Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue

Здесь есть возможность читать онлайн «Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Историческая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Fausta vaincue est la suite de La Fausta, la subdivision en deux tomes ayant été faite lors de la publication en volume, en 1908. Nous sommes donc toujours en 1588, sous le règne d'Henri III, en lutte contre le duc de Guise et la Sainte ligue, le premier soutenu par Pardaillan, et le second par Fausta… Sans vous dévoiler les péripéties multiples et passionnantes de cette histoire, nous pouvons vous dire que le duc de Guise et Henri III mourront tous deux (Zévaco, malgré son imagination, ne peut changer l'Histoire…), et que Pardaillan vaincra Fausta…

Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

En effet, Marie de Montpensier portait un costume que lui eût envié quelque opulente ribaude. C’était à peine si les gazes légères qui flottaient autour d’elle dissimulaient ses formes délicates. Ses bras un peu graciles, mais admirablement modelés et d’un rose léger, ses bras étaient nus. Son corsage, largement et profondément échancré, laissait voir ses seins de neige et son cou flexible qu’ornait un collier de perles d’une inestimable valeur.

Il eût été impossible à Jacques Clément de détacher son regard de cette femme qu’il adorait d’un amour mystique, d’un amour religieux, et qui s’ingéniait à éveiller en lui l’amour le plus temporel. Une flamme ardente, peu à peu, brillait dans les yeux de la tentatrice, et Jacques Clément se sentait devenir tantôt pourpre et tantôt très pâle. Alors il buvait, il vidait d’un trait le verre que la noble et jolie ribaude lui remplissait sans cesse.

Ces vins, ces mets savamment épicés, ces parfums, la vue de cette adorable femme, tout contribuait à pousser le moine au vertige du péché mortel dont, jusqu’à ce jour, il avait pu sauver et sa chair et son âme…

Un rire pervers, une volonté malicieuse de faire enfin succomber cette chair étincelaient dans les yeux de Marie de Montpensier. Cependant, dès l’instant où ils s’étaient assis, ils s’étaient mis à causer de choses fort intéressantes sans doute, mais qui ne se rattachaient pas à leur principale pensée en ce moment – pensée de séduction chez la duchesse, pensée de délire, d’enivrement et de défense chez le moine. Toute la scène était pour la séduction. Les paroles n’étaient là qu’un prétexte. Et pourtant, ces paroles elles-mêmes avaient une certaine gravité pour Jacques Clément.

– Je suis bien heureuse, disait en effet Marie de Montpensier, que vous soyez revenu à la vie et à la santé. Vous voici maintenant hors d’affaire. Mais depuis neuf jours que vous êtes ici… que de fois j’ai tremblé!…

– Neuf jours!… Il y a neuf jours, madame, que je suis dans cet hôtel?…

– Sans doute!… Ne vous en souvenez-vous plus?… Au surplus, la fièvre a dû vous faire oublier…

– Je ne me souviens de rien, madame…

– Quoi! vous ne vous souvenez même pas de l’instant où je vous ai trouvé à demi mort…

– Vous m’avez trouvé? balbutia Jacques Clément.

– Dans la Cité, derrière Notre-Dame. Il était environ dix heures du soir. Je regagnais mon hôtel en sortant d’une maison que vous connaissez… Soudain, un de mes porte-torches s’écria qu’il y avait un gentilhomme évanoui ou mort sur la chaussée. Je me penchai de ma litière… Je vous reconnus… alors j’éprouvai je ne sais quelle vive douleur au cœur…

Jacques Clément eut un soupir qui ressemblait à un cri d’espérance insensée.

– Je descendis, continua Marie en l’examinant malicieusement. Et comme je me penchais sur vous, vous revîntes au sentiment, et vous me dites que des truands vous avaient attaqué et laissé pour mort…

– Je vous ai dit?… je vous ai vue?… je vous ai parlé?

– La preuve, c’est que je vous fis placer dans ma litière et transporter ici…

Jacques Clément était stupéfait. Mais au fond, il admettait sans discussion l’événement, le miracle. L’ange l’avait enlevé du cachot de pénitence et déposé sur la route où Marie de Montpensier devait infailliblement passer.

– Et quel jour cela est-il arrivé? demanda-t-il.

– Je vous l’ai dit, il y a neuf jours, c’est-à-dire le lendemain même de la procession à Notre-Dame de Chartres.

