Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre III – La Fausta

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Nous sommes en 1573. Jean de Kervilliers, devenu monseigneur l'évêque prince Farnèse, fait arrêter Léonore, sa maîtresse, fille du baron de Montaigues, supplicié pendant la Saint Barthélémy. Alors que le bourreau lui passe la corde au coup, elle accouche d'une petite fille. Graciée par le Prévôt, elle est emmenée sans connaissance vers la prison. Devant les yeux du prince Farnèse torturé par la situation, le voilà père et cependant homme d'église, la petite Violette est emportée par maître Claude, le bourreau…

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– Donc, tu en veux fort au Pardaillan?…

– Oui, mais pas de cela! gronda Bussi-Leclerc entre ses dents.

Il songeait à ce duel où, pour la première fois, il avait été désarmé, vaincu, et il grommelait:

– J’ai étudié sa garde, la garde basse; rien devant moi, pas de pointe, pas de fer… je porte le coup droit, et alors, mon fer est enveloppé, saisi dans une série de contres, et une saute de la main!… Ah! je connais son coup, maintenant: je l’étudie dix heures par jour… que je tienne une fois encore mon homme devant moi, et nous verrons!

– Tu es sûr, maintenant, de le battre?

– Comme je suis sûr de vous voir, monseigneur. Mais puisque je vous vois, cela me rappelle que j’ai d’étranges choses à vous rapporter. Il y a de rudes émotions dans Paris, monseigneur.

– Bon! Et que veulent encore nos Parisiens?

– Ils veulent un roi, monseigneur! dit Bussi-Leclerc en regardant fixement le duc.

– Un roi, un roi! gronda Guise. Ils en avaient un, ils l’ont chassé. Oui, je sais ce que tu vas dire. C’est moi qu’ils veulent. Eh! pardieu, qu’ils attendent! J’attends bien, moi!

– Aussi les Parisiens attendent-ils que vous vous rendiez au Louvre; mais pour prendre patience, ils s’amusent, ou plutôt nous cherchons à les amuser.

– Comment cela?…

– Je leur ai promis les Fourcaudes à pendre un peu, dit Bussi-Leclerc en ricanant.

Les Fourcaudes, c’étaient les deux filles du procureur Fourcaud, lequel avait été arrêté deux mois avant la fuite d’Henri III et enfermé à la Bastille comme suspect d’hérésie; en d’autres termes, ce malheureux avait adhéré à la Réforme; le jour où on l’avait arrêté, ses deux filles avaient crié qu’elles aussi étaient de la religion nouvelle, c’est-à-dire protestantes, on les avait donc traînées à la Bastille, où leur père n’avait pas tardé à succomber, les uns disent au chagrin, d’autres aux coups qu’il avait reçus.

Sommées d’abjurer, moyennant quoi on leur offrait la liberté, les filles de Fourcaud, celles que le peuple appelait les Fourcaudes, avaient répondu qu’elles préféraient mourir. L’une de ces infortunées s’appelait Jeanne; elle avait dix-sept ans et était jolie à damner un saint, l’autre s’appelait Madeleine et avait vingt ans.

– Je leur ai promis les Fourcaudes, continua Bussi-Leclerc. Ils étaient tout à l’heure dix mille qui m’assourdissaient de leurs cris et qui se démenaient le long des fossés de la Bastille. J ’étais justement à dîner, et je vis bien que j’aurais les oreilles rompues si je n’y mettais bon ordre. J’ai donc fait entrer une douzaine des plus enragés, je les ai fait boire à votre santé, puis je leur ai demandé ce qu’ils voulaient.

– Nous voulons pendre et brûler les hérétiques Fourcaudes, ont-ils dit tout d’une voix…

– Qu’ils les pendent donc! grommela Guise interrompant le récit de Bussi-Leclerc.

– C’est ce que j’ai dit, monseigneur! reprit celui-ci.

– Et alors? dit Guise en bâillant.

– Alors, monseigneur, il y aura demain un beau feu de joie en lequel les damnées Fourcaudes seront bellement grillées, non toutefois sans avoir été un peu pendues.

– Et alors? dit Guise en poussant un deuxième bâillement.

– Alors, j’ai pu tranquillement achever mon dîner, dit Bussi-Leclerc.

– Le sire de Maineville demande à être introduit auprès de Monseigneur, dit à ce moment un valet.

