Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue

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Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue: краткое содержание, описание и аннотация

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Fausta vaincue est la suite de La Fausta, la subdivision en deux tomes ayant été faite lors de la publication en volume, en 1908. Nous sommes donc toujours en 1588, sous le règne d'Henri III, en lutte contre le duc de Guise et la Sainte ligue, le premier soutenu par Pardaillan, et le second par Fausta… Sans vous dévoiler les péripéties multiples et passionnantes de cette histoire, nous pouvons vous dire que le duc de Guise et Henri III mourront tous deux (Zévaco, malgré son imagination, ne peut changer l'Histoire…), et que Pardaillan vaincra Fausta…

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– Oh! ma sœur, ma sœur! dit doucement Philomène, M. Croasse n’est pas un sacripant… il a une si belle voix!…

– Ah! ah! murmura Picouic, c’est donc cela!… À la bonne heure!…

– Enfin, que faites-vous ici, mauvais drôles? reprit la mégère qui pourtant s’apaisait.

– Je vais vous le dire, madame, fit Picouic en tirant son chapeau et en essayant de faire comme il avait vu faire à Pardaillan.

– Appelez-moi sœur Mariange, dit la vieille.

– Eh bien!, ma sœur, ma digne sœur Mariange, bien nommée, car vous devez être un ange de vertu…

– La Vierge m’en est témoin!…

– Voici donc ce qui m’amène, ce qui nous amène… Je dois vous dire que je suis l’ami intime de M. Croasse que vous voyez ici, à tel point qu’on nous prend pour les deux frères…

– Oui-dà!… Eh bien?…

– Eh bien!, depuis qu’il est venu ici, mon ami ne dort plus, ne mange plus, il n’est plus que l’ombre de lui-même, et s’il continue à maigrir ainsi, il n’en restera plus rien, pas même l’ombre.

Le fait est que Croasse était d’une exorbitante maigreur.

– Et tout cela, demoiselles et seigneurs… je veux dire: ma sœur, ma digne sœur Mariange, tout cela parce que mon ami, mon frère a oublié ici, en partant, un trésor…

– Un trésor! fit Mariange dont les petits yeux pétillèrent.

Croasse ouvrait des yeux énormes.

– Oui, un trésor, le plus précieux, le plus impayable, demoiselles, bourgeois et seigneurs… je veux dire: ma sœur… ma digne sœur Mariange.

– Et quel est ce trésor, mon cher monsieur? demanda Mariange tout à fait radoucie.

– Son cœur! Oui, son cœur qu’il a laissé entre les mains de la belle Philomène ici présente!…

– Quelle infamie! cria sœur Mariange.

– Ma sœur… ma sœur… supplia Philomène palpitante.

Sœur Mariange allait répliquer vertement, lorsque tout à coup elle s’élança vers la porte de l’enclos qui venait de s’ouvrir, livrant passage aux deux jeunes filles.

– Sainte Vierge! cria-t-elle, les deux païennes vont fuir!

Et elle se mit à courir de toute la force de ses jambes courtes… Violetta et sa compagne, légères comme des biches, bondissaient déjà vers la brèche… Sœur Philomène était demeurée sur place, pétrifiée. Quant à Croasse, il ne comprenait rien à ce qui se passait en ce moment.

Picouic, avec le coup d’œil sûr et prompt de l’homme affamé qui entrevoit un moyen de s’assurer le gîte et la pitance, étudia la situation.

– C’est ici le moment de faire coup double! songea-t-il.

En un instant, sa décision fut prise: il ouvrit l’immense compas de ses jambes, et se mit à arpenter le terrain, gagnant sur les deux fugitives pour leur couper la retraite. En quelques enjambées, il eut atteint la brèche avant qu’elles n’y fussent arrivées elles-mêmes.

Violetta et sa compagne s’arrêtèrent. Une expression de désespoir envahit leurs visages; Violetta baissa la tête avec un soupir de détresse, et celle qui l’accompagnait se mit à pleurer.

– Chère Jeanne, dit la pauvre petite bohémienne, vous le voyez, toute tentative est inutile…

– Hélas! fit celle qui s’appelait Jeanne, c’est moi qui vous ai entraînée… Je crains qu’il n’en résulte quelque malheur… pour vous, chère et douce amie, car pour moi, j’ai subi déjà tant de douleurs que j’en suis arrivée à n’en plus redouter aucune…

Les deux pauvres petites se jetèrent dans les bras l’une de l’autre.