Jacques Clément passa lentement une de ses mains sur son front: Le rêve le reprenait. Il ne vivait depuis quelque temps qu’au milieu des mirages et des illusions… Quand il tenait une réalité, soudain elle se dissipait, s’enfuyait et redevenait fantôme insaisissable.

D’abord son entrevue avec Bourgoing le lendemain soir de la procession de Chartres; le prieur soutenant avec virulence qu’il ne l’avait pas autorisé à sortir du couvent; puis le séjour au cachot de pénitence, qui d’après ses calculs avait duré six ou sept jours; puis, ce réveil dans l’appartement de Marie de Montpensier…

Ou bien le cachot était un rêve, ou bien c’était l’heure présente qui ne pouvait être qu’une illusion!…

En effet, Marie de Montpensier affirmait qu’elle l’avait trouvé évanoui dans la Cité le lendemain soir de la procession, c’est-à-dire au moment où il entrait au cachot de pénitence où il avait séjourné au moins une semaine… Où était la chimère? Où était la réalité?…

– Madame, s’écria-t-il hors de lui, frappé d’une sourde terreur, je sens mes pensées s’enfuir de mon cerveau, et la folie peu à peu m’envahir… Je vous supplie de rappeler exactement vos souvenirs… C’est bien le lendemain de la procession de Chartres que vous m’avez trouvé?…

– Exactement, messire; le lendemain de ce jour où Valois devait mourir!

Jacques Clément tressaillit. Ceci, du moins, n’était pas une illusion!… Le roi devait mourir!…

– Et vous m’avez trouvé dans la Cité? reprit-il.

– Privé de sens, étendu de votre long, non loin de l’auberge du Pressoir de fer.

Que Dieu me conserve le jugement!…

Amen! fit Marie de Montpensier en riant. Mais vraiment, messire, songez-vous que j’ai dû adresser la même prière au Seigneur lorsque dans la cathédrale de Chartres, au lieu de Jacques Clément, c’est le chevalier de Pardaillan que j’ai vu près de Valois?… Ne croyez pas que je vous en ai une rancœur… Sans quoi vous aurais-je fait transporter dans mon hôtel et soigné moi-même au risque de ma réputation?…

– La reconnaissance déborde de mon cœur, dit ardemment Jacques Clément; mais il n’est pas besoin de cette gratitude pour vous assurer que la vie de Valois est seulement prolongée de quelques jours… Ce qui ne s’est pas fait à Chartres, madame, se fera ailleurs…

Marie de Montpensier pâlit. Son rire frais et sonore se figea sur ses lèvres, et un éclair funeste jaillit de ses yeux. Elle quitta vivement sa place, repoussa la table et vint s’asseoir sur les genoux de Jacques Clément dont elle entoura le cou de ses deux bras. Ils étaient ainsi placés comme dans la nuit où le duc de Guise avait surpris sa femme dans les bras du comte de Loignes… comme dans la salle d’orgie du Pressoir de fer.

Jacques Clément, comme alors, sentait la double ivresse du vin et de l’amour monter à son front brûlant. Son cœur battit à grands coups sourds: il défaillait presque; la passion le faisait vibrer tout entier, et au fond de son âme, la terreur, la honte, le remords du péché mortel grondaient…

– Vraiment? murmura la séductrice, la jolie fée aux ciseaux d’or… vraiment? vous seriez prêt à frapper?… Ce n’est donc pas la peur qui vous a retenu à Chartres?…

– La peur? gronda Jacques Clément. Est-ce que je puis connaître la peur?… Plût au ciel que je puisse la connaître!… Non, non, madame ce n’est pas la peur qui m’a empêché de frapper Valois, car la vie me pèse et j’aspire au supplice qui vengera la mort du tyran… Ce n’est pas la pitié non plus, car ni lui ni les siens n’ont eu pitié des miens… Ce n’est pas le remords non plus, car c’est Dieu lui-même qui m’ordonnait de frapper.

– Alors… pourquoi?… fit Marie d’une voix mourante et en resserrant son étreinte.

– Pourquoi?… Ah! madame, je dois penser que Dieu a voulu prolonger la vie du tyran dans un but que seule connaît sa suprême sagesse, car il a placé sur mon chemin le seul être qui pouvait saisir mon bras et me dire: Clément, je ne veux pas que tu frappes aujourd’hui!…

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue»

Обсуждение, отзывы о книге «Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x