Guise fit un signe. La porte s’entrouvrit de nouveau, laissant voir la salle remplie de gentilshommes armés, qui attendaient anxieusement les décisions qu’allait prendre le maître, le roi de Paris, plus roi dans son hôtel que jamais Henri III ne l’avait été dans son Louvre. Maineville entra, et comme s’il se fût trouvé en effet devant le roi, attendit en silence.

– Parle, dit Guise, qu’as-tu à nous raconter?

– Monseigneur, j’ai à dire qu’il y a dans Paris une étrange émotion.

– Toi aussi!… Ah! tu fais bien le pendant de Bussi, comme là-bas, sur les ailes du moulin!…

– Sire, dit Maineville… oh! pardon, je voulais dire monseigneur…

– Oh! murmura Maurevert avec admiration. Et je n’ai pas trouvé celle-là!

– Un peu de patience, Maineville, fit Guise en souriant; car la flatterie, si grossière qu’elle fût, le trouvait toujours faible et sensible comme un enfant ou comme un roi…

– Il se trompe de si peu! s’écria Maurevert qui voulait prendre sa part de la trouvaille de Maineville.

– Monseigneur, donc, reprit Maineville, je ne sais ce qu’a pu vous dire Bussi pour qu’il fasse si bien le pendant avec moi. Ce qui est sûr, c’est que les Parisiens…

– Je sais, interrompit Guise; ils demandent un roi.

– Bref, continua Maineville, à force de demander, nos Parisiens enragent de soif… et pour une soif pareille, monseigneur, il faut une boisson rouge. Il n’y a que le sang pour étancher la soif des Parisiens quand ils se mettent à crier.

– Eh bien, qu’on leur en donne! dit Guise. Demain, les Fourcaudes…

Il se fit un moment de silence. Ces nouvelles, successivement apportées à Guise par Bussi-Leclerc, par Maineville et par d’autres qui les avaient précédés, lui indiquaient qu’il était temps de prendre une décision. Et c’était justement devant cette décision qu’il reculait encore.

Sous leurs airs enjoués, ses courtisans lui signalaient un véritable danger; mais ce danger, il ne voulait pas le voir! Guise avait le cœur pris par une de ces passions foudroyantes qui ne laissent pas de répit. Ses conventions avec Catherine de Médicis l’obligeaient d’ailleurs à ne pas brusquer la situation: il avait juré d’attendre patiemment la mort d’Henri III. Et dans cette patience qui inquiétait la noblesse, qui étonnait Paris, il ne voyait pas seulement le moyen de parvenir au trône sans secousses, sans avoir à redouter des chances d’une guerre déclarée; il voyait aussi la possibilité de rechercher, de retrouver cette Violetta à laquelle il songeait. Voilà pourquoi Guise faisait la sourde oreille aux objurgations de ses courtisans et aux clameurs des Parisiens.

Pendant ces journées où nous le voyons si hésitant, si tourmenté d’un amour qui le rongeait, Guise était aussi préoccupé d’une pensée de vengeance. L’affaire de la place de Grève avait remis en sa présence ce Pardaillan dont depuis l’effroyable journée de la Saint-Barthélémy, il avait gardé un terrible souvenir. Or, le même Pardaillan venait de lui porter un coup qui pouvait être mortel.

On avait fouillé le moulin et le logis du meunier, on avait creusé la terre, sondé les murs, et on n’avait retrouvé aucune trace des précieux sacs qui pourtant existaient!… Donc, Pardaillan avait fait partir l’argent!… Pourquoi? Dans quel intérêt? S’était-il lui-même emparé de l’énorme somme?

Quoi qu’il en fût, lui, Guise, était frustré, volé!… Et où était ce Pardaillan, à cette heure? Qui pouvait le dire?… Maurevert affirmait que le chevalier se trouvait encore à Paris. Mais ce n’était là qu’une supposition, sans doute!

Comme Maineville venait d’achever son récit, et que Guise roulait ces diverses pensées, le valet entra pour la troisième fois et remit une lettre au duc qui, ayant examiné la suscription et l’ayant reconnue sans doute, se hâta de briser le cachet. Les trois courtisans virent alors un livide sourire passer sur le visage du duc et ils l’entendirent murmurer:

– Nous le tenons!…

Cette lettre était de Fausta!… Et Fausta, prévenue elle-même par Claudine de Beauvilliers, annonçait au duc que Pardaillan et Charles d’Angoulême se trouvaient à Paris.

«Demain, ajoutait la princesse en terminant, demain je vous dirai l’endroit exact où vous pourrez faire saisir cet homme.»

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