Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre III – La Fausta

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Nous sommes en 1573. Jean de Kervilliers, devenu monseigneur l'évêque prince Farnèse, fait arrêter Léonore, sa maîtresse, fille du baron de Montaigues, supplicié pendant la Saint Barthélémy. Alors que le bourreau lui passe la corde au coup, elle accouche d'une petite fille. Graciée par le Prévôt, elle est emmenée sans connaissance vers la prison. Devant les yeux du prince Farnèse torturé par la situation, le voilà père et cependant homme d'église, la petite Violette est emportée par maître Claude, le bourreau…

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– Tu disais, rit alors Guise, que ton ami Pardaillan se trouve encore à Paris?

– J’en répondrais! répondit en frissonnant Maurevert à qui ces mots s’adressaient.

– Eh bien! tu as dit la vérité…

– Pardaillan! gronda Bussi-Leclerc, Pardaillan qui m’a vaincu!…

– Pardaillan qui m’a crucifié au pilori du moulin! fit de son côté Maineville en serrant ses poings.

Et tous les quatre se regardèrent pâles de haine.

– Oui, messieurs, reprit le duc. Je reçois l’assurance que ce démon est encore à Paris, et que demain je saurai en quelle maison il se cache.

– Demain! s’écrièrent Maineville et Bussi-Leclerc en saisissant leurs dagues.

– Demain! murmura Maurevert en pâlissant davantage.

– Cette fois, je pense qu’il ne nous échappera pas. Et pour commencer, Maurevert, ordre à toutes les portes de Paris de ne plus laisser passer âme qui vive. Va, et fais diligence… Et sois tranquille: tu assisteras à la prise de Pardaillan!…

Maurevert s’élança, et donnant des ordres à son tour, expédia sur tous les points de Paris des messagers porteurs de la décision ducale. Moins d’une heure plus tard, toutes les portes de la ville se fermaient, tous les ponts-levis se levaient et le bruit courait dans Paris enfiévré que l’armée d’Henri III, unie à celle du roi de Navarre, avait été signalée. Lorsque chacun des émissaires qu’il avait envoyés à chacune des portes fut de retour, Maurevert rentra dans le cabinet du duc de Guise en disant:

– Monseigneur, la bête est cernée!…

– À demain l’hallali, dit le duc.

– Et la curée! acheva Maineville.

– Un instant! s’écria Bussi-Leclerc, je réclame, moi! Je ne veux pas, messieurs, vous céder ma part; je désire, Monseigneur, que le sire de Pardaillan me soit livré cinq minutes, avant d’être conduit aux fourches… Rassurez-vous, je ne le tuerai pas tout à fait…

– Ah! ah! Tu veux ta revanche?

– Monseigneur, dit Bussi-Leclerc, j’ai été vaincu par cet homme; il est vrai qu’il m’a pris en traître; mais qui le saura? Maineville a déjà raconté à cent gentilshommes que Bussi-Leclerc est peut-être encore l’Invincible, mais qu’il n’est plus l’Invaincu. Je ne t’en veux pas, Maineville.

– Je suis prêt à te rendre raison!… dit Maineville.

– Je t’embrocherais comme un poulet, et tu es trop utile à notre sire le duc…

– La paix! commanda Guise.

– Donc, reprit Bussi-Leclerc, je veux que Maineville puisse dire, je veux qu’on répète que, surpris une fois par un traître de hasard, j’ai pris une rude revanche. Monseigneur, je vous offrirai le Pardaillan au bout de ma rapière.

– Soit! Tu auras satisfaction, dit le duc; mais n’oublie pas que tu n’as pas permission de le tuer tout à fait, vu que je veux lui faire avouer où il a caché les sacs de ce bon froment romain auquel vous mordrez tous, messieurs…

Sur un signe de Guise, les trois gentilshommes sortirent. Et parmi les courtisans du Roi de Paris, qui encombraient en permanence les antichambres de l’hôtel, la rumeur se répandit qu’un conseil de guerre venait d’être tenu et que de graves événements étaient proches.

XXIX LA VIERGE GUERRIÈRE

Nous sommes au soir de cette même journée. Au fond de son mystérieux palais, Fausta est assise à une table sur laquelle est étalée la lettre de l’abbesse Claudine de Beauvilliers. Elle a revêtu un costume de cavalier tout en velours noir sur lequel se détache la jaquette de cuir fauve, souple cuirasse assez fine pour modeler les contours de cette magnifique statue, assez forte pour défier la pointe d’une dague.

