Robert Harris - Dictator

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Harris - Dictator» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2016, ISBN: 2016, Издательство: Éditions Plon, Жанр: Историческая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Dictator: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Dictator»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Un thriller historique exceptionnel.
Biographie de l'auteur À quarante-huit ans, Cicéron, celui qui fut le plus grand orateur de son époque et dont le pouvoir s'étendait même sur César, est un homme brisé.
Contraint à l'exil, dépossédé de tout, il essaie de comprendre les raisons de son échec.
Mais, selon un de ses propres aphorismes, « tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. » En échange de la promesse faite à César de le soutenir, il obtient la permission de rentrer en Italie. Une fois à Rome, il revient petit à petit dans l'arène judiciaire, puis au Sénat, et enfin au pouvoir grâce à ses talents d'écriture. Pour un instant bref mais glorieux, le voilà à nouveau l'homme le plus important de la République.
Mais le monde politique est instable et aucun homme d'état, même le plus rusé peut se prévenir de l'ambition et de la corruption des autres.
Ce roman revient sur certains des plus célèbres moments-clefs de l'histoire de Rome : la chute de la République, la guerre civile qui a suivi, le meurtre de Pompée et l'assassinat de Jules César. Si son récit est centré sur l'Histoire, le thème qu'il aborde est, lui, intemporel : comment protéger la liberté contre la triple menace de l'ambition personnelle, d'un système électoral dominé par les intérêts financiers, et des guerres coûteuses et sans fin menées en territoire étranger ?
Robert Harris est l'auteur de nombreux best-sellers —
 — tous publiés chez Plon. Plusieurs de ses romans ont été adaptés à l'écran, dont
, réalisé par Roman Polanski sous le titre
. Ses ouvrages sont publiés en trente-sept langues.
Il vit actuellement avec sa femme et leurs enfants dans le village de Kintbury, dans le Sud de l'Angleterre.
« Une œuvre littéraire remarquable. »
Observer « Un thriller historique exceptionnel. »
The Times « Superbe. Avec Dictator, Robert Harris confirme qu'il est le maître du thriller, historique et contemporain. »
Daily Mail « Une histoire exceptionnelle, dramatique, merveilleusement racontée. »
Scotsman

Dictator — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Dictator», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

À l’évocation de Decimus, ce fut comme si un barrage se rompait : les accusations se mirent à pleuvoir de tous les côtés, en particulier de la part de Favonius, qui soutenait qu’il aurait dû les prévenir qu’il figurait dans le testament de César.

— Cela a contribué plus que tout le reste à retourner le peuple contre nous.

Cicéron les écoutait avec une consternation grandissante. Il intervint pour demander qu’on ne revînt pas sur le passé, mais ne put s’empêcher d’ajouter :

— Et puis, si l’on parle d’erreurs commises, inutile de s’en prendre à Decimus — les graines de la triste situation où nous sommes ont été semées quand nous n’avons pas convoqué sur-le-champ le Sénat, pas su profiter de l’exaltation du peuple pour l’entraîner et se rendre maître de la direction des affaires.

— C’est trop fort ! s’exclama Servilia. C’est la première fois que j’entends pareille chose — que toi, entre tous, tu nous accuses d’un manque de résolution !

Cicéron la foudroya du regard et, empourpré par la fureur ou l’embarras, n’ajouta plus un mot. La réunion s’acheva peu après. Mes notes ne font état que de deux résultats. Brutus et Cassius consentirent à contrecœur d’envisager au moins d’accepter leurs commissions de blé, mais seulement après que Servilia eut assuré avec sa hauteur coutumière qu’elle obtiendrait de faire retrancher du sénatus-consulte les termes les moins flatteurs. Et Brutus concéda à regret qu’il ne pouvait aller à Rome et que ses jeux prétoriens devraient se dérouler en son absence. Sinon, la réunion fut un échec, sans rien de décidé. Comme Cicéron l’expliqua à Atticus dans une lettre qu’il dicta, sur le chemin du retour, nous en étions à présent à du « chacun pour soi » : J’ai trouvé le vaisseau brisé, ou, pour mieux dire, tout en pièces. Il n’y a ni prudence, ni raison, ni ordre dans tout ce qu’ils font. Ainsi, je suis déterminé plus que jamais à partir au plus tôt.

Les dés étaient jetés. Il irait en Grèce.

Quant à moi, j’approchais l’âge de soixante ans et m’étais au fond de moi résolu à quitter le service de Cicéron pour passer seul le reste de mon existence. Je savais à la façon dont il parlait qu’il ne s’attendait pas à notre séparation. Il supposait que nous partagerions une villa à Athènes et écririons de la philosophie jusqu’à ce que l’un ou l’autre mourût de vieillesse. Mais je ne pouvais affronter la perspective de quitter de nouveau l’Italie. Ma santé n’était pas bonne. Et j’avais beau aimer Cicéron, j’en avais assez de n’être qu’un appendice de son cerveau.

