il finit par s’endormir d’un sommeil sinon paisible, du moins exempt de crainte. Lorsqu’il se réveilla, il eut encore faim et soif; il mangea le reste du pain et but une partie de l’eau qui restait dans la cruche. Il pensait que le moment n’était pas éloigné où l’un des moines du couvent viendrait renouveler sa provision.

Cependant les heures s’écoulèrent sans qu’il entendît le moindre bruit. Il commença par se dire qu’il s’était sans doute trop hâté, qu’il avait dû dormir peu de temps; enfermé le soir, il jugea qu’il devait sans doute se trouver au lendemain matin. En réalité, la nuit, la journée et une nuit encore s’étaient écoulées.

Un moment vint où il n’y eut plus une goutte d’eau dans la cruche… Il avait faim et soif. Mais ce n’était pas encore la souffrance véritable qui tord les entrailles.

– D’où vient que j’ai un tel appétit, moi si sobre d’habitude?… Sans doute cette longue course à cheval, pendant laquelle je n’ai rien pris… et puis, peut-être est-ce la fièvre qui me donne soif?

Depuis des heures, déjà, il marchait autour du cachot. Les ténèbres étaient toujours aussi complètes, aussi absolues. Mais par le toucher, par le frôlement de son épaule contre les murailles, par la régularité des pas toujours posés de même, il avait pris connaissance de son cachot, et il y marchait avec une certaine assurance. Cette marche monotone finit par le briser de fatigue, et une fois encore, il s’endormit. Cette fois son sommeil fut peuplé de rêves…

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