Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre III – La Fausta

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Nous sommes en 1573. Jean de Kervilliers, devenu monseigneur l'évêque prince Farnèse, fait arrêter Léonore, sa maîtresse, fille du baron de Montaigues, supplicié pendant la Saint Barthélémy. Alors que le bourreau lui passe la corde au coup, elle accouche d'une petite fille. Graciée par le Prévôt, elle est emmenée sans connaissance vers la prison. Devant les yeux du prince Farnèse torturé par la situation, le voilà père et cependant homme d'église, la petite Violette est emportée par maître Claude, le bourreau…

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– Flora!… ma Flora!… Morte!… Morte comme ta mère!… Morte de cette mort hideuse!… Oh! ma Flora!…

Tout à coup, il se recula avec une clameur déchirante.

– Et Stella!… Ma toute petite Stella!… Dire que je ne t’ai pas reconnue cette nuit! Oh! bénédiction des astres bienfaisants! Il m’en reste donc une!… À toi, ma Stella!… Attends, voici ton père qui accourt te délivrer!…

La vision de Stella enfermée par lui-même dans l’enclos de l’abbaye de Montmartre fulgurait dans son imagination. Il s’élança. Il se rua… Et tout à coup, il se sentit saisi à l’épaule par une main de fer. Son regard hébété de douleur et de joie, de désespoir et d’espérance, son regard où il y avait des ténèbres de mort et des aubes de vie, se fixa sur l’homme qui l’arrêtait.

– Qui es-tu? que veux-tu? gronda-t-il.

– Je suis le père de Violetta, dit Farnèse d’une voix glaciale. Et tu vas mourir ici!…’.

– Le père de Violetta! vociféra Belgodère stupide d’étonnement. Le père de Violetta, c’est Claude.

– Le père de Violetta, c’est moi! clama Farnèse avec un accent de surhumain désespoir. Et puisque c’est toi qui la tues, meurs donc! Meurs et sois damné!…

En même temps, la dague de Farnèse jeta un éclair. Mais les émotions qui venaient de le bouleverser avaient achevé de briser en lui les ressorts de la vie… La dague ne s’abattit pas! La main de Farnèse ne retomba pas sur Belgodère… Le cardinal ouvrit les bras tout grands, tournoya sur lui-même et s’abattit comme une masse, évanoui… Belgodère s’élança, descendit en quelques bonds, et une fois dehors se prit à courir vers la porte Montmartre.

L’évanouissement de Farnèse ne dura que quelques secondes. Les violentes pensées qui tourbillonnaient dans sa tête furent plus fortes que la faiblesse physique. Il ouvrit les yeux et se vit seul. De la place de Grève une immense rumeur montait… une étrange clameur qui n’était plus le hurlement de mort de tout à l’heure, mais un fantastique tumulte de cris furieux… Farnèse, pantelant, se traîna vers la fenêtre…

– Oh! que je la voie une dernière fois! balbutia-t-il.

Il se hissa, appuya ses deux mains crispées à l’appui… et alors… ce qu’il vit alors fut sans doute un de ces prodigieux spectacles comme en imagine l’esprit dans la fièvre des rêves insensés… car ses yeux se dilatèrent jusqu’à s’exorbiter, et son visage livide exprima un fabuleux étonnement!…

XXXV L’ÉPOPÉE

Le duc de Guise et sa brillante escorte avaient mis pied à terre près de l’échafaud qui avait été préparé pour eux: les chevaux furent massés sur le côté gauche, tenus en main par des valets; il y avait un valet pour six chevaux. Sur le côté droit se rangèrent les gardes et les hérauts qui, de leurs trompettes pavillonnées de velours aux armes de Lorraine, jetaient de minute en minute une fanfare stridente aux échos de la Grève.

Au moment où le flot de gentilshommes, dans un bruissement soyeux des manteaux de satin monta les marches de l’estrade, un page aux couleurs de Guise prit place parmi les pages du duc. Celui-ci ayant salué une fois encore la foule immense qui l’acclamait s’assit dans un fauteuil plus élevé que les sièges réservés aux gentilshommes. Derrière le fauteuil se rangèrent les huit pages, le poing sur la hanche. Ils ne témoignèrent aucune surprise à voir ce neuvième page se glisser parmi eux et prendre d’autorité la place d’honneur, c’est-à-dire se poster juste derrière le duc, de façon à toucher presque le dossier du fauteuil. Ou, s’ils furent surpris, ils n’en laissèrent rien voir, car la rigoureuse étiquette de l’hôtel de Guise leur défendait toute parole, tout signe, tout geste lorsqu’ils étaient en cérémonie.