– Holà! coquines! faisait à ce moment Picouic, où couriez-vous si vite? On voulait donc fausser compagnie à ces bonnes et saintes religieuses pour courir la prétantaine?… Çà! réintégrez à l’instant votre logis!…

– Monsieur… balbutia Violetta…

Et comme elle levait ses beaux yeux sur Picouic, elle le reconnut. Et elle frissonna de terreur. Non pas que Picouic ou Croasse lui eussent jamais fait de mal quand elle faisait partie de la troupe vagabonde… les deux hères n’étaient eux-mêmes que des victimes du terrible bohémien… Mais du moment qu’elle voyait Picouic, elle pouvait supposer que Belgodère n’était pas loin…

– Ah! murmura-t-elle avec accablement, je suis perdue… Belgodère rôde par ici…

À ce moment Picouic les rejoignait et les saisissait chacune par un bras. À voix basse, rapidement, il murmura:

– Ne craignez rien, n’ayez pas peur, mais surtout feignez de me considérer comme un ennemi… et pourtant, par le ciel qui nous éclaire, je suis votre ami et je vous sauverai… car je suis un serviteur fidèle de M. de Pardaillan et de monseigneur le duc d’Angoulême…

Violetta demeura saisie, extasiée… À ce nom que venait de prononcer l’hercule, elle poussa un cri de joie et ses beaux yeux étincelèrent.

– Silence! fit Picouic. Ça! reprit-il à haute voix, suivez-moi, que je vous remette ès mains de cette digne, de cette sainte, de cette excellente religieuse!…

Mariange arrivait à ce moment toute essoufflée.

– Ouais! grommelait-elle, sans ce digne cavalier, les deux païennes se sauvaient, et je ne sais trop ce qui serait advenu de moi…

Le digne cavalier c’était Picouic. Continuant à tenir Jeanne et Violetta chacune par un bras, il les conduisit jusqu’à la porte de l’enclos, les fit entrer, et referma la porte. Les deux jeunes filles rentrèrent aussitôt dans le bâtiment qui leur servait de prison.

Mariange, alors, leva la tête pour apercevoir le visage de Picouic, et ce nez pointu, ces yeux en trous de vrille, cette expression de ruse qui dominait sur ce visage lui plurent sans doute, car étant elle-même une paysanne madrée, matoise et astucieuse, elle tenait la ruse pour une qualité de premier ordre.

– Comment vous appelez-vous? demanda-t-elle.

– Picouic, pour vous servir, ma sœur, ma chère sœur, Picouic, nom harmonieux de l’homme le plus catholique de tout Paris, à telle enseigne qu’il sait chanter au lutrin, connaît la musique sacrée, et en voici la preuve!

Sur ce mot, Picouic, d’une voix de fausset qui n’avait rien de désagréable aux oreilles de Mariange, entonna:

Tantum ergo sacramentum…

Sœur Mariange joignit les mains avec une béate admiration, et finit par se mettre à genoux, se croyant au salut. À ce moment, la voix de basse-taille profonde de Croasse se joignit à celle de Picouic. Ce fut un tonnerre, cela faisait un ensemble comme jamais les voûtes de Saint-Magloire n’en avaient entendu.

– Quelle voix! Quelle voix! répétait sœur Philomène également agenouillée.

Genitori genitoque… reprenaient les deux anciens chantres.

Il y avait bien longtemps que sœur Mariange, religieuse revêche, acariâtre et pointue, mais religieuse dans l’âme, n’avait eu un tel régal. Quand les deux versets liturgiques furent achevés, les deux nonnes se relevèrent. Sœur Mariange considérait du coin de l’œil sœur Philomène qui, palpitante, ne pouvait détacher son regard de Croasse, lequel relevait en crocs ses moustaches et se dandinait sur ses maigres jambes.

– À coup sûr, songeait sœur Mariange, si je fais accueil à ces deux hommes, la pauvre sœur Philomène va être induite en tentation de péché mortel… Mais grâce à ce grand bel homme, les deux païennes n’ont pu se sauver… Écoutez, maître Picouic, puisque tel est votre nom, bien que je ne le trouve pas aussi harmonieux que vous le dites…

Picouic prit un air excessivement humilié et murmura:

– J’en changerai, si cela peut vous plaire, ma digne sœur.

– Non, non, c’est inutile. Mais écoutez. Je vois que je m’étais trompée sur votre compte. Vous êtes un homme de cœur, un homme considérable… un brave homme! d’autant que vous avez de la religion et que vous chantez à ravir…

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