Je redoutais cependant de le lui annoncer et ne cessais de repousser le moment fatidique. Il entreprit une sorte de tournée d’adieu vers le sud de l’Italie, saluant toutes ses propriétés et se remémorant ses vieux souvenirs jusqu’à ce que nous arrivions à Puteoli, au début du mois de juillet — ou de Quintilis, comme il continuait par défi à l’appeler. Il lui restait une dernière villa à voir, sur la baie de Naples, à Pompéi, et il avait décidé qu’il embarquerait là pour suivre la côte jusqu’en Sicile et prendre un bateau marchand à Syracuse (il trouvait trop dangereux d’aller à Brindes, où l’on attendait les légions macédoniennes à tout moment). Je louai trois bateaux de dix rames chacun pour transporter ses livres, ses affaires et son personnel. Il s’efforçait de ne pas penser au voyage en mer, qu’il redoutait, en cherchant à décider quel ouvrage littéraire il entamerait pendant la traversée. Il travaillait simultanément à trois traités, passant de l’un à l’autre suivant l’humeur ou ses dernières lectures : De l’amitié, Des devoirs et Des vertus . Ces textes lui permettraient d’achever son grand projet d’absorber la philosophie grecque dans une philosophie latine qu’il voulait faire évoluer d’un ensemble abstrait à des principes de vie.

— Je me demande si ce ne serait pas l’occasion pour nous d’écrire notre version des Topiques d’Aristote, me dit-il. Regardons les choses en face : que pourrait-il y avoir de plus utile, dans cette période de chaos, que d’enseigner aux hommes à se servir de la dialectique pour construire un raisonnement argumenté ? Cela pourrait se faire sous forme de dialogue, comme les Tusculanes — avec toi tenant un rôle et moi l’autre. Qu’est-ce que tu en penses ?

— Mon ami, répondis-je sur un ton hésitant, si je peux t’appeler ainsi, il y a un moment que je veux te parler et que je ne sais pas comment m’y prendre.

— Ça n’annonce rien de bon ! Tu ferais mieux de tout dire. Tu es retombé malade ?

— Non, mais il faut que je te dise que j’ai décidé de ne pas t’accompagner en Grèce.

— Ah !

Il me dévisagea pendant ce qui me parut un temps interminable, sa mâchoire s’agitant légèrement, comme il le faisait souvent lorsqu’il cherchait le mot juste. Enfin, il me demanda :

— Et où vas-tu aller, alors ?

— Dans la ferme que tu m’as si généreusement donnée.

— Je vois, fit-il, presque à voix basse, et tu veux partir quand ?

— Quand ça t’arrangera.

— Le plus tôt sera le mieux, c’est ça ?

— Je n’ai pas de préférence.

— Demain ?

— Ça peut être demain si tu veux, mais ce n’est pas nécessaire. Je ne veux pas te mettre dans l’embarras.

— Alors demain, lâcha-t-il avant de se replonger dans Aristote.

J’hésitai.

— Est-ce que ça te dérangerait si je t’empruntais le jeune Eros des écuries, et une petite voiture pour transporter mes affaires ?

— Pas de problèmes, répondit-il sans lever les yeux. Prends ce dont tu as besoin.

Je le laissai seul et consacrai le reste de la journée et la soirée à préparer mes affaires et les sortir dehors. Il ne parut pas pour le dîner. Le lendemain matin, il n’y avait toujours aucun signe de lui. Le jeune Quintus, qui espérait une place dans l’état-major de Brutus et séjournait avec nous pendant que son oncle essayait de lui obtenir des recommandations, m’apprit qu’il était parti tôt le matin pour rendre visite à Lucullus dans sa vieille maison de Nesis. Il me posa la main sur l’épaule pour me réconforter.

— Il m’a demandé de te dire au revoir.

— Il n’a rien dit d’autre ? Juste au revoir ?

— Tu sais comment il est.

— Je sais comment il est. Tu veux bien lui dire que je reviendrai dans un jour ou deux pour lui faire mes adieux convenablement ?

J’en étais malade mais me sentais déterminé. J’avais pris ma décision. Eros me conduisit à la ferme. Elle ne se trouvait pas très loin, à deux ou trois milles, pas plus, mais la distance me parut bien plus considérable pour passer d’un monde à un autre.

Le métayer et sa femme ne m’attendaient pas aussi tôt, ils parurent néanmoins contents de me voir. On appela un esclave de la grange pour porter mes bagages dans la ferme. Les coffrets contenant mes livres et documents furent montés directement dans la pièce sous les toits dont j’avais choisi, lors de ma précédente visite, de faire ma bibliothèque. Les volets en étaient fermés et il y faisait frais. Des étagères avaient été posées suivant mes instructions — rugueuses et rustiques, mais peu m’importait —, et j’entrepris de vider aussitôt mes caisses. Cicéron écrivit un jour cette chose admirable à Atticus : Ma bibliothèque est arrangée et cela donne comme une âme à ma maison. C’est exactement ce que j’éprouvais en vidant mes caisses. J’eus alors la surprise de découvrir dans une boîte le manuscrit original de Lélius, ou De l’amitié . Pensant l’avoir emporté par erreur, je le déroulai, et remarquai que Cicéron avait recopié de sa main tremblante, en haut du rouleau, un extrait du texte portant sur l’importance d’avoir des amis, et je compris que c’était un cadeau d’adieu :

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Dictator»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Dictator» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Dictator»

Обсуждение, отзывы о книге «Dictator» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x