En arrière des pages prirent place Maineville. Bussi-Leclerc, Maurevert, M. de Montluc et Bois-Dauphin, et La Chapelle-Marteau, Rolland, Neuilli, Jean Lincestre, curé de Saint-Gervais, et la foule des gentilshommes, escorte royale de ce chef qui n’osait être roi. En sorte que l’estrade présentait un coup d’œil fastueux et que les acclamations du peuple redoublaient d’intensité et d’enthousiasme.

Tout à coup, Guise pâlit. Les gentilshommes de l’estrade frémirent et se levèrent. D’un groupe nombreux et discipliné, massé au pied de l’estrade, un nouveau cri venait de se lever. Et ce cri, on le poussait sur un signe que venait de faire le page inconnu placé derrière le fauteuil du duc. Et c’était, hurlé d’une voix terrible, impérieuse, ce cri qui effara un instant tout ce monde:

– Vive le roi!…

– Vive le nouveau roi de France!…

Les gentilshommes de l’estrade hésitèrent une seconde, les yeux braqués sur Guise, puis entraînés, se levèrent, se découvrirent et d’un seul coup, tonnèrent:

– Vive le roi!…

– Vive le roi! Vive le roi! répéta la multitude exaltée, délirante, affolée.

Le page se pencha sur le dossier du fauteuil, et tandis que Guise balbutiait d’indistinctes paroles, murmura d’une voix ferme:

– Roi de Paris, voici l’occasion d’être roi de France!…

Le duc se retourna vivement, secoué jusqu’au fond de l’être par cette voix vibrante:

– Vous, madame! Vous, princesse Fausta! ici! sous ce costume!…

– Je suis où vous êtes, et peu importe le costume, puisque je porte votre blason. Duc, agirez-vous, aujourd’hui! Ce peuple, tout à l’heure, va vous porter sur ses épaules jusqu’au Louvre, si vous le voulez!…

– Princesse! balbutia Guise éperdu.

– Vive le roi! Vive le roi! rugissait le peuple dans un large roulement de tonnerre.

– Non, pas princesse! dit Fausta immobile à son rang de page, tandis que le duc se retournait vers le peuple et saluait. Celle qui vous parle n’est pas en cette solennelle minute la princesse Fausta. C’est l’élue du conclave secret! c’est l’ouvrière du grand œuvre qui se dresse en face de Sixte Quint! c’est celle qui vous parle au nom de Dieu!… Duc, roi, écoutez la voix de Dieu!…

– Vive le roi! Vive le roi! délirait la multitude déchaînée, tourbillonnant autour de l’estrade en vagues monstrueuses.

– Obéirez-vous à l’ordre qui tombe du ciel! poursuivait Fausta d’une voix âpre et profonde. Tout est prêt, duc! L’archevêque de Lyon et le cardinal votre frère, sont à Notre-Dame. Mayenne est au louvre. Brissac attend avec six mille hommes d’armes. Duc, tout à l’heure, après le supplice qui va exalter l’âme de ce peuple, marchez sur Notre-Dame, et dans une heure, vous êtes sacré roi de France!…

– Oui! Eh bien, oui! fit le duc haletant, ébloui, transporté.

– Et alors, vous marchez sur le Louvre, duc!… Et ce soir, roi de France, vous couchez dans le lit d’Henri de Valois…

– Oui! oui! répéta le duc de Guise qui, à ce moment, se dressa tout debout et salua longuement comme s’il eût enfin accepté cette royauté que lui offrait tout un peuple.

Alors, sur l’estrade et autour de l’estrade, sur toute la place rugissante, ce ne fut qu’une énorme clameur, tandis que des milliers de bras frénétiques agitaient des chapeaux ou des écharpes et que de toutes les fenêtres tombait une pluie de fleurs.

– Vive le roi! Vive le roi!…

Fausta leva au ciel un regard flamboyant comme pour le prendre à témoin des grandes choses qui allaient s’accomplir. À ce moment, du fond de la rue Saint-Antoine, arriva jusqu’à la place une rumeur sinistre.

– Les voilà! Les voilà!…

Les cris de mort, dès lors, se mêlèrent aux acclamations.

– Vive le roi!… Mort aux huguenots!…

– Vive le pilier de l’Église!… Mort aux hérétiques!…

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