Un loup de velours couvre le visage de Fausta et dissimule ses émotions. Une épée est attachée à son baudrier, non pas joujou de femme, non pas épée de parade, mais une véritable rapière, arme de guerrière, longue et solide, à la garde d’acier bruni, à la lame sortie des ateliers de Milan. Sur sa tête, dont la chevelure opulente est relevée en torsades noires comme la nuit, elle a posé un feutre orné d’une plume de coq rouge…

Pardaillan aussi porte un feutre sur lequel se balance une plume de coq rouge… Coïncidence?… Volonté?… Souvenir?… Qui sait!

Fausta elle-même ignore pourquoi elle a emprunté ce détail de costume au chevalier. Car Fausta, c’est la vierge inviolable, inaccessible au sentiment féminin, n’ayant de la femme que son sexe et méprisant peut-être ce sexe. Et pourtant depuis la veille, depuis le moment où Mariange lui avait apporté la lettre de Claudine, Fausta éprouve un trouble qui l’accable. Pour ce trouble, elle se hait, elle se méprise, elle s’exècre…, mais elle demeure palpitante, et pour la première fois depuis que dans les catacombes, elle a accepté la tâche redoutable, incroyable et pourtant véridique, oui, pour la première fois, Fausta irrésolue comprend enfin qu’elle est encore trop femme pour devenir l’Ange qu’elle a rêvé d’être!…

* * * * *

Cette lettre de l’abbesse, Fausta l’avait relue mille fois. Qu’y avait-il donc dans ces pages qui pût jeter un tel désordre dans une telle âme? Commençons par la fin, c’est-à-dire par le post-scriptum; il contenait le récit de Mariange, c’est-à-dire la fuite, ou plutôt le départ de Saïzuma. Or, Saïzuma, c’était la mère de Violetta. Et avec qui était-elle partie? Avec Pardaillan!… Tout le début de la lettre contenait le récit de Belgodère, c’est-à-dire que le duc d’Angoulême et Pardaillan étaient à la recherche de Violetta.

Qui était le duc d’Angoulême? Fausta ne le connaissait pas. En revanche, elle connaissait Pardaillan. Et Fausta, après avoir pressuré pour ainsi dire les idées que lui suggérait la lettre pour en extraire la quintessence, Fausta, après de longs et terribles pourparlers avec elle-même, venait de découvrir dans son âme un sentiment qui n’y était pas encore.

Elle haïssait Violetta!… Depuis quand?… Depuis la lecture de la lettre!… Elle eut beau se dire qu’elle haïssait déjà Violetta avant, que la petite chanteuse était un obstacle sérieux à ses projets sur Guise, et qu’en elle, c’était l’obstacle qu’elle détestait!… Non!… Habituée à lire en soi-même, Fausta, rugissante de honte et d’impuissance, dut s’avouer la vérité: elle n’avait jamais haï Violetta. Elle ne l’avait jamais considérée que comme une pauvre petite fille que le hasard mettait en travers de la route fulgurante qu’elle parcourait et qu’il fallait froidement supprimer…

Elle haïssait maintenant Violetta d’une haine atroce; toutes les laves torréfiées qui avaient brûlé le sang de son aïeule Lucrèce brûlaient son sang à elle… maintenant, oui, maintenant qu’elle savait ceci: Pardaillan recherchait Violetta!…

Une hypothèse d’elle-même avait surgi et l’éclairait d’une tragique lueur qu’elle n’avait jamais connue, puisque jamais elle n’avait aimé. Cette hypothèse, la voici: Pardaillan aimait Violetta!…

Et cette lumière effrayante qui inondait l’âme de Fausta, c’était la torche de la jalousie qui la produisait!… Jalouse!… Fausta jalouse!

Oh! lorsqu’elle avait à demi révélé son cœur à Claudine de Beauvilliers, lorsque, si superbe et si sûre d’elle-même, elle avait dit qu’elle n’aimerait jamais, elle ne se doutait pas que sitôt elle connaîtrait l’amour et la haine!…

Fausta venait de passer la nuit la plus effroyable et la journée la plus affreuse de sa vie. Que faire? que résoudre? que décider?… Elle ne savait pas quoi! Sûrement, elle allait tenter quelque chose, pourtant, car à tout hasard, elle s’était vêtue en cavalier.

Qu’allait-elle faire?… Les décisions, lentement, s’étaient agglomérées dans son esprit, en cette journée où elle avait vécu d’inoubliables heures de lutte et de détresse. Vers midi elle avait expédié un émissaire à Claudine pour lui annoncer sa prochaine visite et elle disait à l’abbesse:

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